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«Avec la disparition de Jean-Marie Le Pen, on perd l'ennemi public numéro un», a réagi Catherine Nay.

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Transcription
00:00Mais c'est-à-dire qu'avec la disparition de Jean-Marie Le Pen,
00:04on perd l'ennemi public numéro un, voilà.
00:07Et c'est vrai qu'il l'était toujours, et moi je me souviens, par exemple,
00:11lorsqu'il y a eu la profanation du cimetière de Carpentras, en 90, voilà,
00:17avec ses tombes ouvertes, avec le corps qui avait été sorti,
00:20un empalement mimé, et aussitôt Pierre Jocques était descendu
00:25pour dire que c'était un crime signé Front National.
00:28Et il y avait eu la plus grosse manifestation antisémite à Paris,
00:32200 000 personnes, où Mitterrand était venu,
00:34anti-FN, pardon, et pour lutter contre l'antisémitisme,
00:43avec François Mitterrand qui était venu, et donc c'était signé,
00:48et donc Jean-Marie Le Pen avait beau se défendre en disant
00:52qu'il n'y était pour rien, et il n'y était pour rien,
00:54ce que l'on a su six ans plus tard, où un des participants est venu dire
00:58qu'il faisait partie des néo-nazis et qu'il fêtait l'anniversaire
01:01de la mort de Hitler, enfin c'était quatre cinglés qui avaient fait ça,
01:04mais qui n'appartenait absolument pas au Front National.
01:07Mais donc, après avoir dit la phrase qu'il avait dite
01:11sur le détail de l'histoire, c'est-à-dire qu'on pouvait lui reprocher tout,
01:16et c'était quand même un déversoir de la gauche,
01:19quand quelque chose n'allait pas, c'était toujours la faute du Front National.
01:24Sous-titrage Société Radio-Canada

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