• il y a 4 jours
Au programme de cette édition, retour sur l’autre fiasco d’Emmanuel Macron, la diplomatie. Alors que des transformations mondiales majeures se profilent, la gestion des relations étrangères par Paris conduit le pays dans une véritable impasse.

Nous reviendrons ensuite sur la situation politique en Espagne dans le cadre de nos bilans de l’année 2024.

Et enfin des nouvelles du gouvernement avec le revenant Gérald Darmanin qui rejoue la partition sécuritaire de Nicolas Sarkozy 20 ans après.

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00:00Nous sommes à un tournant décisif pour TV Liberté.
00:03Sans votre soutien immédiat, c'est l'ensemble de nos projets vitaux qui risquent de s'arrêter.
00:08Ce vendredi, il nous manque, en gros, 15% du financement de TVL pour 2025.
00:13On peut y arriver, c'est réalisable, mais cela reste néanmoins une somme importante,
00:18importante pour nous, car ce montant correspond, écoutez bien, à 20 minutes.
00:2220 minutes de programme sur le service dit public, payé directement avec nos impôts.
00:28Madame, Monsieur, il nous reste 4 jours.
00:31Chaque euro donné jusqu'au 31 décembre nous permet de continuer à informer, sensibiliser
00:36et agir pour les causes qui vous tiennent à cœur.
00:39Grâce à vous, nous avons déjà accompli de grandes choses, mais l'urgence est là.
00:43Faites un don maintenant et devenez un acteur du changement majeur qui va s'opérer en France demain,
00:48comme aux États-Unis aujourd'hui.
00:50L'extinction de la presse conformiste et politiquement correcte au profit de la presse alternative.
00:56Le processus est en marche.
00:57Alors, merci, merci de croire en nous.
01:28Madame, Monsieur, bonsoir.
01:35La une de cette édition retour sur l'autre fiasco d'Emmanuel Macron, la diplomatie.
01:39Alors que des transformations mondiales majeures se profilent,
01:42la gestion des relations étrangères par Paris conduit le pays dans une impasse.
01:47Nous reviendrons ensuite sur la situation politique en Espagne
01:50dans le cadre de nos bilans de l'année 2024.
01:52Et enfin, des nouvelles du gouvernement avec le revenant Gérald Darmanin
01:57qui rejoue la partition sécuritaire de Nicolas Sarkozy 20 ans après.
02:05Emmanuel Macron n'a pas seulement plombé la politique nationale,
02:08il a aussi s'abordé la diplomatie qui faisait naguère la fierté de la France.
02:12Parmi ces terrains de saccage privilégié, la question ukrainienne, le point.
02:17Une montre cassée donne l'heure deux fois par jour.
02:19La diplomatie d'Emmanuel Macron, elle, se trompe tout le temps.
02:23Et c'est sans doute la guerre en Ukraine qui aura permis à Jupiter
02:25de s'épanouir dans une destruction méticuleuse du poids de la France sur la scène internationale.
02:31Capable de dire tout et son contraire, le chef du « en même temps »
02:34sera bien sûr parfois parvenu à faire des sorties rationnelles,
02:37comme lorsqu'il déclarait qu'il ne fallait pas « humilier la Russie ».
02:40Des propos qui laissaient toutefois entendre qu'Emmanuel Macron
02:43pénètre à évaluer son petit impact face au monde au regard de l'ours russe.
02:48Dans ce cadre, loin de la figure d'un Napoléon
02:50dont il aura voulu à un temps singer la posture face à Vladimir Poutine à Versailles,
02:54Emmanuel Macron aura réussi la prouesse d'apparaître aussi agressif que faible.
02:59Bien loin des moyens de ses ambitions, difficiles à saisir,
03:02le président français s'est davantage construit
03:04comme un supplétif des néo-conservateurs américains plus royalistes que le roi.
03:09De quoi décrédibiliser la parole de Paris,
03:11comme l'a rappelé très récemment Sergei Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe.
03:15« Nos collègues français se sont adressés à nous par des canots fermés.
03:19Allez, établissons un dialogue sur la question ukrainienne.
03:22D'ailleurs, sans l'Ukraine.
03:24Juste un dialogue sur la question ukrainienne
03:28en violation du principe de l'Occident qui ne cesse de répéter
03:31pas un mot sur l'Ukraine sans l'Ukraine.
03:34Eh bien, nous n'avons pas refusé.
03:36Nous ne refusons pas les contacts.
03:37Nous sommes à l'écoute.
03:39Mais en même temps, parallèlement à cela,
03:42la France est le principal initiateur de l'envoi de troupes
03:45de soi-disant maintien de la paix en Ukraine.
03:48Elle forme des unités de combat, des forces armées ukrainiennes sur son territoire
03:52et déclare directement qu'il est nécessaire de continuer de pilonner la Russie
03:57pour s'assurer que l'Ukraine arrive aux négociations
04:01à partir d'une position plus forte.
04:03Eh bien, vous savez, ce genre de comportement ambigu
04:06ne nous incite pas à prendre au sérieux ce qui se passe
04:09à l'initiative de nos collègues français. »
04:12Décrédibilisation totale de la parole française, donc.
04:16Naguère puissance d'équilibre,
04:17depuis l'arrivée à l'Elysée d'Emmanuel Macron,
04:19Paris n'a eu de cesse de s'engouffrer dans des postures.
04:23On se souvient dans ce cadre la séquence surréaliste du président français
04:27mettant en scène devant des caméras de télévision
04:29sa conversation téléphonique avec Vladimir Poutine
04:32devant des conseillers enchantés par l'exercice.
04:36Le rejet presque viscéral du président pour la renormée des relations internationales,
04:40matérialisé en supprimant le corps diplomatique,
04:43s'est soldé par un désaveu total sur la planète.
04:47Le dernier ministre des affaires étrangères français
04:49qui aura laissé sa marque, Dominique de Villepin,
04:52le confesse d'ailleurs avec déception.
04:54« Nous voyons notre pays s'effacer de la carte internationale.
04:57On a des changements majeurs qui se produisent en Europe, en Ukraine.
05:01Nous sommes peut-être en bonne forme pour organiser une photo en marge de Notre-Dame,
05:05mais nous ne comptons pas. »
05:07Une France ruinée qui ne compte plus
05:09et qui aura été conduite dans une véritable impasse diplomatique par Emmanuel Macron.
05:13Une impasse qui aura tôt fait de se transformer en cercueil
05:16pour notre pays si l'arrivée de Donald Trump réastaure la paix en Ukraine,
05:20tandis que Paris reste campée sur les positions belliqueuses
05:24que même Washington aura abandonnées.
05:30Le socialiste Pedro Sanchez tient toujours la barque du gouvernement espagnol,
05:34malgré les scandales de corruption et le séparatisme catalan.
05:38Le bilan de l'année par Nicolas Delambertori et Nicolas Klein.
05:42Depuis l'été 2023, le socialiste Pedro Sanchez,
05:46qui préside le gouvernement d'Espagne depuis 2018,
05:49fait office de véritable survivant politique.
05:51Pour rappel, Sanchez était parvenu à la surprise générale
05:55à maintenir à un niveau élevé le parti socialiste ouvrier espagnol
05:59lors des législatives de juillet 2023,
06:02durant lesquelles son parti avait terminé au coude à coude avec le Parti populaire.
06:06Problème, ni l'alliance du Parti populaire et des nationalistes de Vox d'un côté,
06:11ni l'alliance des socialistes et de la gauche radicale de l'autre
06:14n'avaient de majorité absolue à eux seuls.
06:17Ce sont donc les partis autonomistes et séparatistes basques et catalans
06:22qui se sont retrouvés en position de faiseurs de roi
06:24et ont ainsi négocié chèrement leur soutien à Pedro Sanchez,
06:28notamment sur la question de l'amnistie des séparatistes catalans,
06:31qui avait organisé le référendum portant sur l'indépendance de la Catalogne en 2017.
06:36Il doit donc constamment négocier, non seulement avec ses alliés de coalition,
06:41mais aussi avec toute une série de partis régionalistes, voire franchement séparatistes,
06:47qui posent des conditions toujours plus importantes
06:50et qui ont leur propre agenda idéologique et politique.
06:54Je pense en particulier aux formations indépendantistes catalanes
06:58comme Ensemble pour la Catalogne, à droite, ou la gauche républicaine de Catalogne,
07:03qui cherchent à avancer, chacune à sa manière, vers la sécession de la Catalogne
07:08et qui, dans tous les cas, demandent des concessions toujours plus importantes à Pedro Sanchez.
07:13On voit notamment le cas de Carlas Puzdaman, l'ancien président régional catalan
07:17qui avait fui la justice espagnole en 2017 à l'issue de l'organisation d'un référendum séparatiste illégal,
07:23qui, depuis son exil auto-imposé de Waterloo en Belgique,
07:29ne cesse d'exiger de Pedro Sanchez diverses concessions,
07:32par exemple le transfert des compétences en matière migratoire au gouvernement régional catalan,
07:38ou encore l'application pleine et entière de l'amnistie que Pedro Sanchez avait enclenchée de façon très polémique
07:45au cours de l'année 2023, à la fin de l'année 2023,
07:48l'amnistie en faveur des anciens dirigeants séparatistes catalans responsables du référendum de 2017.
07:53Cette amnistie qui n'est toujours pas pleinement appliquée,
07:56notamment parce que la justice espagnole fait valoir qu'elle ne peut pas s'appliquer à certaines personnes
08:02ou à certains chefs d'accusation, comme dans le cas du détournement de fonds ou des accusations de terrorisme.
08:08Il s'agit donc d'une année politique compliquée pour Pedro Sanchez,
08:12et elle est encore plus compliquée parce qu'il lui-même et ses proches sont cernés de toutes parts,
08:18si j'ose dire, par la justice, à la suite d'enquêtes judiciaires
08:23qui se concentrent sur des accusations de corruption présumée,
08:28de détournement de fonds présumé, de trafic d'influence présumé.
08:32La femme de Pedro Sanchez, Begoña Gómez, est dans le collimateur de la justice,
08:36mais c'est aussi le cas de son frère.
08:38Par ailleurs, le retour de la crise migratoire en Espagne pointe le bout de son nez,
08:42en particulier dans les parties les plus excentrées du territoire espagnol.
08:46Après le coup d'arrêt marqué par la pandémie de Covid-19,
08:51les nouvelles routes migratoires ont repris de plus belle,
08:55en particulier vers la ville autonome espagnole de Ceuta,
08:59qui se situe dans le nord du Maroc, qui est enclavée dans le nord du Maroc,
09:02et vers l'archipel des Canaries, qui est un archipel espagnol,
09:06mais situé au large du Maroc là aussi.
09:09Ce sont des routes relativement anciennes, mais je dis qu'elles sont nouvelles
09:12parce qu'elles se sont réactivées non seulement après la pandémie de Covid-19,
09:17mais aussi après une légère accalmie au moment de la grande crise migratoire,
09:21vers la Grèce notamment, en 2015-2016.
09:24Les autorités de Ceuta et les autorités canariennes
09:27sont absolument dépassées par l'ampleur des événements,
09:29et Petro Sánchez a tout le mal du monde à réduire ses flux migratoires,
09:34mais aussi à répartir les mineurs non accompagnés
09:38qui se trouvent actuellement à Ceuta ou aux Canaries,
09:41à les répartir dans d'autres régions d'Espagne.
09:43C'est une réclamation à la fois des autorités de Ceuta et des Canaries,
09:46qui ne peuvent plus assurer l'hébergement de ces mineurs non accompagnés
09:51tant qu'ils sont nombreux.
09:52Mais d'un autre côté, bon nombre de régions espagnoles gouvernées par la droite
09:57ne veulent pas de cette répartition ou montrent de très grandes réticences.
10:01Malgré ces importantes difficultés politiques et migratoires,
10:04l'Espagne se porte par ailleurs plutôt bien,
10:07en particulier en comparaison de la France et de l'Allemagne.
10:11Bien que toujours élevée, le taux de chômage a diminué,
10:14étant désormais aux alentours de 11%.
10:16Par ailleurs, bien que l'exception ibérique relative au marché européen de l'énergie
10:21se soit terminée il y a un an,
10:23l'Espagne bénéficie toujours de tarifs énergétiques très réduits.
10:26Bien que cela génère d'autres difficultés,
10:28il semblerait que la stratégie espagnole d'investir dans les panneaux solaires
10:32se soit avérée judicieuse dans un pays particulièrement ensoleillé.
10:36Enfin, le tourisme est toujours en pleine expansion,
10:39l'Espagne étant toujours plus proche de détrôner la France
10:42au rang de première destination touristique du monde,
10:44même si cela génère des problématiques de sur-tourisme
10:47dont se plaignent un certain nombre d'Espagnols.
10:49Quant à la croissance, elle est plutôt bonne,
10:51même si le phénomène contemporain de l'apparition d'inégalités croissantes
10:55frappe désormais aussi massivement nos voisins d'outre-Pyrénées.
10:58En clair, malgré ces difficultés,
11:01l'Espagne semble se porter relativement bien
11:04à contre-courant du reste du continent européen.
11:10Comme un air de déjà-vu,
11:11le nouveau ministre Gérald Darmanin multiplie les déplacements
11:15depuis son arrivée à la justice.
11:16Derrière la frénésie sécuritaire se cachent,
11:19pas très habilement, ses ambitions pour 2027.
11:22J'ai une première proposition à faire.
11:23Je propose que dans le cas des violences sexuelles aggravées,
11:26des féminicides qu'on a du mal évidemment à résoudre
11:29dans notre pays, qui est un drame,
11:31que les gardes à vue puissent aller jusqu'à 72 heures.
11:33Une proposition choc, un plateau télévisé
11:36et un SAV sur les réseaux sociaux.
11:38Jeudi, le nouveau garde des Sceaux, Gérald Darmanin,
11:41a profité du journal de 20 heures sur TF1
11:43pour présenter un ensemble de mesures
11:46et mimer la fermeté comme un autre petit bonhomme.
11:48Il le faisait déjà il y a 19 ans.
11:50Après avoir affirmé vouloir nettoyer les prisons mercredi,
11:53le nouveau ministre de la Justice a précisé son propos,
11:56affirmant qu'il faudra désormais faire des opérations place nette
12:00dans les centres pénitentiaires,
12:02notamment pour priver les détenus de leur téléphone.
12:05Le ministre a également rappelé que des détenus
12:07poursuivaient leur trafic depuis les prisons
12:09et même que certains commanditaient des assassinats.
12:12C'est à se demander ce que fait la police.
12:15Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur de 2020 à 2024,
12:19a également estimé que le problème de la justice
12:21résiderait dans sa lenteur.
12:23C'est en effet une part du problème
12:25et le garde des Sceaux se dit favorable à ce que les peines de prison
12:28soient prononcées et immédiatement exécutées.
12:32Caressant les magistrats dans le sens du poil,
12:34en affirmant qu'ils font un travail formidable,
12:37ces mêmes magistrats qui s'acharnent sur des militants nationalistes
12:40et libèrent des violeurs de jeunes filles,
12:42Gérald Darmanin suggère de construire
12:44des centres de détention à taille plus humaine,
12:46avec des gens qui font quelques mois de condamnation
12:49et qu'on ne mélange pas avec ceux qui font 15 ans
12:51pour des peines plus graves.
12:53Le ministre n'invente rien,
12:55de telles initiatives ont déjà été évoquées,
12:57mais elles coûtent cher.
12:58Les contribuables n'ont pas envie
13:00de payer des Airbnb pour des trafiquants de drogue
13:02et surtout le budget de son ministère
13:05ne devrait pas le permettre.
13:07Ajoutons à cela le fait que sa présence au ministère
13:10pourrait ne durer que quelques semaines
13:12et vous pouvez vous poser des questions
13:13sur la viabilité des propositions,
13:15même en imaginant que la démarche aboutisse
13:18et que le gouvernement tienne,
13:20il sera peu évident de mettre cela en ordre de marche
13:22d'ici la fin du quinquennat.
13:25Le sommet du sketch ministériel
13:27réside probablement dans la fameuse proposition
13:29de garde à vue de 72 heures
13:31pour les violences sexuelles aggravées,
13:33une mesure que le ministre défend
13:35en affirmant que ce délai permettra de,
13:37je cite,
13:38« mettre en protection la femme qui a été menacée,
13:41violentée et agressée ».
13:43Ce type de garde à vue
13:44ne serait donc applicable qu'aux hommes,
13:47ce qui constitue une rupture
13:48alors qu'en principe les citoyens sont égaux
13:50devant la loi.
13:51L'ancien maire de Tourcoing surfe ici
13:53sur la vague du procès de Mazan
13:55qui a fait de la victime une icône,
13:56comme tout le monde a pris l'habitude de le répéter
13:58sans vraiment s'interroger.
14:00En son temps, le ministre de l'Intérieur,
14:01Nicolas Sarkozy,
14:02avait légiféré sur les chiens dangereux
14:04dans la foulée d'une série de faits divers
14:06impliquant de tels animaux.
14:08De la même manière, Gérald Darmanin
14:10utilise le fait divers de Mazan
14:12pour modifier ou en tout cas pour tenter
14:14de modifier la législation.
14:16Cette incontinence législative
14:18très circonstanciée pour les besoins de l'avènement
14:20d'un seul homme
14:21contrevient à la culture législative française.
14:24La loi en France a normalement
14:25un caractère général et impersonnel,
14:28mais le nouveau ministre de la Justice
14:29n'a pas de formation de juriste.
14:32Résolument tourné vers 2027,
14:33Gérald Darmanin devrait être le plus médiatique
14:36des ministres de ce gouvernement
14:38en attendant la censure.
14:43Et passons à présent à l'actualité en bref en France.
14:49On prend les mêmes et on recommence.
14:51En 2025, comme pour les deux années précédentes,
14:54la taxe foncière va augmenter.
14:56Une habitude acquise depuis l'enfumage
14:58de la suppression de la taxe d'habitation
15:00pour les résidences principales
15:01qui s'est finalement reportée
15:03sur cette autre taxe concentrée sur les propriétaires.
15:07La hausse devrait toutefois être
15:08un peu plus contenue que précédemment,
15:10puisqu'après les 7% en 2023
15:12et les 4% en 2024,
15:14elle devrait cette fois être autour d'1,7%,
15:17soit plus haut que l'inflation,
15:18prétendument autour de 1,3%.
15:20Bien sûr, ces chiffres sont une moyenne,
15:22car les maires sont libres
15:24d'augmenter leur taux communal.
15:25À Nice en 2024,
15:27Christian Estrosi avait ainsi augmenté
15:29de près de 22% la taxe foncière.
15:33Le suspect de l'affaire Morgane
15:34maintenu en détention provisoire,
15:36Adrien G, 21 ans,
15:38soupçonné de soustraction de mineurs et de viols,
15:41s'est vu refuser la demande de remise en liberté
15:43par la cour d'appel de Rennes.
15:45Écroué le 12 décembre dernier,
15:47après que la collégienne de 13 ans
15:48avait disparu pendant plus de deux semaines,
15:50le suspect explique qu'il n'a fait aucun mal à Morgane.
15:54La jeune fille raconte pour sa part
15:56qu'il l'aurait frappé sur la tête
15:57quand elle se serait plainte d'avoir faim
15:59et affirme qu'elle n'était pas libre
16:00de sortir de la chambre du suspect
16:02qu'il avait enfermé.
16:03L'homme, passé par l'hôpital pour des soins psychiatriques,
16:06faisait déjà l'objet de poursuites
16:08pour soustraction de mineurs
16:09sur une autre adolescente de 14 ans.
16:13Le SOUC s'invite à Lyon.
16:14Jeudi, des heurts ont éclaté Place Bellecour
16:17alors qu'un influenceur du nom de Hachemy
16:19avait annoncé un cache-cache géant dans la ville
16:22avec 100 000 euros de cadeaux à la clé.
16:24Alors que le premier événement de ce type,
16:26organisé à Bruxelles le 23 décembre dernier,
16:28avait terminé en émeute,
16:29la préfecture du Rhône a fait interdire le rassemblement
16:32redoutant un trouble à l'ordre public.
16:35Une annulation que le Hachemy en question
16:37a annoncée sur les réseaux sociaux.
16:39Un arrêté préfectoral a été posé contre ma venue à Lyon
16:44dans le cadre du Hachemy Tour.
16:47La ministre m'a appelé personnellement sur mon téléphone
16:51pour me convaincre de ne pas y aller.
16:54Actuellement, près de 6 000 personnes
16:56sont dans le centre-ville de Lyon
16:58alors que je n'ai donné aucun lieu de rendez-vous.
17:02L'équipe, malheureusement aujourd'hui,
17:05je ne pourrai pas venir vous régaler sur Lyon.
17:07Ce n'est pas moi, vous me connaissez,
17:08moi je m'en fous, je serai venu.
17:10Près de 400 fans de l'influenceur
17:12étaient toutefois déjà sur les lieux
17:14provoquant des mouvements de foule
17:15et exigeant même l'intervention des forces de l'ordre.
17:23L'actualité internationale en bref.
17:27La Palestine, le Liban, la Syrie et maintenant le Yémen.
17:30Un raid israélien avisé jeudi
17:32des sites contrôlés par les rebelles houthis au Yémen
17:34dont l'aéroport de Sanaa
17:36où se trouvait le patron de l'Organisation mondiale de la santé.
17:39Des frappes qui ont fait au moins six morts selon les insurgés.
17:42Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres,
17:45a déploré l'escalade des affrontements entre les deux camps.
17:48L'armée israélienne a confirmé ces raids
17:50qu'elle dit mener contre des cibles militaires
17:52en réaction aux attaques répétées des houthis
17:54qui contrôlent une partie du Yémen
17:56et qui apportent leur soutien à la Palestine
17:58dans ce qui est appelé par l'Iran
17:59l'axe de la résistance.
18:01Au total, six personnes auraient été tuées à l'aéroport
18:03dans la région de Odeida.
18:05Dans l'ouest du Yémen, une centrale électrique
18:07aurait aussi été touchée par des frappes.
18:10Hauts troubles en mer baltique.
18:12Mercredi, une panne d'un câble sous-marin électrique
18:14entre la Finlande et l'Estonie est survenue
18:16engendrant une enquête pour sabotage aggravé.
18:19La police finlandaise suspecte le pétrolier Eagle S
18:22d'être impliqué dans l'incident
18:24et a arraisonné ce navire.
18:26Celui-ci se trouve au large de Port Kala
18:29à environ 30 kilomètres de la capitale Helsinki.
18:32Le bateau en question bat pavillon des îles Kouk
18:34dans le Pacifique et est en provenance de Russie.
18:38Le navire est suspecté par les autorités finlandaises
18:40de faire partie d'une flotte fantôme russe
18:42qui, selon l'Union européenne, menacerait la sécurité
18:45et l'environnement, tout en finançant le budget de guerre
18:47de Moscou.
18:48En novembre, deux câbles de télécommunication
18:51avaient déjà été rompus dans les eaux territoriales suédoises
18:54en mer baltique.
18:55Mais les suspicions s'étaient alors portées
18:57vers un bateau battant pavillon chinois, le Yipeng 3.
19:01Traversée mortelle en Australie,
19:03deux marins sont morts jeudi lors de la course à voile
19:05Sydney-Aubart dans deux accidents distincts.
19:09Des vents violents ont soufflé durant cette course
19:11qui se déroule en même temps que le Vendée Globe.
19:13Les deux membres d'équipage ont été heurtés
19:15par la baume de leur bateau
19:17dans cette course de plus de 1000 kilomètres
19:19qui relie Sydney à Aubart sur l'île de Tasmanie
19:22en passant par le détroit de Bass.
19:24Le navire favori de la course, le Comanche,
19:26a par ailleurs, lui, été contraint à l'abandon.
19:29Et déjà 16 abandons ont été déplorés
19:31sur 104 navires participants.
19:33La course continue néanmoins.
19:35Un seul bateau français a déjà remporté
19:37cette course, le Pendwick 3,
19:39avec un certain Eric Tabarly en 1967.
19:43La crise touche aussi les croûtes.
19:45Le marché des enchères d'œuvres d'art est en berne.
19:47Et cela à quelques exceptions près.
19:49Un rapport publié en octobre par la foire Art Basel
19:51et la banque UBS
19:53estimait qu'au premier semestre de l'année
19:55les ventes des maisons Christie, Sotheby's,
19:57Philips et Bonhams
19:59avaient chuté de 26%
20:01par rapport à l'exercice précédent
20:03qui n'était déjà pas fameux.
20:04Un ajustement qui s'expliquerait
20:06par des acheteurs américains dans l'expectative
20:08en pleine année d'élections
20:10et une demande chinoise qui évolue
20:12et se détourne un peu des œuvres vendues
20:14par les maisons occidentales.
20:16Les cotes des œuvres d'artistes comme
20:18Jeff Koons ou Jean-Michel Basquiat
20:20sont ainsi en forte baisse,
20:22témoignant peut-être aussi de la faim
20:24et d'un prix fou entourant des œuvres
20:26dont la beauté ne saute pas forcément aux yeux.
20:28Le lait et surtout l'absurde ont néanmoins
20:30encore de beaux jours devant eux,
20:32en témoigne la vente le 20 novembre
20:34d'une banane scotchée à un mur
20:36avec un ruban adhésif argenté
20:38pour près de 6 millions d'euros.
20:42Ce soir, un zoom avec le journaliste
20:44Yann Valry sur son ouvrage
20:46Breizh Info, 11 ans de combat médiatique.
20:48Samedi, Élise Blaise reçoit
20:50Michel Fise qui dresse le portrait
20:52d'Emmanuel Macron dans son ouvrage
20:54Un président anormal.
20:56Et dimanche, terre de mission,
20:58il vous reste jusqu'au 31 décembre
21:00pour faire un don défiscalisable
21:02pour l'année 2024 pour TV Liberté.
21:04Merci d'avance, c'est la fin de cette édition.
21:06Bonne fin de semaine à tous et à lundi.

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