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00:00L'année 2024 se termine et franchement, on n'est pas mécontent.
00:03Entre la victoire du JRN aux élections européennes,
00:05le coup de poker de la dissolution
00:07et la censure du gouvernement de Michel Barnier,
00:09tous les ingrédients étaient réunis pour une année explosive.
00:13L'occasion inespérée pour certains responsables politiques
00:16de briller, de se démarquer
00:17ou tout simplement de continuer leur lancée.
00:19Voici donc les très attendues révélations politiques du HuffPost
00:23pour l'année 2024.
00:24Le premier prix revient à Marine Tornelier.
00:32La secrétaire nationale des écologistes
00:33a fait parler d'elle tout l'été.
00:35Avec sa célèbre veste verte,
00:36elle s'est imposée comme une figure de proue
00:38du nouveau Front populaire.
00:39Elle a participé à toutes les négociations,
00:41s'est montrée tantôt émue,
00:43puis un, atterrée et deux, extrêmement en colère,
00:46tantôt agacée par la droite et l'extrême droite.
00:49Le lundi matin, non mais vous en fait,
00:51je pense que vous avez assez entendu,
00:52si vous voulez parler, il fallait venir au débat.
00:54Jusque-là connue dans les seuls cercles militants,
00:56l'élue d'opposition à Hénin-Beaumont
00:58a montré qu'elle avait la trempe
00:59d'une grande dirigeante politique.
01:00Son credo ?
01:01Ne jamais dire du mal de ses partenaires,
01:03construire l'union pas à pas.
01:05Une stratégie qui lui a permis de faire oublier
01:07la campagne calamiteuse des Européennes
01:09où la candidate qu'elle soutenait, Marie Toussaint,
01:11n'a fait que 5,5%.
01:15Pour l'histoire, on remet le prix à
01:17Michel Barnier.
01:19Le premier ministre le plus âgé de la Ve République
01:22est aussi le plus éphémère.
01:24Le 4 décembre, il a été renversé
01:26par une motion de censure de l'Assemblée nationale
01:28après avoir engagé sa responsabilité
01:30et celle de son gouvernement
01:31sur la loi de financement de la sécurité sociale.
01:33En trois mois à Matignon,
01:35Michel Barnier n'aura eu le temps de lancer
01:37aucun chantier d'ampleur.
01:38Charge à son successeur, François Bayrou,
01:40de tenir plus longtemps dans ce paysage politique miné.
01:45Dans la catégorie à suivre,
01:47le grand gagnant est
01:49Bruno Retailleau.
01:50Depuis le mois de septembre,
01:51impossible de passer à côté du très bruyant
01:53ministre de l'Intérieur.
01:55La politique, ce sont les convictions,
01:57c'est pas la tambouille politicienne.
01:59Vive la France !
02:01Vous ne connaissiez peut-être pas avant,
02:03mais depuis qu'il a été nommé,
02:04cet ancien proche de François Fillon
02:06et de Philippe de Villiers
02:07multiplient les prises de position très à droite.
02:09Je pense que l'immigration n'est pas une chance.
02:11Bruno Retailleau, catholique revendiqué,
02:13est en bonne place pour devenir
02:15l'homme fort de la droite dans les années à venir.
02:17Certains lui prêtent même des intentions
02:19pour l'élection présidentielle.
02:22Dans la catégorie meilleure entrée en politique,
02:24la grande gagnante est
02:26Lucie Castet.
02:27Le moment est grave, mais je pense qu'un espoir est levé.
02:29Je suis prête, nous sommes prêts.
02:31Si on avait évoqué son nom en début d'année,
02:33vous n'auriez évidemment pas su de qui on parlait.
02:35Défenseuse de l'accès au service public,
02:37Lucie Castet a fait irruption dans la vie politique
02:39au mois de juillet, au moment où le Nouveau Front Populaire
02:41cherchait un candidat ou une candidate
02:43à proposer pour Matignon.
02:45C'est elle qui a fait le lien
02:47entre les quatre forces de gauche et permis
02:49de sortir de la guerre des chapelles.
02:51Finalement, Emmanuel Macron ne l'a jamais appelée.
02:53Mais nul doute qu'elle saura rebondir.
02:55Son nom restera comme celui
02:57de la société civile attachée à l'union de la gauche.
02:59Et aux prochaines élections, ça pourrait être
03:01précieux.
03:03Dans la catégorie what the fuck,
03:05le prix est décerné à
03:07Amélie Oudéa Castera.
03:09Tout le monde a gardé en mémoire la polémique
03:11sur ses enfants inscrits à l'école privée Stanislas,
03:13temple de l'entre-soi,
03:15alors qu'elle était ministre de l'Education nationale.
03:17On habitait rue Stanislas,
03:19scolariser nos enfants
03:21à Stanislas était
03:23un choix de proximité.
03:25Chaque jour, ou presque, cette proche d'Emmanuel Macron
03:27a fait parler d'elle, en remettant une pièce
03:29dans la machine à buzz. Impossible aussi
03:31d'oublier l'image de sa baignade dans la Seine,
03:33en amont des Jeux Olympiques. Dans une eau marron,
03:35en combinaison de bain, la ministre
03:37a réussi à glisser.
03:43Plus de gags que de mal.

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