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Jonathan Siksou, écrivain, s’exprime sur le vandalisme d’une école à Beauvais : «On laisse infuser cette culture du saccage».

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Transcription
00:00Déjà, revoir l'excuse de minorité, réviser l'excuse de minorité dans certains cas bien précis et effectivement se livrer à des actes de décivilisation tels que le saccage d'une école, la destruction d'un lieu d'enseignement, pourrait être l'un des délits qui lèverait l'excuse de minorité pour cela, pour justement marquer fortement les esprits de ceux qui commettent ce type de saloperies et marquer également les esprits de tous les autres.
00:29Pour montrer que, effectivement, quand l'État veut défendre ses piliers, il est en mesure de le faire. Là, c'est la porte ouverte à tout ce qu'on veut. Et ce n'est pas le premier acte, malheureusement.
00:40Il y a plus d'un an, les émeutes dites pour Naël, souvenez-vous, là où on rajoutait de l'inexcusable à l'inadmissible, c'est qu'il vous avait eu des quartiers entiers.
00:49On parlait en début d'émission de Politique de la Ville des quartiers entiers qui avaient été ravagés alors qu'ils avaient été refaits.
00:55Vous avez eu des écoles, vous avez eu des bibliothèques qui ont été pillées et incendiées, plutôt saccagées, même pas, ils n'ont pas piqué les bouquins, ils les ont brûlées.
01:02Donc, si vous voulez, on laisse infuser cette culture du saccage qui devrait être proprement intolérable et se donner les moyens de contrer l'intolérable.
01:16Or, selon toute vraisemblance, tant mieux si on les retrouve, mais ils auront quoi, ces gamins de 15 ans ?
01:24Sous-titrage Société Radio-Canada

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