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Près de deux semaines après le cyclone Chido, certains habitants ont décidé de reconstruire leur maison sans attendre l’aide de l'État. Des habitations fragiles, principalement situées dans les bidonvilles.

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Transcription
00:00Utiliser ce qu'il reste pour tenter de reconstruire.
00:04Plus de dix jours après le passage du cyclone Chido,
00:07certains tentent de rebâtir leurs habitations avec les moyens du bord.
00:11Vous avez les habitants qui ramassent des tôles passées par là
00:15pour reconstruire les bangars, les logements fragiles.
00:19Donc on voit les gens qui ramassent des tôles qui sont tombées,
00:22des places qui sont tombées, des coupes qui sont tombées
00:24pour reconstruire par exemple les habitations de fortune.
00:29Pour François Nouchet, difficile de parler de reconstruction,
00:32alors que l'île manque toujours des produits de première nécessité.
00:36On parle d'abord du constat, du constat le tout,
00:39dans les maisons pour voir d'abord ce qui se passe,
00:41avant de parler de la reconstruction.
00:43Et reconstruction avec quel budget ?
00:45Depuis douze jours, Antua s'éclaire à la bougie
00:48et vit dans des conditions difficiles.
00:50Et pourtant, elle estime que sa situation n'est pas la plus dramatique.
00:54Moi j'habite à Ovalon,
00:56c'est vrai qu'ici par rapport à d'autres endroits c'est mieux,
01:00mais déjà qu'ici c'est catastrophique,
01:04je ne dis même pas par rapport aux autres.
01:07Par exemple les collines, les bidonvilles,
01:09je sais que c'est dix fois plus pire qu'ici.
01:11Attendu à Mayotte dès ce dimanche,
01:13le Premier ministre François Bayrou estime que la reconstruction de l'île
01:17pourra se faire dans un délai de deux ans.

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