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Sandrine Rousseau, députée Les Écologistes de Paris, était l'invitée de Matthieu Croissandeau dans BFM Politique ce dimanche 5 janvier.

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Transcription
00:00Je me souviens d'avoir discuté avec eux, ils étaient mais exsangues, vraiment ils n'arrivaient pas à vivre de leur activité.
00:07Je suis allée au salon de l'agriculture l'année dernière, j'ai passé une heure avec la coordination rurale.
00:12Ce qu'ils me décrivaient, ce qu'ils m'ont dit de leur situation était une situation de survie, pas de vie.
00:18Ça, oui, c'est une priorité politique, mais pas au détriment de la nature et de la santé, pas au détriment de la biodiversité.
00:26On sait aussi qu'il y a des élections qui vont avoir lieu parmi les syndicats agricoles ce mois-ci, cela peut pousser certains syndicats à faire de la surenchère sociale.
00:33Est-ce que vous pensez que cette colère agricole est aussi en partie instrumentalisée ?
00:38Non, je ne dirais pas ça, surtout que vraiment, quand je rappelle les chiffres, ce n'est pas possible.
00:43On ne peut pas se satisfaire du fait qu'il y ait 35 exploitations agricoles qui ferment par jour.
00:50On ne peut pas, on ne peut pas continuer comme ça, mais par contre, on ne peut pas non plus continuer dans une concentration.
00:56On ne peut pas continuer dans un productivisme de l'agriculture.
01:00On ne peut pas continuer à faire de notre alimentation un produit de spéculation sur les marchés internationaux.
01:06C'est trop dangereux, en fait, pour notre avenir et pour notre planète.

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