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A l’Institut national des langues et civilisations orientales, les étudiants du département d'hébreux sont accusés de complicité avec «l'État génocidaire». Ils dénoncent une école prise en otage par une minorité mais aussi des tensions et des intimidations à leur encontre. L'Inalco cherche à désamorcer.

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Transcription
00:00Au milieu des slogans et des applaudissements,
00:08les étudiants du département d'Hébreu de l'Inalco semblent faire profil bas.
00:12Dans les couloirs, graffiti pro-palestinien appelle au boycott de listes génocidaires,
00:17affiches et pancartes se multiplient,
00:19parents et élèves dénoncent discrimination, pression et intimidation.
00:23Beaucoup d'étudiants aujourd'hui qui apprennent l'hébreu se cachent d'apprendre cette langue-là
00:27tout simplement parce qu'ils savent que derrière, il y aura des organisations,
00:30soit des organisations d'extrême-gauche, soit des organisations pro-palestiniennes
00:33qui exerceront une pression.
00:35Plusieurs plaintes ont été déposées,
00:37mais aucun étudiant n'a souhaité s'exprimer sur la situation.
00:40C'est un vrai système de censure, un système de terreur.
00:42Franchement, c'est un système totalitaire
00:44qui a instauré au sein de l'Inalco, mais pas seulement au sein de l'Inalco,
00:47on a la même chose au sein de Sciences Po à l'époque,
00:49avec des étudiants qui refusaient de témoigner
00:51parce qu'ils savent très bien que s'ils témoignent,
00:53que ce soit à cause d'organisations pro-palestiniennes d'extrême-gauche
00:58derrière, ils auront des problèmes.
00:59Interpellés par les étudiants du département des Breux,
01:02l'Inalco a depuis porté plainte pour provocation à la haine
01:05et violence en raison de l'origine, de l'ethnie ou de la religion.

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