La brigade "Anne de Kiev" suscite des interrogations depuis son retour de France le mois dernier, où 2 300 des 4 500 soldats qui la composent ont été formés.
## Investigation ouverte
Les enquêteurs ukrainiens ont annoncé, le 2 janvier, le lancement d'une enquête portant sur des abus de pouvoir et des cas de désertions au sein de cette brigade partiellement formée et équipée par la France. Tatyana Sapian, porte-parole du Bureau d'enquête de l'État, a confirmé à l'AFP que les faits rapportés par les médias faisaient l'objet d'une procédure pénale sous les articles relatifs à ces abus et déserteurs.
## Désertions massives
Cette brigade fait l'objet de controverses depuis son retour. Selon le journaliste Iouri Boutoussov, environ 1 700 soldats auraient déserté, majoritairement avant même d'être déployés sur le front, avec 50 désertions se produisant directement pendant leur entraînement en France. Il a critiqué le commandement militaire ukrainien pour sa gestion, affirmant que la formation se déroulait dans un "chaos organisationnel total" et contredisant l'envoi des soldats vers d'autres unités pour compenser des manques d'effectifs.
## Manque d'équipement et pertes
Boutoussov a également révélé que la brigade n'était pas équipée de drones ni d'équipement de brouillage électronique, des dispositifs devenus indispensables dans le cadre du conflit actuel. Il a déclaré que cette négligence envers la sécurité des soldats avait conduit à des pertes significatives dès leurs premières missions. L’enquête se poursuit et il est encore trop tôt pour établir des conclusions, a rappelé Tatyana Sapian.
## Critiques des dirigeants
Les problématiques au sein de la brigade "Anne de Kiev" avaient déjà été mises en lumière par la députée ukrainienne Mariana Bezougla. Celle-ci, connue pour ses critiques acerbes du commandement militaire, avait qualifié cette brigade de "zombie" actuelle, formée davantage pour des raisons de "visibilité". Emmanuel Macron avait rencontré les soldats de la 155e brigade lors de leur formation en France au début d'octobre.
## Investigation ouverte
Les enquêteurs ukrainiens ont annoncé, le 2 janvier, le lancement d'une enquête portant sur des abus de pouvoir et des cas de désertions au sein de cette brigade partiellement formée et équipée par la France. Tatyana Sapian, porte-parole du Bureau d'enquête de l'État, a confirmé à l'AFP que les faits rapportés par les médias faisaient l'objet d'une procédure pénale sous les articles relatifs à ces abus et déserteurs.
## Désertions massives
Cette brigade fait l'objet de controverses depuis son retour. Selon le journaliste Iouri Boutoussov, environ 1 700 soldats auraient déserté, majoritairement avant même d'être déployés sur le front, avec 50 désertions se produisant directement pendant leur entraînement en France. Il a critiqué le commandement militaire ukrainien pour sa gestion, affirmant que la formation se déroulait dans un "chaos organisationnel total" et contredisant l'envoi des soldats vers d'autres unités pour compenser des manques d'effectifs.
## Manque d'équipement et pertes
Boutoussov a également révélé que la brigade n'était pas équipée de drones ni d'équipement de brouillage électronique, des dispositifs devenus indispensables dans le cadre du conflit actuel. Il a déclaré que cette négligence envers la sécurité des soldats avait conduit à des pertes significatives dès leurs premières missions. L’enquête se poursuit et il est encore trop tôt pour établir des conclusions, a rappelé Tatyana Sapian.
## Critiques des dirigeants
Les problématiques au sein de la brigade "Anne de Kiev" avaient déjà été mises en lumière par la députée ukrainienne Mariana Bezougla. Celle-ci, connue pour ses critiques acerbes du commandement militaire, avait qualifié cette brigade de "zombie" actuelle, formée davantage pour des raisons de "visibilité". Emmanuel Macron avait rencontré les soldats de la 155e brigade lors de leur formation en France au début d'octobre.
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00:00La brigade Anne de Kiev suscite des interrogations depuis son retour de France au mois dernier.
00:06Où 23 0045 00 soldats qui la composent ont été formés, les enquêteurs ukrainiens ont annoncé le 2 janvier
00:14le lancement d'une enquête portant sur des abus de pouvoir et des cas de désertion au sein d'eux.
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00:26a confirmé à l'AFP que les faits rapportés par les médias faisaient l'objet d'une procédure pénale.
00:31Sous les articles relatifs à ces abus et déserteurs, cette brigade fait l'objet de controverses depuis son retour.
00:37Selon le journaliste Yuriy Butusov, environ 700 soldats auraient déserté, majoritairement avant même d'être déployés sur le front.
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00:49il a critiqué le commandement militaire ukrainien pour sa gestion,
00:53affirmant que la formation se déroulait dans un chaos organisationnel total et contredisant.
00:58L'envoi des soldats vers d'autres unités pour compenser des manques d'effectifs.
01:02Butusov a également révélé que la brigade n'était pas équipée de drones ni d'équipements de
01:07brouillage électronique, des dispositifs devenus indispensables dans le cadre du conflit actuel.
01:12Il a déclaré que cette négligence envers la sécurité des soldats avait conduit à des pertes significatives dès leur première mission.
01:19L'enquête se poursuit et il est encore trop tôt pour établir des conclusions.
01:23A rappeler Tatiana Sapian, les problématiques au sein de la brigade Anne de Kiev avaient déjà été mises en lumière par la
01:30députée ukrainienne Mariana Bezoula.
01:32Celle-ci, connue pour ses critiques sacerdes du commandement militaire,
01:36avait qualifié cette brigade de zombies actuelle formée davantage pour des raisons de visibilité.
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