Une voiture a percuté la foule rassemblée sur le marché de Noël de Magdebourg ce vendredi 20 décembre. Le dernier bilan fait état d'au moins deux morts, selon Reiner Haseloff, le ministre-président de la région de Saxe-Anhalt.
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00:00Bonsoir Gabriel, merci d'être avec nous. Vous avez un chalet dans ce marché de Noël qui a été attaqué ce soir et votre chalet se situe même dans la rue où la voiture a percuté la foule.
00:13Je rappelle le bilan, il y a au moins 60 blessés et 2 morts. Gabriel, qu'avez-vous vu et entendu de ce qu'il s'est passé ce soir aux alentours de 19h ?
00:25J'ai entendu un grand bruit d'abord. Je savais que c'était quelque chose de tragique qui se passait, mais j'étais surpris bien sûr.
00:37On m'a dit qu'il y avait une attaque comme ça et qu'il fallait nous mettre en sécurité.
00:46Et puis ensuite, après un certain temps, on s'est dit que le danger n'était plus là. Donc on a commencé à ressortir et voir la situation, comprendre ce qui s'était passé.
01:02Vous avez vu les blessés, on imagine, les dizaines de blessés ?
01:12Oui, tout à fait. J'ai dû marcher dans la même direction que le fourgon ou que la voiture qui a été utilisée. C'était un moment vraiment traumatisant.
01:28J'ai été dans les brigades des pompiers volontaires il y a quelques années et mes instincts personnels se sont mobilisés. D'un coup, j'ai voulu aider les gens, mais quand même, j'étais choqué.
01:44C'est comme si mon esprit s'était déconnecté à ce moment-là.
01:48La question qu'on se pose ce soir quand on voit l'ampleur du bilan, plusieurs dizaines de blessés, au moins 70, disent les autorités locales, et deux morts, c'est comment cette voiture a pu entrer sur ce marché de Noël, foncer dans la foule ?
02:03Vous, personnellement, qu'avez-vous vu du dispositif de sécurité qui entourait ou non ce marché de Noël ?
02:11Il y avait beaucoup de sécurité, beaucoup de mesures.
02:20C'est-à-dire, Gabriel ?
02:23Il y avait des pavés, des blocs qui empêchaient les voitures de passer, il y avait des barrières.
02:34C'était un environnement sûr. La police était là au cas où il fallait stopper quelqu'un qui voulait passer.
02:46Je ne pensais pas que Magdeburg soit une ville si importante pour être une cible.
02:58Il y a des années, j'aurais dit que ces mesures de sécurité, on n'en a pas besoin.
03:06Tous ces plots, tout ça.
03:09Parce que Magdeburg, c'est tout petit.
03:11Mais maintenant, je suis choqué.
03:14Ce qui nous a frappés, c'est terrible.
03:18Je suis très triste.