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00:00Musique
00:18Un mois, nous avons reçu la première mouture de la Constitution.
00:24Au moment où nous l'avons reçu, je me portais vraiment mal.
00:30Mais fort heureusement, j'avais suggéré au CTRI et au Président de la Transition
00:41d'écouter les voix discordantes de tous les Gabonais, de toutes les Gabonaises,
00:50d'harmoniser les points de vue et de nous proposer quelque chose de plus acceptable.
00:56Je crois que ce travail a été effectué et qu'aujourd'hui, nous irons au référendum
01:04avec une mouture plus acceptable que celle qui nous avait été présentée
01:13sortie du Conseil Constitutionnel.
01:15Musique
01:18Ceux-là qui, en fait je parle de ces compatriotes-là, qui ont fait en sorte qu'il y ait une nouvelle dynamique
01:26parce qu'on n'était plus suffisamment éclairés dans l'option que nous avions de gêner notre pays.
01:37On a dit tout à l'heure, tellement, il n'est pas que je veux tuer les gens,
01:41ne pas laisser les blesser les autres, il faut revoir, reformer, il faut reformer quelque chose.
01:48C'est l'exemple pour lequel, vous voyez que mon parti, c'est le centre des libéraux réformateurs.
01:56Nous sommes au centre. Le pouvoir du pays est toujours dans un centre.
02:02Nous sommes des libéraux. La liberté existe.
02:07La réforme, elle est comme une canne à sucre.
02:12Quand vous l'avez plantée, elle monte. Au fur et à mesure qu'elle fait du nœud, elle grandit.
02:18On ne peut pas vivre sans ça.
02:20Donc les réformes que nous faisons, les dialogues que nous faisons, c'est dans l'optique d'être ensemble,
02:26de discuter consciemment, de se comprendre.
02:29J'ai bien aimé, j'ai bien assisté, j'ai participé intensement aux travaux qui se sont déroulés.
02:40J'espère que ça continue ainsi, en respectant l'autre, en essayant de quitter les injustices,
02:50en essayant de voler l'autre.
02:53C'est ça qui nous manque un tout petit peu.
02:56J'ai comme l'impression que si tout le monde se met à la tâche, il n'y a pas de raison que ça ne passe pas.
03:02Là aussi, le problème chelou, c'est de savoir se mettre évidemment à la tâche.
03:08La tâche, c'est cet oeil qu'on donne à quelqu'un de faire, par exemple.
03:15Moi, je pense que pour le moment, ça me brasse pas mal.
03:19Le mouvement Concord National a été annoncé, réannoncé en fait, en 2023, mais il existe depuis 2019.
03:29Les statuts sont prêts depuis 2019, sauf que le pouvoir en place à l'époque,
03:35du fait que je venais de démissionner du Parti démocratique gabonais,
03:41n'a pas accepté de me donner le récépissé.
03:44J'ai été reçue par le ministre de l'époque, qui m'a dit que c'était vraiment difficile pour eux
03:50qu'une grande figure féminine du Parti démocratique gabonais décide de partir et de plus, créer un mouvement politique.
03:58Donc, je n'ai pas eu droit au récépissé, encore moins à l'agrément.
04:03Et quand le CTI est arrivé et que j'ai appris que certains partis,
04:08comme celui du Premier ministre Ndong Sima venait de recevoir le récépissé,
04:12j'ai relancé ma demande en espérant que j'aurai enfin cet agrément,
04:20parce que notre mouvement politique vient pour participer à la construction de l'édifice national.
04:27Il ne vient pas en concurrence avec qui que ce soit, mais pour participer à la construction de notre pays.
04:34Réagir à son siège, qui est connu, qui est un siège symbolique,
04:41parce qu'il a abrité la plateforme Actenance 2023.
04:46C'est au sein de ce siège qu'a été choisi le candidat consensuel de l'opposition en août 2023.
04:55C'est au sein de ce siège que nous avons installé le QG,
04:59C'est au sein de ce siège que nous avons installé le QG de la campagne du professeur Ondorsa.
05:08Ce siège est connu, c'est au Bas de Guégué, route des colis postaux, à côté du QG de Champigny.
05:16C'est là-bas le siège de Réagir.
05:20Tout ce qui se fait ailleurs ne concerne pas Réagir.
05:23S'agissant de l'actualité, notamment de la campagne du référendum,
05:29nos procédures internes, nos statuts, nous ont conduit à organiser un conseil national qui a réuni une vingtaine de personnes.
05:37Ce conseil national, qui a été organisé de manière démocratique,
05:42a conduit, par un vote majoritaire, à prendre position en faveur du non.
05:49Et c'est ce que nous faisons en ce moment.
05:52Si vous permettez la métaphore, sur le règne politique gabonais, nous n'avions plus d'adversaire.
05:59Puisque notre adversaire, en tout cas son régime, s'était effondré à la suite du coup de la libération pour certains,
06:08du coup d'État pour d'autres, et du coup d'État démocratique pour moi.
06:12Pourquoi coup d'État démocratique ?
06:14Tout simplement parce que l'intervention des militaires a été sollicitée par tous les Gabonais,
06:19qui attendaient que l'armée prenne ses responsabilités devant la situation politique, économique et sociale du pays qui était devenue chaotique.
06:32Alors je suis donc resté larme au pied, parce qu'il était décent de garder une certaine distance, une certaine pondération.
06:41De nouvelles autorités se mettaient en place.
06:44Elles ne pouvaient pas être tenues pour comptables des errements du passé.
06:47Donc il était de bon à loi de s'abstenir, n'est-ce pas ?
06:52De porter la charge pour les assauts politiciens comme nous l'avons fait par le passé.
06:59Donc j'ai cru devoir observer, attendre, et je crois que depuis que les nouvelles autorités déroulent leurs programmes,
07:08il y a de nombreuses raisons d'en être satisfaits.
07:10Le ROC, comme vous venez de le dire, c'est une organisation qui regroupe en réalité 17 organisations de la société civile gabonaise,
07:26dont beaucoup sont des associations de femmes, de jeunes, mais également des associations qui regroupent des compétences variées à l'intérieur, des expertises diverses.
07:37Et à l'occasion du référendum du 16 novembre, toutes ces associations se sont regroupées avec l'appui du PNUD au plan technique et logistique,
07:52et l'appui du gouvernement japonais au plan financier, et sont donc regroupées pour assurer une observation citoyenne des élections.
08:01Il faut savoir que normalement en matière électorale, les observations nationales sont plus importantes et normalement devraient être plus crédibles que les observations qui viennent d'ailleurs.
08:16Et donc le ROC s'est assigné pour mission d'assurer une observation non partisane, une observation neutre, une observation impartiale, une observation dans la transparence,
08:34et qui vise essentiellement la crédibilité de l'ensemble du processus.
08:38Nous nous sommes retrouvés face à une situation que nous n'avons pas souhaitée, qui était une situation extrêmement difficile,
08:49qui a débuté par l'indisponibilité de notre président, dans des circonstances que tout le monde peut désormais connaître.
08:58Nous avons constaté la démission du vice-président numéro 1, qui était également le vice-président exécutif.
09:06Et dans la foulée, le vice-président numéro 2 également nous a fait part de son désir de retrait.
09:16Autant le vice-président numéro 1 a clairement manifesté et ça nous a signifié sa démission,
09:21le vice-président numéro 2 a demandé à se retirer, par rapport aux circonstances qui ont entouré et qui ont accompagné l'indisponibilité de notre président.
09:31Donc face à cette situation, et nous étions à quelques jours du début du championnat,
09:36il fallait pour le club prendre les décisions qui s'imposent pour pouvoir ne serait-ce que pallier à ce départ-là,
09:46et puis prendre les décisions qui s'imposent pour permettre à l'équipe de ne serait-ce que débuter le championnat.
09:52Donc nous nous sommes réunis en comité directeur extraordinaire.
09:57Au cours de ce comité directeur, tous les membres ont été questionnés sur les décisions qu'il fallait prendre,
10:04et sur les orientations qu'il fallait donner, parce que Monana c'est d'abord une structure,
10:10avant d'être une équipe qui est la vitrine, Monana c'est d'abord une institution.
10:13Nous existons depuis 20 ans, nous avons formé plus de 400 jeunes gabonais en 20 ans, mais ça on reviendra plus tard.
10:21Donc face à la situation, nous avons tous ensemble décliné de grandes orientations,
10:29et nous avons entre nous sondé ceux qui pouvaient ou qui avaient l'ambition d'assumer la charge, d'abord au départ pour expédier les affaires courantes.
10:44La transition est une période très très difficile, parce que le pays est mis au banc des accusés.
10:53Parce que quand on arrive au pouvoir, par une autre voie que par les urnes, au niveau de la communauté internationale,
11:01que ce soit la communauté économique, que ce soit la communauté politique, que ce soit la communauté financière,
11:07on n'est pas regardé d'un bout d'œil, et le pays n'est pas attractif.
11:13Donc c'est une période excessivement difficile.
11:18Je comprends que beaucoup de choses ne peuvent pas se réaliser pendant cette transition,
11:24parce que personne ne veut venir s'installer au Gabon actuellement.
11:28Le risque pays est très élevé.
11:32Les bailleurs de fonds, ceux qui ont l'argent, les entreprises, et tous ceux qui peuvent investir chez nous,
11:38se posent des questions pour savoir comment la transition va se dérouler.
11:43Est-ce qu'elle va respecter le chronogramme ?
11:46Est-ce que la stabilité politique va continuer ?
11:50Qui va diriger ce pays ?
11:52Donc tous ces questions-là font que tout le monde est hésitant.
11:57Et je comprends que dans ce contexte difficile, il y a un certain nombre de faits
12:03qui rendent la vie des populations encore plus difficile.
12:08Vous savez, si vous avez des entreprises qui ne rentrent pas dans un pays,
12:12si vous en avez qui ferment, ou bien qui licencient,
12:18la douleur des Gabonais ne fait qu'augmenter.
12:24Il y a beaucoup d'articles dans ce projet de constitution qui a attiré l'attention des femmes,
12:34parce que nous avons reçu les femmes.
12:36On a fait une séance de travail et nous avons demandé aux femmes, à chacune,
12:43de dire ce qui, dans la constitution, les a le plus marquées,
12:49qui pourrait les amener à voter pour lui.
12:52Il y en a qui ont fait allusion à la suppression du mariage des deux sexes,
13:03de personnes de même sexe.
13:06Vous voyez que le dossier est tellement compliqué, pour moi vous avez du mal à en parler,
13:11parce que ce n'est pas de notre génération.
13:13On reconnaît, moi je suis ouverte d'esprit,
13:17on reconnaît qu'il y a des personnes qui ont des vies différentes des autres.
13:23On le sait, on n'a pas besoin d'en faire une loi,
13:27on n'a pas besoin de le dévoiler dans les constitutions, dans les textes de loi.
13:30Que les gens continuent à mener leur vie, ça se passe dans des coins réservés, cachés,
13:36on n'a pas besoin d'en faire une loi, pour moi.
13:41Je voudrais vous dire, si vous permettez, de redéfinir ce que c'est qu'une constitution.
13:46La constitution, c'est l'organisation d'un pouvoir, un pouvoir public,
13:51qui est fragmenté entre un pouvoir législatif, un pouvoir exécutif et un pouvoir judiciaire.
13:57Le premier édite ou tout au moins propose ce que la population, le peuple veut,
14:03le deuxième exécute la volonté du plus grand nombre,
14:06et le troisième s'assure que les règles qui ont été mises en place et qui sont en rigueur sont bien respectées,
14:13et notamment que les droits fondamentaux et les libertés fondamentales des Gabonais sont respectées.
14:20Cette constitution, donc, satisfait déjà à cette première condition.
14:24On peut observer aussi que les pouvoirs sont bien séparés,
14:28il y a un pouvoir législatif, un pouvoir exécutif et un pouvoir judiciaire.
14:33On peut constater que ces pouvoirs sont équilibrés,
14:36puisque le président de la République a la possibilité, a la faculté d'issue de l'Assemblée
14:43quand celle-ci a la prérogative de démettre de ses fonctions.
14:48Bon, déjà, commençons déjà par le préambule.
14:53Le préambule qui fait l'apologie du coup d'État,
14:57puisque il est maintenant inscrit dans la constitution,
15:01la référence au 30 août, c'est-à-dire le 30 août c'est le coup d'État.
15:07Et en allant plus loin, on met aussi dans la constitution que la fête du 30 août,
15:13enfin la date du 30 août deviendra une fête nationale.
15:16Et maintenant aussi dans les dispositions finales,
15:19on accorde une amnistie aux auteurs du coup d'État.
15:24Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que nous sortons là,
15:27donc, des normes constitutionnelles et démocratiques
15:32pour consacrer désormais le coup d'État comme mode d'accession
15:37au pouvoir.
15:39Alors, si nous le consacrons dans la constitution,
15:42ça veut dire que nous donnons, nous faisons l'appel du pied.
15:45C'est un bol d'air que nous donnons à d'autres bouddhistes,
15:51certainement, qui sommeillent au sein de nos forces de défense et de sécurité.
15:59C'est particulièrement grave et on ne peut pas laisser passer
16:02une telle incongruité.
16:32Comment ça se passe ? Moi, personnellement, je ne dis pas dans ce cadre-là.
16:36Je dis que ce qui est fait est fait, mais c'est à nous de nous organiser
16:39avec tous les autres.
16:41Acceptons qu'il y ait des débats, c'est vrai, mais je refuse qu'il y ait
16:47des débuts mal, je refuse qu'il y ait tout simplement des injustices.
16:52Respectons un petit peu les abonnés dans leur entièreté.
16:56Moi, c'est ce que j'ai toujours dit quelque part.
16:59Quand je vois les collègues passer un peu partout ici,
17:02c'est des maqueregers, c'est des docteurs, je ne sais pas.
17:07C'est bien, mais nous ne sommes pas en faculté.
17:11Nous ne sommes pas aux collègues de l'Élysée où j'étais.
17:16On est avec le peuple, on vit comme les autres.
17:20Ils ont leur façon de voir, et puis on discute ensemble.
17:25Quand on a réussi, on est content.
17:28La certification vient de ça.
17:30Moi, personnellement, je crois qu'on va regarder.
17:35Il y aura des gancements dedans.
17:38Les choses sont difficiles aussi.
17:41Vous prenez un premier ministre ici, c'est un problème peut-être.
17:45On va prendre tel autre.
17:47On m'a dit, il n'est pas chez moi, j'ai beaucoup de cocotiers,
17:52j'ai beaucoup de manguiers, les autres n'ont pas ça.
17:55Je dis non, je n'ai pas ça.
17:56Je n'ai pas ça.
17:58J'ai des gens sérieux.
18:00Et qu'on vous respecte.
18:02Qu'on nous respecte.
18:04Et qu'on ne provoque pas non plus.
18:06Qu'on ne détruise pas l'unité qui est en train de s'affermir.
18:16La première chose que je voudrais dire, très sincèrement,
18:20c'est que je félicite le ministère de l'Intérieur.
18:23Parce que ce n'était pas évident
18:26qu'un tel processus puisse s'organiser dans un laps de temps aussi court.
18:32À peine sorti du dialogue national inclusif,
18:36on s'est attelé à mettre en place le comité chargé de la rédaction de la Constitution.
18:44Immédiatement après, celle-ci a été soumise au Parlement.
18:47Puis le Parlement s'en est saisi, a proposé 800 amendements dont on a parlé.
18:51Le gouvernement et le CTRI à l'heure tous sont retenus.
18:55Et au sortir de ce rassemblement CTRI-Gouvernement,
19:01on a pratiquement immédiatement convoqué le collège électoral.
19:04Et quand je sais que préparer une élection, c'est une opération de longue haleine,
19:11ça ne se fait pas du jour au lendemain, moi je tire le chapeau.
19:14Parce que les dysfonctionnements qu'on a constatés ou regrettés,
19:18il y en avait en définitive très peu.
19:19Parce que les erreurs qui ont été signalées sur France Ville,
19:23les dysfonctionnements qui ont été observés à France Ville ou à Fougamon,
19:27que nous avons relevés dans nos rapports,
19:29nous avons saisi les autorités compétentes très rapidement et on y a rémédié.
19:35Donc en définitive, je tire vraiment le chapeau aux organisateurs de ce scrutin.
19:42Je crois que nous ne sommes pas encore à la fin de la transition.
19:45Je ne voudrais pas ici prophétiser sur ce qui va se passer.
19:50Pour le moment, je crois que ce qu'ils nous ont dit,
19:54c'est qu'ils vont céder le pouvoir à la fin de la transition.
19:58Pour le moment, je pense que c'est l'étape de la constitution qui est là.
20:04On va voir, après la constitution,
20:07je crois que nous allons avoir une nouvelle loi électorale,
20:11savoir comment ces élections seront organisées,
20:15et suivre la suite.
20:17Donc pour le moment, je ne pense pas que ni le président de la transition,
20:22ni le CTRI aient failli à leur engagement.
20:28Nous restons vigilants et nous savons qu'il nous faut d'abord une constitution
20:35et après, on verra le reste des choses.
20:37Il faut dire que M. Hervé-Patrick Opianga, qui est le président fondateur du club,
20:43est l'ordinateur principal et le seul à l'habiliter à l'engager financièrement.
20:49Du fait de son indisponibilité, il ne peut plus l'engager.
20:54A côté de ça, nous n'avons pas accès à nos comptes.
20:59Les comptes du club sont gelés.
21:00Ce qui fait qu'en tant qu'association sportive légalement reconnue
21:04et engagée dans le championnat national de football de première division,
21:08nous bénéficions, comme tous les autres clubs,
21:10de la subvention de l'État qui est estimée à 75 millions.
21:14Mais aujourd'hui, nous ne sommes même pas dans la capacité d'accéder
21:18à ces fonds-là qui sont disponibles sur notre compte.
21:21On ne vient pas seulement dire que Mounana est dans une situation difficile
21:25parce que son président n'est pas là.
21:26Ce qu'on veut aussi dire, c'est que Mounana a des ressources propres.
21:30En dehors de la subvention de l'État, c'est un club qui existe depuis 20 ans,
21:33qui est autonome, sauf qu'aujourd'hui, nous n'avons pas accès à nos fonds.
21:37Mais ça, c'est une question qui pourra toujours être réglée.
21:42Le problème, c'est qu'aujourd'hui, il y a des urgences.
21:45L'urgence, c'est que le club a besoin de vivre.
21:47Nous avons sous contrat aujourd'hui 25 joueurs.
21:51Qui ne sont pas seulement 25 individus, c'est 25 responsables de famille
21:55qui ont des charges.
21:57Nous avons un staff technique.
21:59Ce sont des Gabonais.
22:01Là, je parle de Gabonais.
22:03Nous avons un staff administratif.
22:05Et à côté de ça aussi, nous avons des prestataires, des partenaires
22:08que nous faisons vivre à partir des sollicitations que nous leur faisons.
22:12Comme je vous dis, quand on a 25 maillots qu'il faut faire laver
22:15dans un pressing, c'est la structure d'un jeune Gabonais aussi
22:18qui fait en quelque sorte de la sous-traitance.
22:21Tout ça, ce sont des problèmes qui d'abord concernent Monana,
22:25mais qui après affectent des Gabonais et des familles Gabonaises.
22:33On a beaucoup parlé dans cette constitution aussi de la place de la femme.
22:37Nous sommes sensibles à cela.
22:39Mais ce que je dis au pouvoir en place, c'est que nous y veillerons.
22:43Nous avons voté oui, mais après, on sera là pour veiller.
22:46À ce que notre oui soit concrétisé plus tard par des actes concrets.
22:52Et puis, il y a le fait de la double nationalité pour un président de la République.
22:58Moi, je peux avoir la double nationalité, ce n'est pas un problème.
23:01Mais un président de la République qui a la double nationalité,
23:05il nous expose à la vente de notre pays.
23:09Je m'explique.
23:11Vous êtes président de la République.
23:13Vous êtes président de la République, candidat,
23:17et vous avez une double nationalité.
23:24Financièrement parlant, vous vous ferez aider par l'autre nationalité que la Gabonaise.
23:32Mais qu'est-ce que vous donnez en contrepartie à cette autre nationalité ?
23:36Aujourd'hui, ça ne se voit pas.
23:37Mais demain, pour nos enfants, on risque d'avoir des présidents de la République
23:44qui sont de couleurs complètement différentes du Gabon.
23:47Je prendrai un exemple.
23:49On peut avoir demain un candidat chinois qui pourrait passer
23:53parce qu'il aura rempli le Gabon de milliers de Chinois qui auront la double nationalité.
23:58C'est un exemple comme ça. Je n'ai rien contre les Chinois.
24:01C'est un pays que j'aime beaucoup, mais il fallait donner un exemple.
24:03Et puis il y en a d'autres.
24:05Il y a beaucoup d'autres articles qui ont plu aux femmes
24:08et qui m'ont amenée à dire oui.
24:14Je dois d'abord préciser que l'enveloppe à coller qui existe au Gabon
24:21a été mise en place en 2006.
24:23Ça a été mis en place en 2006 pourquoi ?
24:26C'est parce que toutes les élections qui avaient eu lieu auparavant,
24:29les hommes politiques avaient pris l'habitude de demander à leurs fidèles
24:35de leur apporter les bulletins rejetés.
24:38Et donc, le premier bureau de la Sénat auquel j'appartenais,
24:44sous la présidence de René Abuguela,
24:48nous avons imaginé ces dispositifs qu'on appelle enveloppe à coller
24:51pour éviter que les électeurs aient de nouveau à se justifier au sortir des urnes.
24:56Et donc, en créant l'enveloppe à coller, il y avait une partie vote et une partie poubelle.
25:02Mais en réalité, ça ne se fait plus comme ça nulle part.
25:07Il faut qu'on le sache au Gabon.
25:09On ne fait plus des bulletins multiples pour le même siège.
25:13On fait un bulletin unique avec les noms de tous les candidats sur le même bulletin.
25:18Ça fait des économies de papier en termes de candidats,
25:21ça fait des économies d'enveloppe parce qu'on n'a plus besoin d'enveloppe.
25:23Le bulletin unique, on le plie, on le met dans l'urne, un point c'est tout.
25:28Et donc, il est grand temps, de mon point de vue, que le Gabon s'arrime à cela.
25:33En ce qui concerne l'écart des lecteurs,
25:35là également, je me dois de féliciter le ministère de l'Intérieur
25:38qui, avant le scrutin référendaire de samedi,
25:43avait fait de très grosses annonces pendant plusieurs jours
25:48en indiquant les pièces qui étaient nécessaires pour participer au vote.
25:53Ce qui veut dire que les électeurs n'étaient plus forcément obligés
25:57d'aller chercher la carte des lecteurs.
25:59Quant au cas des lecteurs qui sont restés dans les bureaux de vote,
26:03je l'ai dit à un moment,
26:05c'est simplement que l'enrôlement n'a pas été opéré en amont de ces référendums
26:11et que les listes électorales en question sont des listes
26:15qui, de mon point de vue, sont déjà probablement obsolètes.
26:18Alors, commençons par la séparation des pouvoirs.
26:20Mais cette séparation des pouvoirs, elle n'existe pas.
26:24Elle n'existe que dans l'esprit des partisans du Oui.
26:27Nous n'avons jamais eu autant de concentration des pouvoirs
26:32entre les mains du président de la République.
26:35Le président de la République, il est chef de l'État.
26:40Il est chef du gouvernement.
26:45Il est chef des administrations civiles et militaires.
26:50Il est le chef suprême des forces de sécurité et de défense.
26:55Il est président du conseil.
26:57Il préside le conseil suprême de la magistrature.
26:59Mais il le préside réellement
27:01parce qu'aucun magistrat, surtout dans un certain rang,
27:04ne peut être nommé sans l'accord du président de la République.
27:07C'est une pratique que nous connaissons bien.
27:10Contrairement à ce que quelqu'un a dit,
27:13il ne vient pas là comme un président du conseil d'administration.
27:16Il ouvre la séance, il laisse les gens débattre
27:20et la séance est finie.
27:22Le président de la République a un pouvoir
27:25lors du conseil supérieur de la magistrature.
27:28Il faut encore ajouter
27:31que le président de la République est le détenteur exclusif du pouvoir,
27:36le détenteur exclusif du pouvoir exécutif.
27:40Il est en même temps aussi le seul qui détermine
27:43et conduit la politique de la nation.
27:46Ça fait trop de pouvoirs entre les mains d'immortels
27:51immortels illimités par des capacités cognitives.
27:55Même dans une journée de 24 heures.
27:59Même si on enlevait les heures de sommeil,
28:03c'est trop de pouvoirs entre les mains d'un individu
28:06qui peut tomber malade,
28:08qui peut être indisponible pour différentes raisons.
28:10Je ne parle pas de l'issue suprême.
28:14Nous avons connu dans notre pays
28:16l'expérience du président Omar Bongo Ndimba,
28:18qui était malade et qui ne gouvernait plus le pays.
28:21C'est d'autres personnes maintenant qui gouvernaient en son nom.
28:25Nous avons connu l'expérience d'Ali Bongo
28:29qui, à partir du milieu de son deuxième mandat,
28:34est tombé malade, gravement malade.
28:37Et c'est d'autres personnes, et nous le savons tous,
28:39qui gouvernent maintenant le pays.
28:44Il faut défendre ce concept
28:45et que ce soit l'idée de tout le monde
28:49qui est privilégié,
28:51qui est privilégié de quelque chose.
28:54Il ne faut pas imposer
28:56parce que vous avez quelque chose d'autre.
28:59Laissez-les travailler,
29:01discutons ensemble,
29:03une consensus se dégage,
29:06nous ferons du travail.
29:08Le corps de travail sera très bien,
29:10à partir de ce moment.
29:12Si les institutions sont bien mises en place,
29:13si les textes légaux sont bien pris,
29:20je pense que ça va y aller.
29:22Les dialogues, les colloques.
29:25Il faut qu'on fasse un colloque pour le Gabon.
29:30Qu'est-ce qu'on fait du Gabon, notre pays ?
29:34Qu'est-ce qu'on fait ?
29:36On fait tellement de dialogues,
29:38on fait tellement de conférences, on fait ceci.
29:40Mais on oublie l'essentiel,
29:41c'est le pays qu'on appelle le Gabon,
29:44cette terre-là.
29:46Qu'est-ce qu'on a fait ?
29:48Pourquoi il n'y a pas des débats
29:51sur ce qui nous coûte le plus cher,
29:54le Gabon ?
29:56Aller vers le Hautogoui,
30:00les gens ont envoyé notre pays
30:03dans les espaces.
30:05Aller vers le Mikambo,
30:07vous trouvez,
30:09aller vers l'Itam,
30:11quelque part.
30:13Mais, comment on appelle ça ?
30:18On appelait ça Mbagné.
30:21Mbagné n'avait pas une affaire comme ça.
30:23Mais le pétrole, il est où ?
30:25On fait quoi ?
30:27Là aussi, il faut qu'on sache,
30:29se mettre d'accord,
30:31qu'on appelle tout le monde.
30:33Parce que le pays, c'est le nôtre.
30:36C'est lui.
30:38On n'en parle jamais bien, très bien.
30:40On n'a pas d'autrui, sauf,
30:43la boue magique qui s'appelle le Gabon.
30:46Qu'est-ce qu'on a fait ?
30:48Et que Dieu nous fera un jour.
30:50Là, nous serons tranquilles.
30:52Les agresseurs rentreront.
30:55Les docteurs rentreront.
30:57Le pétrole nous d'accord aussi.
30:59Un pays en développement comme le nôtre,
31:02on voit des éminents personnalités,
31:07qu'on met à la porte tranquillement.
31:10Pour rien.
31:12C'est pas beau.
31:14Il y a des mesures.
31:17Je ne sais pas si je m'explique très bien.
31:20Je vous dis la vérité.
31:22C'est un point important.
31:24Qu'est-ce que vous faites du Gabon,
31:26vous les journalistes ?
31:28Quelle notion vous donnez pour qu'on puisse achever ?
31:33Il faut supprimer cette déportation
31:37ou ce transfert d'électorat
31:39pour plusieurs raisons.
31:41C'est devenu même un marché,
31:44c'est devenu un commerce.
31:46Les Gabonais, il faut développer chez eux
31:48l'amour de la patrie,
31:50l'amour pour le Gabon.
31:52L'amour pour le Gabon va les amener
31:54à comprendre qu'ils ne travaillent pas pour eux,
31:56mais ils travaillent pour la nation,
31:58pour les enfants de demain,
32:00pour leurs enfants, leurs petits-enfants.
32:02Donc, il y a des gens
32:04qui en font un fonds de commerce.
32:06J'ai 1000 personnes.
32:07Vous allez où vous voulez.
32:09On les paye, 10.000 francs chacun,
32:11ou 5.000, je ne sais pas.
32:13On déporte tout cet électorat
32:15à l'intérieur du pays.
32:17Le vote se passe tant mieux que mal.
32:19Et ces gens reviennent dans leur ville d'origine,
32:21là où ils habitent.
32:23Mais là où ils ont voté,
32:25il n'y a plus personne après
32:27pour travailler, pour la contrer.
32:29Il faudrait que le pouvoir en place
32:31arrête le système de déportation des électeurs.
32:33Il faut qu'on vote là où on habite.
32:35Parce que c'est là où on habite
32:37et c'est le problème de tous les jours.
32:39Par exemple, dans le mouvement
32:41Concord National, je voudrais des jeunes
32:43qui habitent des quartiers,
32:45qui aiment leur quartier
32:47et qui veulent défendre leur quartier
32:49parce qu'il n'y a pas de caniveau,
32:51parce qu'il n'y a pas de route,
32:53parce qu'il n'y a pas suffisamment
32:55de centres professionnels.
32:57Là, oui, il faut voter là où vous habitez
32:59parce que c'est là où vous défendez
33:01vos intérêts.
33:03Mais on vous ramasse,
33:05permettez-moi l'expression,
33:07on vous a payé.
33:09Mais après, quand on vous a payé,
33:11ne revenez plus voir les personnes
33:13pour dire qu'on n'a pas de travail.
33:15Puisque pour voter,
33:17on vous a payé déjà.
33:19Vous venez demander quoi après ?
33:21Vous avez été payé parce que vous avez donné
33:23votre voix quelque part.
33:26Aujourd'hui,
33:28nous sommes incapables
33:30de régler la question de la SG.
33:33Ici, à l'antenne,
33:35je crois que vous avez des difficultés
33:37avec les émissions,
33:39parce que vous ne savez pas
33:41à quel moment
33:43l'électricité
33:45ne sera plus ici.
33:47Aujourd'hui, dans les quartiers,
33:49les Gabonais ont des problèmes
33:51à avoir de l'eau.
33:53Ça, c'est une priorité.
33:56Sur toute l'étendue du territoire national,
33:58les Gabonais ne savent pas
34:00comment se soigner.
34:02Et si la Namges vient
34:05à tomber,
34:07je crois que la priorité
34:09du Gabon,
34:11sur laquelle le gouvernement
34:13devait vraiment regarder,
34:15c'est cette question d'énergie,
34:17cette question d'eau,
34:19cette question de santé,
34:23ou des questions
34:25d'entretien routier.
34:27Aujourd'hui,
34:29j'ai suivi
34:31le ministre de l'Intérieur.
34:33Les Gabonais ne peuvent pas
34:35aller dans l'eau de qualité
34:37parce que nous sommes
34:39en saison de pluie
34:41et que la plupart
34:43de nos routes
34:45sont impraticables.
34:47Moi, à l'appel du gouvernement,
34:49j'aurais vraiment
34:51essayé
34:53de m'occuper des urgences
34:55pendant cette période
34:57de transition,
34:59parce que des urgences,
35:01il y en a.
35:04On ne gagne rien.
35:05Donc, nous, on a fait des sacrifices
35:07pour la grandeur du Gabon.
35:09Ce qu'on demande aujourd'hui,
35:11c'est d'être accompagnés
35:13par tous les passionnés du football,
35:15par l'État gabonais même,
35:17pour permettre à ce peuple-là de survivre.
35:19C'est d'abord pour les jeunes Gabonais,
35:21parce qu'aujourd'hui,
35:23nous avons dans nos effectifs
35:25des jeunes Gabonais
35:27qui sont encore plus talentueux
35:29que ceux qu'on a aujourd'hui
35:31en équipe nationale.
35:33Donc, pour le bien du Gabon,
35:35il vaut mieux d'être écoutés
35:37et d'aider à pouvoir pérenniser
35:39leurs activités
35:41pour nourrir le vivier
35:43de notre football.
35:45Un projet de constitution,
35:47et surtout pour le référendum,
35:49il me paraît,
35:51je dis même indécent,
35:54que le Premier ministre
35:56et le gouvernement
35:58qui organisent en même temps
36:00les élections
36:02fassent ouvertement campagne
36:03pour le vif.
36:05Il aurait été plus correct
36:07que le gouvernement
36:10se place dans une position
36:12de neutralité.
36:14C'est indécent.
36:16Alors, le gouvernement,
36:18vous savez, il gère l'administration,
36:20il gère le personnel de commandement,
36:22il gère les gouverneurs,
36:24il gère les préfets, etc.,
36:26les sous-préfets,
36:28il gère les délégués spéciaux.
36:30Donc, l'implication du gouvernement
36:31c'est qu'il a conduit
36:33ses différents acteurs locaux
36:35à travailler sur le terrain
36:37en faveur du vif.
36:39Et je dis, c'est bien,
36:41c'est vraiment,
36:43ce sont des signes,
36:45des mauvais signes précurseurs
36:47de la future gouvernance
36:49post-transition qui nous attend.
36:51Nous avons eu des avis différents,
36:53nous nous sommes confrontés,
36:55nous avons été confrontés
36:57les uns aux autres,
36:59chacun avec ses arguments.
37:01La démocratie avait dit,
37:03rendu son verdict,
37:05les urnes avaient parlé,
37:07le judas était sous nos yeux,
37:09l'heure n'était plus aux divisions,
37:11l'heure était au rassemblement
37:13de tous les gabonais,
37:15que je salue,
37:17autant ceux qui ont soutenu le non
37:19que ceux qui ont soutenu le oui,
37:21que je félicite pour leur participation,
37:23pour les arguments,
37:25pour la pertinence de leur raisonnement,
37:27les uns comme les autres,
37:29et que maintenant,
37:31nous allons mutualiser nos forces,
37:34additionner nos énergies
37:36pour trouver la voie
37:38que nous souhaitons pour notre pays,
37:40afin que celui-ci brille de mille feux
37:42parce qu'il est promis
37:44au plus bel réussite.
37:46Donc c'est ça que j'ai voulu dire,
37:48après l'élection,
37:50les gabonais doivent se rassembler.

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