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00:00Mais d'abord le journal de 8h sur Europe, Fanny Marceau, bonjour Fanny.
00:03Bonjour Dimitri, bonjour à tous.
00:05Marine Le Pen poursuit sa visite au chevet des Mahorais.
00:08La chef de file des députés RN est arrivée à Mayotte hier,
00:11trois semaines après le passage du cyclone Shido,
00:14un territoire qu'elle connaît, où le RN enregistre de très bons scores.
00:18Objectif de ce déplacement, montrer son soutien à ceux qui ont tout perdu.
00:22Ce matin, première escale à l'hôpital de Mamoudzou,
00:25première maternité de France en nombre d'accouchements
00:28du fait notamment de l'immigration clandestine massive.
00:30Alexandre Chauveau, vous suivez cette visite pour Europe 1.
00:33On a réussi à vous joindre, ce n'est pas facile la communication ce matin avec Mayotte.
00:37Oui effectivement, et vous le rappeliez Fanny,
00:40ce tour de l'île a débuté tôt ce matin avec la visite des urgences de Mamoudzou,
00:44qui continue de gérer le flux de malades qui s'accumulent,
00:47et ce malgré des conditions de travail très difficiles,
00:49avec notamment des inondations récurrentes.
00:52Alors Marine Le Pen est pour l'instant à l'écoute.
00:54Elle a posé beaucoup de questions au directeur des urgences
00:57sur les conditions de travail, le manque de médecins,
01:00et elle affiche son inquiétude quant à la situation.
01:02Une fois que les premières urgences auront été gérées,
01:05nous veillerons à ce que les promesses du gouvernement soient tenues, a-t-elle dit.
01:09Mais avec Marine Le Pen, la politique n'est jamais très loin.
01:12La triple candidate à la présidentielle s'en est aussi prise au gouvernement successif,
01:16coupable selon elle de négligences qui ont largement amplifié les conséquences du cyclone.
01:21Voilà, et puis Marine Le Pen poursuit en ce moment sa tournée
01:24auprès des habitants sinistrés du nord de l'île.
01:26Elle devrait rappeler aujourd'hui ses mesures pour Mayotte
01:29qu'elle avait notamment présentées lors d'une proposition de loi à l'Assemblée en 2018,
01:33avec entre autres un durcissement drastique des conditions d'immigration.
01:37Merci beaucoup Alexandre Chauveau, en direct de Mayotte pour Europe 1.
01:41Il appelait au meurtre et à la torture de ceux qui voulaient manifester contre le régime algérien.
01:47Un influenceur a été interpellé hier à Montpellier.
01:49Il s'appelle Doualem et sur TikTok il est suivi par près de 140 000 personnes.
01:53C'est le troisième influenceur algérien arrêté en trois jours
01:56pour des faits d'incitation à la haine, d'antisémitisme ou d'apologie du terrorisme.
02:00Un profil qui indigne notamment Shawky Benzera.
02:03C'est lui qui a alerté les autorités.
02:06Ce réfugié qui a participé aux manifestations pro-démocratie en Algérie
02:09était hier soir l'invité de Pascal Delatour Dupin sur Europe 1.
02:12Depuis quelques mois, on est vraiment sur un plan de déstabilisation de la France.
02:19C'est une parole très grave, extrêmement grave.
02:22C'est pas apprendre à la légère, mais parfois peut-être on a du mal ici à comprendre
02:27que ça vient dans un contexte qui est créé, c'est-à-dire le régime algérien,
02:33à travers des relais médiatiques qu'il a en France,
02:35à diffuser des paroles complotistes, voilà, ce genre de propos qui sont vraiment très graves
02:41et qui parlent à des gens comme Zazou Youssef, comme ce Imad Tintin.
02:46Ces gens-là, vraiment, il suffit de toucher sur cette fibre,
02:50les sionistes, la France, un petit peu le Maroc,
02:53parce qu'il y a toute cette question par rapport à la reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara,
02:58donc on est vraiment sur un cocktail explosif, malheureusement.
03:02Shawky Benzera au micro Europe 1 de Pascal Delatour Dupin,
03:05interview à retrouver en complète, en entier sur Europe 1.fr.
03:08Notez que sur X, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a appelé à ne rien laisser passer.
03:13Nicolas Sarkozy devant le tribunal aujourd'hui pour l'affaire dite du financement libyen de sa campagne de 2007.
03:18À ses côtés, douze autres prévenus, parmi lesquels Claude Guéant, Brice Hortefeux ou encore Éric Wörth,
03:23un procès qui s'appuie sur dix ans d'une enquête hors normes,
03:2658 demandes d'entraide pénale internationale dans 25 pays,
03:31six juges d'instruction, des dizaines de policiers mobilisés.
03:34Il en ressort la thèse du parquet selon laquelle Nicolas Sarkozy aurait financé sa campagne
03:38avec l'argent du régime de Kadhafi, en échange d'une aide pour aider le dictateur à revenir sur la scène internationale.
03:45Thèse qui semble pourtant fragile, William Molinier.
03:47Oui, à commencer par les innombrables variations de Zia Takedine.
03:5014 versions différentes pour ce sulfureux homme d'affaires franco-libanais par qui l'enquête a démarré.
03:56Avec un chiffre maximal, celui de 400 millions d'euros, le total de l'argent libyen qui aurait financé la campagne selon lui.
04:03Or, et c'est une autre zone d'onde de l'enquête, la justice n'avance, elle,
04:06qu'un montant de 250 000 euros de primes versées en liquide à des salariés de l'UMP.
04:11Où serait donc passé le reste ?
04:13Les comptes en banque de Nicolas Sarkozy, de ses épouses successives et de la succession de sa mère ont été épluchés.
04:19Pour les enquêteurs, il n'y a aucun mouvement bancaire suspect à son sujet, aucun enrichissement personnel.
04:24Enfin, le document central de cette enquête a volé en éclats.
04:27Il s'agit de la note libyenne publiée par Mediapart.
04:30Ce texte attribué au service de renseignement libyen fait état d'un soi-disant accord du clan Kadhafi
04:36à hauteur de 50 millions d'euros pour financer la campagne.
04:39Sauf que ce document n'a jamais été authentifié.
04:42Les enquêteurs ont estimé qu'il existait même une forte probabilité.
04:46Pour que ce soit un faux, le procès de Nicolas Sarkozy et des 12 autres prévenus doit durer jusqu'au 10 avril prochain.
04:52William Molinier du service Police Justice d'Europe 1.
04:54Vous écoutez Europe 1 Matin, il est 8h07.
04:56La coordination rurale va-t-elle bloquer Paris, bras de fer, sur la route, ce matin, entre les manifestants et les forces de l'ordre ?
05:03Et les bonnets jaunes n'ont pas l'intention d'attendre leur rendez-vous fixé à Matignon la semaine prochaine.
05:08Depuis hier, ils tentent d'entrer dans la capitale pour manifester, mais les policiers leur barrent la route.
05:13Bonjour Cyril Delamorinerie.
05:14Bonjour.
05:15Vous êtes en direct d'Orvaux, dans l'Essonne, pour Europe 1, dans une exploitation où s'est réunie une centaine d'agriculteurs,
05:21quadrillés par la police. L'opération Bloquer Paris semble compromise, Cyril.
05:26Oui, je me trouve à côté d'un très grand feu qui a permis aux nombreux agriculteurs présents ici, dans cette exploitation, de rester au chaud.
05:32Il y en a des dizaines autour de moi, bonnets jaunes sur la tête. Certains, eh bien, sont déjà sur leur tracteur, à l'appel de la coordination.
05:38Vous les entendez, à l'appel de la coordination rurale. Le deuxième syndicat agricole français prêt à converger vers Paris.
05:45Mais les forces de l'ordre, vous l'avez dit, sont présentes en nombre.
05:48Des blindés sont arrivées cette nuit, ce qui empêche les agriculteurs de se mettre en route, à la grande déception du porte-parole de la coordination rurale.
05:54Patrick Legras souhaite obtenir des garanties du Premier ministre pour la protection des petits exploitants.
05:59Non seulement on n'est pas assez payé, mais toutes les aides de compensation ont été divisées par deux en dix ans.
06:03Et c'est des collectivités, c'est des industriels, maintenant, qui touchent une grande partie de nos aides.
06:07Vous en avez ras le bol ?
06:08Assez plus que ras le bol, et vous allez voir ce qui va se passer aujourd'hui. Les agriculteurs vont monter sur Paris en grand nombre dans les jours qui viennent.
06:14Voilà, pour l'instant, l'ambiance ici, à Orvaux, dans l'Essonne, est plutôt bon enfant.
06:17Les agriculteurs ne cherchent pas l'affrontement avec les forces de l'ordre, mais ils restent déterminés à monter à Paris en convoi dans leur tracteur.
06:25Merci Cyril de Lamourinerie, en direct d'Orvaux, dans l'Essonne, pour Europe 1.
06:28Attention également, si vous êtes dans le sud de Lyon, les manifestations de la coordination rurale perturbent également la circulation,
06:33en ce lundi de rentrée, notamment aux abords de la N7, à hauteur de Pierre Bénit.
06:37Et puis, vous êtes de plus en plus nombreux à mettre de l'argent de côté, et surtout des sommes de plus en plus importantes.
06:42La moyenne par ménage l'an dernier tenait-vous bien 7300 euros ?
06:46Oui, mais alors comment bien investir en 2025 ? Quels sont les meilleurs placements ?
06:50On vous dit tout sur Europe 1 en partenariat avec le magazine Capital aujourd'hui.
06:54Parmi les placements qui ont le vent en poupe, il y a le bitcoin, encore marginal il y a quelques années.
06:59Il est rentré dans les habitudes des Français, Margot Fauderé.
07:02Premier signe de l'engouement pour le bitcoin, l'envolée du nombre de détenteurs.
07:06Près d'un Européen sur dix possède aujourd'hui des crypto-monnaies, comme le bitcoin ou l'Ether.
07:10C'est deux fois plus qu'il y a deux ans.
07:11Depuis des mois déjà, de nombreuses plateformes proposent des placements en bitcoin.
07:15Mais avec l'élection américaine, les souscriptions se multiplient sur ces portefeuilles,
07:19explique Antoine Fraisse-Soulier de la plateforme Itoro.
07:21Nous en avons un qui est le produit phare qui regroupe les dix plus grosses crypto-monnaies.
07:26Le nombre de souscriptions a été multiplié par quatre à partir du mois de novembre.
07:30Et effectivement, le bitcoin représente 40% du portefeuille.
07:33De plus en plus d'investissements, d'investisseurs et surtout des profils plus variés,
07:36signent de la démocratisation du bitcoin.
07:39Avant, l'investisseur était souvent un jeune technophile.
07:41Aujourd'hui, la base est bien plus large, note Andrea Tueni de Saxo Bank.
07:45On a des investisseurs avec des profits classiques,
07:47de bons pères de famille qui investissent en bourse
07:49et qui aujourd'hui peuvent investir sur le bitcoin à travers des ETF,
07:52ce qui rend du coup l'investissement simple.
07:53Le bitcoin est donc devenu un placement presque comme les autres,
07:56un détail près selon ces experts.
07:58Beaucoup de Français le considèrent encore comme un placement secondaire
08:01et non comme leur premier investissement.
08:03Margot Fauderé du service Économie d'Europe 1.
08:05Merci Fanny Marceau.
08:06Dans un instant sur Europe 1, Sébastien Chenu est l'invité de Sonia Mabrouk.
08:10Bon réveil à vous.