Le journaliste Vincent Roy affirme que le militant propalestinien, Elias d'Imzalène, condamné par le tribunal correctionnel de Paris à cinq mois de prison avec sursis pour provocation publique à la haine, après son appel à mener «l'intifada» dans la capitale, mène un combat politique et idéologique contre la France. «Monsieur Imzalène sait ce qu'il dit, et il sait où il le dit».
Category
🗞
NewsTranscription
00:00M. Himzalen sait ce qu'il dit et sait où il le dit.
00:05Il le dit dans un pays qui manifestement n'a pas la main assez ferme, c'est intolérable.
00:10Il faut concevoir que nous avons sur notre territoire des gens qui n'aiment pas notre pays,
00:17qui n'aiment pas leur pays et qui mènent dans ce pays une sorte de combat d'ordre politique, spirituel,
00:27vous l'appelez comme vous voulez, mais c'est un combat.
00:30Et ce combat est extrêmement violent.
00:32Vous avez vu la provocation.
00:33Dès lors qu'il est sorti du tribunal, il est rentré dans un restaurant, pas n'importe lequel,
00:38on ne va pas citer de marque, mais pas n'importe lequel.
00:40Tout le monde l'aura compris, il est rentré dans un restaurant, a demandé une note et l'a intitulé de sa note,
00:47c'est intifada, ça veut dire qu'il recommence et qu'il recommencera.
00:51Pourquoi ? Parce qu'il mène un combat et il sait dans le même temps qu'il ne risque pas grand-chose.
00:56Car quand bien même son sursis serait levé, s'il prend derrière un an de prison ou un an et demi,
01:03il sait qu'il ne les fera pas, car à moins de deux ans, ses bracelets électroniques...
01:06Non, ce n'est pas moins de deux ans maintenant, c'est moins d'un an.
01:08Moins d'un an. Donc s'il prend un an, par exemple, ferme, il sait qu'il ne les fera pas puisque ce sera un bracelet électronique.
01:13Donc il sait que tout cela est très long.
01:16Et pendant ce temps-là, comme on disait dans les films muets, et là ce n'est pas un film muet,
01:21c'est même un film violemment parlant, comme on disait dans les films muets,
01:26il peut continuer ses provocations multiples et variées.
01:30Alors évidemment, un jour ça s'arrêtera, mais encore une fois, je vous le dis,
01:33pendant ce temps-là, il faut admettre les dégâts qui sont faits.