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Le député RN des Bouches-du-Rhône Franck Allisio était l’invité de La Grande Interview ce jeudi 2 janvier sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de la corruption d'agents publics à Marseille : «Nous voterons le budget si les lignes rouges sont respectées»

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Transcription
00:00Evidemment qu'en matière d'immigration, quelqu'un qui est un binational qui serait condamné pour trafic de drogue devrait se voir déchu de sa nationalité.
00:10On devrait rétablir, on l'a proposé il y a encore quelques semaines à l'Assemblée nationale.
00:15Par une proposition de loi, M. Retailleau a émis un avis défavorable.
00:20C'était l'expulsion immédiate des délinquants et des criminels étrangers, donc à force de rire, ceux qui sont condamnés pour trafic de drogue.
00:27Il y a aussi au niveau local, même à Marseille, le maire de Marseille, depuis des années, le grand débat de la municipalité socialiste marseillaise, c'est ouvrir une salle de shoot.
00:38Notre débat, c'est doubler le nombre de policiers municipaux, c'est doubler le nombre de caméras de vidéosurveillance, c'est mettre le paquet.
00:47Le maire de Perpignan, Louis Alliot, a déclaré la guerre au trafic de drogue.
00:51C'est un travail de titan. Chaque jour, c'est une petite chose en plus, mais il rend la vie impossible aux trafiquants de drogue et aux trafiquants de drogue au quotidien dans sa ville.
01:01C'est ça qu'il faut faire. C'est un travail de très longue haleine, mais c'est un travail qu'il faut entamer très vite, tout de suite, arriver aux affaires et avec vigueur.
01:10Franck Aliziot, député RN des Bouches-du-Rhône, invité de la grande interview CNews Europe 1 ce matin.
01:15François Bayrou dit ne pas vouloir de grande loi sur l'immigration qu'il juge, je cite, destinée à faire de la communication.
01:24Vous êtes d'accord avec lui ou bien si on veut vraiment faire bouger les choses sur l'immigration, il faut une nouvelle loi ?
01:28Là, typiquement, vous voyez, moi, j'ai un a priori favorable envers M. Rataillot.
01:35On a été dans la même famille politique puisque j'étais à l'UMP pendant plus de dix ans.
01:39M. Rataillot arrive avec des idées claires, une volonté claire, en tout cas avec des mots clairs.
01:45Comment il peut laisser passer ça ?
01:46Il avait dit je vais fixer mes conditions pour rester dans ce gouvernement parce que je ne veux pas faire d'affiguration.
01:51Il avait raison, mais les conditions, c'était quoi ?
01:53La condition, ça devait être cette loi sur l'immigration.
01:56On ne lui demandait pas grand-chose, on lui demandait de remettre sur l'établi la loi que lui-même, il avait écrite lorsqu'il était au Sénat.
02:05Cette loi avait été dénaturée déjà à l'Assemblée.
02:07Ensuite, nous l'avions votée parce que nous considérions que c'était preuve de notre bonne volonté, que c'était déjà un petit pas.
02:12Elle a été encore détricotée par le Conseil constitutionnel et par Emmanuel Macron, via le Conseil constitutionnel.
02:19Il n'en reste rien.
02:20Eh bien, cette loi, ça aurait dû être la condition pour M. Rataillot de rester dans ce gouvernement.
02:25S'il n'y a pas de condition, il n'y a pas de conviction.
02:28C'est ça le problème.
02:29Cette loi, elle est nécessaire.
02:31Elle est nécessaire, donc elle devrait être une condition.
02:33Nous, nous la réclamons et nous la réclamerons d'ailleurs.
02:36Et si elle ne vient pas, ça posera un problème, par exemple, par rapport à la censure.
02:41Pour l'instant, ce n'est pas une exigence, mais ça le deviendra dans les semaines et les mois à venir.
02:45Il faut agir sur l'immigration.
02:47S'il n'y a pas de promesse d'une nouvelle loi sur l'immigration, vous censurez à nouveau ?
02:51Pas immédiatement, mais si ce gouvernement déjà survit plusieurs mois et que dans plusieurs mois, il n'a toujours pas cette loi à l'agenda de l'Assemblée nationale,
03:02oui, ça posera un problème parce que ça voudra dire que cette priorité, qui est celle des Français avant d'être la nôtre, qui est d'abord celle des Français,
03:09n'est pas respectée, n'est pas prise en compte par ce gouvernement.
03:11Ce qui veut dire que vous pourriez voter le budget à condition que les fameuses lignes rouges soient respectées.
03:17Et vous savez que les lignes rouges ont été à peu près respectées.
03:19Nous avions une vingtaine de propositions.
03:21Cette vingtaine, on avait priorisé quatre.
03:23Sur les quatre, donc c'était déjà nous-mêmes, on avait fait un travail de modération.
03:28Il y en a quatre sur lesquelles on ne cèdera pas.
03:31On nous a cédé sur trois, c'est-à-dire on a entendu les Français, puisque nous n'étions que les membres.
03:38Mais il manquait les retraites.
03:38Sur les retraites, voilà.
03:39Et nous, nous ne lâcherons pas sur la protection des retraites et du pouvoir d'achat des retraités.
03:44Donc, si le gouvernement nous entend là-dessus, alors nous ne censurons pas le budget qui arrive.
03:49Nous ne ferons pas de surenchère.

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