La ministre de la Transition écologique s'oppose au transfert de deux orques vers le Japon, invoquant leur santé fragile et des normes de bien-être animal moins strictes qu'en Europe.
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00:00Alors, je me suis opposée au transfert de ces deux orques au Japon pour deux raisons.
00:04La première raison, tout le monde le comprendra, ces deux orques ont une santé fragile.
00:09Le transfert sur des milliers de kilomètres de Marineland jusqu'au Japon présentait un risque important pour leur santé.
00:19Deuxième motif, les parcs japonais ne sont pas soumis aux mêmes exigences que les parcs européens.
00:27Nous avons en Europe une réglementation qui est plus protectrice du bien-être des animaux.
00:33Et pour cette raison, nous avons estimé qu'il y avait des solutions probablement meilleures pour Wiki et Keijo.
00:44Et c'est pour ça que je me suis opposée à ce transfert.
00:47L'hypothèse de l'Espagne, des Canaries, vous semble une bonne hypothèse ou pas ?
00:54Alors ça, c'est Marineland qui nous fera des propositions.
00:57Vous savez qu'aujourd'hui, les équipes de Marineland travaillent à ces différents transferts.
01:02Ce qui est sûr aujourd'hui, c'est que l'hypothèse de transférer ces deux orques dans un sanctuaire n'est pas opérationnelle.
01:10Il n'y a aucun sanctuaire capable d'accueillir des orques dans l'ensemble du monde entier.
01:17Et donc, il faut trouver des solutions qui soient d'autres solutions.
01:23Et nous examinerons en fonction des propositions de Marineland et de la législation en vigueur ce qui peut être fait.
01:29Mais nous avons aujourd'hui une bonne qualité de dialogue avec Marineland.
01:34C'est eux qui sont à la manœuvre et c'est eux qui doivent nous faire des propositions qui respectent la loi sur le bien-être animal.