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Alors que le président de la FFF Philippe Diallo a annoncé vouloir réformer le format de la Coupe de France, Jérôme Alonzo, ancien joueur et chroniqueur à l'Equipe de Greg, a tenu à clamer son amour pour cette compétition.

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Transcription
00:00La Coupe de France, c'est une part très, très importante de votre carrière.
00:03Moi, je suis vraiment, et je vous le dis sincèrement, venu au foot pour ça.
00:07Mes premières émotions de gamin, quand j'allais voir mon équipe du FC Antibes jouer contre Fréjus, Saint-Raphaël, Toulon,
00:14on partait en bus voir et puis après, à la télé, mon premier Bastia Saint-Étienne en 81.
00:19Et puis après, quand je l'ai joué...
00:21Il faut rappeler aux plus jeunes qu'en 81, voir un match de foot à la télé, c'est jamais...
00:25C'est des émotions, je vous assure que je pourrais en parler des heures avec vous,
00:30parce que j'ai beaucoup plus d'émotions en Coupe qu'en Championnat.
00:33C'est une aventure humaine exceptionnelle.
00:35J'ai eu la chance de jouer dans des clubs, en plus, où il y avait une vraie culture,
00:38que ce soit l'OM, que ce soit Saint-Étienne, que ce soit Paris, où il y avait une culture Coupe de France très, très forte.
00:43Et à Paris, quand on les gagne dans les années 2000, rappelez-vous, à l'époque, Paris ne gagnait pas tant de trophées que ça.
00:47Mais il y avait toujours cette culture Coupe de France au PSG qui était extraordinaire.
00:52Et mes défaites en finale, par exemple...
00:54Vous avez quoi ? Disputé quatre finales ?
00:55Oui, quatre finales. Enfin, on les partage entre Lionel Uthizi et moi, au gré du championnat.
01:03Donc, on changeait, mais mes deux défaites...
01:07Deux victoires, deux défaites.
01:08Contre Auxerre à la 93ème minute et contre Lyon en prolongation.
01:13Moi, souvent, je dis qu'une défaite fait plus de mal qu'une victoire fait de bien.
01:17Et c'est vrai que la sensation désagréable, elle dure beaucoup plus longtemps, en fait.
01:20Et je vous assure que c'est des défaites qui me réveillent encore la nuit, 20 ans après.
01:24C'est des choses qui sont fantastiques. Il ne faut pas y toucher, M. Diallo.
01:30Il ne faut pas y toucher.
01:31On manque de culture dans le football français, même dans le sport français, un peu.
01:35Et la Coupe de France, c'est une culture.
01:38Au contraire, il faut garder ça, il faut l'achérir, il faut l'améliorer, peut-être, l'aménager, peut-être, sûrement.
01:46Mais son essence même, il ne faut pas la toucher.
01:48Je vous en supplie, il ne faut pas la toucher.
01:50Et tous les joueurs de foot qui ont eu la chance de la jouer et de la gagner ou pas, d'ailleurs, vous diront la même chose que moi.
01:54C'est une aventure humaine exceptionnelle et c'est une de mes plus belles émotions en tant que joueur.

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