• hier
Transcription
00:00L'Arizona, on en est où maintenant ?
00:02Alors on a eu des avancées un peu variables, puisqu'il y a une période où ça a bien avancé et puis ça a rejeté je dirais.
00:08Là je crois qu'on est reparti sur quelque chose de positif.
00:11En tout cas, on a beaucoup de dossiers qui sont en train d'être passés en revue.
00:16Alors je ne vais plus me risquer nécessairement à faire un pronostic, mais ça avance, ça avance.
00:22Il y a toujours l'ambition de travailler ensemble.
00:24On a quand même passé en revue par exemple un dossier emploi de façon assez positive, constructive.
00:29Il reste un gros morceau sur une série de mesures fiscales.
00:33Donc c'est évident qu'il reste des difficultés devant nous, mais objectivement ça progresse.
00:38Est-ce que ça progresse assez vite ? Je pense qu'il va peut-être falloir un peu accélérer le rythme,
00:43parce que c'est vrai qu'on rentre déjà dans un certain niveau de détails.
00:49Donc ce sera un accord de gouvernement, quoi qu'il arrive, qui de toute façon sera plus précis,
00:53plus détaillé, plus clair aussi sur les réformes que l'accord du gouvernement précédent
00:58qui finalement a été négocié en très très peu de temps.
01:00Ici c'est clair...
01:01Ici on prend le temps en tout cas.
01:02Oui, mais quand il va sortir au moins, la feuille de route sera claire
01:06et ne devra plus, comme sous le gouvernement précédent,
01:09être systématiquement renégociée au sein du gouvernement.
01:12Parce que ça c'est un des grands problèmes.
01:14Et pourquoi la Vivaldi n'a pas fonctionné ?
01:16Parce qu'en fait, à chaque fois, les lignes étaient...
01:18Vous savez, dans la Vivaldi, la ligne A disait qu'il fallait faire blanc,
01:22la ligne B disait qu'il fallait faire noir,
01:24et C disait que si ça ne marche pas, on pourrait peut-être faire gris.
01:27Et donc à l'arrivée, tout était tout le temps renégocié.
01:30Ici, on est vraiment sur quelque chose de plus clair,
01:33mais c'est vrai que je souhaiterais quand même qu'on puisse finaliser
01:35pour la fin de l'année, Noël éventuellement.
01:38C'est dans dix jours.
01:39Si on veut faire ça en dix jours, c'est clair qu'il va falloir peut-être
01:43brusquer quelques peu les choses.
01:45Il y a certains partenaires qui veulent continuer à négocier un peu plus longuement.
01:48Je ne pense pas que c'est indispensable, parce que tout est déjà sur la table.
01:51Alors justement, on avait critiqué plusieurs choses.
01:53Il y avait la méthode de Weaver.
01:55Il y avait la frilosité d'un certain partenaire, de Vaureuil, pour ne pas les citer.
01:59Par exemple, prenant ces deux points précis, est-ce que les choses ont changé ou pas ?
02:03Non mais alors, critiquer la méthode de Weaver, ça n'a pas beaucoup de sens.
02:07Franchement, la méthode, elle est plutôt extrêmement sérieuse.
02:10Tout est là depuis le début, mais à un moment donné,
02:13vous ne pouvez pas forcer non plus des gens à discuter, à faire des compromis.
02:17Je pense que la formation a aussi été polluée, tout d'abord par les élections communales,
02:23où là, objectivement, on a perdu du temps,
02:26parce que pour le confort de l'un de l'autre, il a plutôt été question
02:30de ne pas trop avancer durant cette période-là.
02:34Et puis après, il y a eu toute une série de petites considérations
02:37qu'on peut regretter, mais qui en tout cas existent.
02:40Mais bon, la méthode n'a pas fondamentalement changé.
02:45Moi, on travaille avec quelqu'un qui est solide, qui a des bonnes équipes.
02:50Donc objectivement, je ne pense pas qu'il y ait un grand problème.
02:53Le deuxième point, oui, est-ce que Vorreuth était dedans ou pas dedans ?
02:57Ça, ça a été un débat pendant un certain temps.
02:59J'ai l'impression en tout cas qu'ici, les cinq parties qui sont autour de la table
03:03sont pleinement dedans.
03:04C'est peut-être ça qui explique d'ailleurs que ça avance.
03:07En tous les cas, on est dans un travail où, fatalement,
03:10on n'est pas toujours d'accord sur tout.
03:11Mais on a retrouvé un caractère constructif, c'est-à-dire que
03:14plutôt que de donner chacun son point, on essaye d'aller vers la solution
03:18de compromis qui permet à chacun de pouvoir avancer,
03:21sans tomber non plus dans le consensus mou.
03:23Parce que ça, ça doit être une ligne de ce gouvernement.
03:25La ligne de ce gouvernement, ça doit être des réformes claires.
03:28Il ne faut pas faire du chèvre-choutiste, parce qu'aujourd'hui,
03:32notre pays a besoin d'une orientation claire et que la ligne du gouvernement
03:36soit aussi lisible pour les entreprises, pour nos concitoyens,
03:39pour les marchés financiers.
03:41Donc ça, c'est aussi un des éléments de grande différence avec le gouvernement précédent.
03:46Avec Bardo-Weaver, Premier ministre ?
03:48Avec Bardo-Weaver, Premier ministre, je pense qu'il a le profil
03:53qui permet de rassembler tout le monde autour de la table.
03:56Donc effectivement, ça ne fait pas longtemps.
03:57Et avec Georges-Louis Boucher dans ce gouvernement ?
03:59Ça, on verra. On verra en temps voulu.
04:01Je pense qu'une des formules possibles pourrait être,
04:05mais je ne peux pas m'engager pour les autres,
04:07que par exemple, l'ensemble des présidents montent dans le gouvernement.
04:09Ça serait aussi une différence par rapport à la Vivaldi,
04:12parce que la Vivaldi, on s'est quand même retrouvé dans un gouvernement
04:15où la plupart, ou en tout cas tous ceux qui l'avaient négocié,
04:19ne se retrouvaient pas dans le gouvernement.
04:21Et donc, on avait des coups de fil à Tempestif ?
04:23Exactement, parce que tout le monde ne se souvenait pas
04:26ou ne savait pas de quelle manière on était arrivé à certains compromis,
04:29certaines conclusions.
04:30Donc voilà, ça pourrait être une formule.
04:32En tout cas, à titre personnel, je n'exclus rien à ce stade.
04:36Mais je l'ai dit, le parti, c'est quelque chose qui est extrêmement important,
04:39parce que mon ambition, c'est aussi d'ancrer durablement l'EMR
04:43comme un grand parti populaire.
04:45Ça veut dire qu'il y a un travail à faire pour fidéliser ce nouvel électorat,
04:49pour faire en sorte que partout où on a progressé sur des territoires
04:53où on était moins forts, comme Liège,
04:55où ça a été vraiment un très grand succès,
04:57l'ENO, sur des grandes villes comme Charleroi, Mons,
05:01où on a eu des progrès importants,
05:03et bien que ça puisse être des progrès durables
05:06et que ce soit le début de nouvelles étapes
05:08où on continue à s'ancrer et à être durablement
05:11la première force politique francophone.

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