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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 13/12/2024.

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Sport
Transcription
00:00Générique
00:16C'est l'équipe du soir, bonsoir à tous et bienvenue mes amis.
00:20Pas de finale pour les Bleus de Sébastien Gardier ou à l'Euro.
00:23Les Bleus, huitième match et première défense contre le Danemark 24 à 22.
00:28Nous allons analyser le match avec tous nos spécialistes de hand.
00:32Présentation, le Président et le Chef Chaudard, Sébastien Tarrago.
00:35Bonsoir Président, bonsoir Président.
00:37Ça va ?
00:38Oui.
00:39Un beau plateau.
00:40C'est vrai ?
00:41Oui, franchement ça va.
00:42Enfin...
00:43Ça va.
00:44Non, ça va.
00:45Ce soir c'est soirée hand et soirée bûcheron avec la chemise de bûcheron du Président
00:48et la chemise du bûcheron du Gaugui.
00:50Mais bonsoir Monsieur bûcheron numéro deux.
00:52Bonsoir mémé, je ne suis pas encore au niveau du Président
00:54mais je suis content du casting présidentiel ce soir.
00:56Ah c'est vrai ?
00:58Toujours proche du Président.
00:59Toujours.
01:00Tous les Présidents.
01:01Surtout au Région Ronald-Pauvergne.
01:05The Voice est dans la place.
01:06Monsieur Verdier, c'était une soirée bûcheron il paraît.
01:09Non ? Vous n'avez pas eu le...
01:11Pas spécialement mais parce qu'on n'a pas passé le mot.
01:13Je serais évidemment venu, j'aurais joué le jeu.
01:15The Voice est dans la place.
01:16Fred Verdier, ravi de vous avoir.
01:17Attention, face à vous, un acteur américain.
01:20Richard G.
01:21Come on.
01:22Hello Richard.
01:23Salut mémé.
01:24Ah c'est Régis Teston en face de moi.
01:25Super plateau.
01:26Il sort un film.
01:27Ça manque un peu de présence féminine.
01:29Petit drapeau de la Norvège.
01:31Pour t'anticiper la finale.
01:32Pas touché.
01:33Il y a un retour dans l'actu là Richard G.
01:35Ah ouais ?
01:36Un film ?
01:37Bah c'est son métier.
01:40Puis c'est son métier, c'est la polémique, c'est l'analyse, c'est l'omnisport.
01:43C'est un support, un support pour les équipes de France.
01:47C'est Grégory Schneider de Libération.
01:48Bonsoir Grégory.
01:49Ah les équipes de France peuvent toujours compter sur moi.
01:51Et les mûrs du plateau.
01:52Bonjour monsieur.
01:53Bonsoir messieurs dames.
01:54Faut que...
01:55Bonsoir.
01:56Faut que...
01:57Non ça c'est...
01:58Romain Rang, bonsoir.
01:59Bonsoir mémé.
02:00Bonsoir tout le monde.
02:01Bon 24-22 pour le Danemark.
02:02Pas de finale pour l'Euro pour les filles de Sébastien Gardiou.
02:07Quelques images du match.
02:08Puis j'aurai la question.
02:09Est-ce que c'est une émulation surprenante ?
02:11Mais juste avant.
02:12On est proche de Noël.
02:13Vous avez un cadeau à offrir aux téléspectateurs.
02:16Bien sûr.
02:17Rien à voir avec le handball.
02:18C'est par rapport au sport blanc.
02:19On a un petit bonnet de l'équipe de France.
02:20On rappelle qu'il y a 28 heures de direct de sport blanc.
02:23Pendant tout le week-end sur la chaîne l'équipe.
02:25Le biathlon, le ski alpin.
02:26Demain à 9h du côté de Val d'Isère.
02:28Le ski cross, le snowboard cross.
02:29Il y a de tout.
02:30Et en tout cas, ce petit bonnet, ça se passe sur le compte X de l'équipe du soir.
02:33C'est pour faire une promo déguisée.
02:35Oui pour faire une promo.
02:36D'accord.
02:37Habile.
02:38Habile Romain Rang.
02:39Et donc l'actu du soir.
02:41On attendait pas mal.
02:42Pas mal de choses pour les Françaises.
02:44Les Françaises n'ont pas forcément...
02:46Enfin, n'ont pas existé.
02:47Non mais...
02:48Face au Danemark, elles n'ont jamais mené.
02:50Le score final est de 24 à 22.
02:52Elles seront en petite finale.
02:53Donc dimanche contre la Hongrie.
02:55Le Danemark retrouvera la Norvège.
02:56Comment c'est passé ce soir ?
02:57Juste quelques extraits.
02:58Oui, quelques extraits.
02:59Pour commencer, on reparlera plus techniquement du match dans quelques instants.
03:02Mais en tout cas, les Françaises donc battues 24 à 22.
03:04On l'a dit, en demi-finale par le Danemark.
03:06Elles ont couru après le score pendant tout le match.
03:08Sans jamais réussir à revenir.
03:10Donc Anna Christensen, la gardienne danoise dont on parle depuis le début de la compétition.
03:14A été formidable une fois de plus.
03:16Les Bleus globalement décevantes offensivement.
03:18Et donc à l'arrivée, cette élimination aux portes de la finale.
03:21Mémé l'a dit, match pour la troisième place face à la Hongrie dimanche.
03:2415h15.
03:25C'est une élimination surprenante.
03:27Habillage à la française, mes amis.
03:28Petit tour de plateau.
03:31Régis, élimination surprenante ou non ?
03:33Pardon ?
03:34Non.
03:35Non ?
03:36C'est marrant, c'est un petit non.
03:37Non, c'est un vrai non.
03:38D'accord, ok.
03:39Greg ?
03:40Non, le rapport de force.
03:41Non, non, non.
03:42Hugo ?
03:43Non.
03:44Non plus.
03:45Monsieur Verbier ?
03:46Eh ben non.
03:47Eh ben non.
03:48Monsieur Tarago, Monsieur Président ?
03:49Eh ben non.
03:50Eh ben non.
03:51J'étais persuadé que Grégory allait dire oui.
03:52Mais bon.
03:53Mais il pense oui, mais il dit non.
03:54Bah non, je pense non.
03:55Et je dis non.
03:56Bah allez-y.
03:57Je ne suis pas bien malin, mais en général, je ne dis pas ce que je pense.
04:00Pourquoi ?
04:01Le rapport de force a priori n'était pas déséquilibré en faveur de l'équipe de France.
04:06C'était un zone où il pouvait se passer.
04:07France-Danemark 2 sur 3 pour les françaises en général, non ?
04:09Non, non.
04:10Franchement, la dernière fois, c'est passé ric-rac.
04:12Le Danemark a une grosse équipe.
04:13C'était l'une des deux, trois équipes qui pouvaient les déranger.
04:16C'était pas...
04:17Après, vu le déroulé du match, les françaises se sont sans doute passées un petit peu à côté.
04:22Il y a quelqu'un qui expliquera ça infiniment mieux que moi, puisqu'elle m'a éclairé sur ce point.
04:26Mais elles se sont un petit peu passées à côté.
04:28Quelque part, ça ne pouvait que mal se passer si elles étaient à ce niveau de performance.
04:32Régis, vous avez vu le match ou pas ?
04:36Bien sûr.
04:37Sinon, je ne serais pas là.
04:38Oui, oui.
04:39Sinon, je ne serais pas là.
04:40Vous dites non, pourquoi ?
04:41Toulouse a gagné 2-1 d'ailleurs, je crois, non ?
04:43Oui, Toulouse.
04:44On n'en parlera de Toulouse.
04:46On parlera du sang d'Olivier Dalogneau dans quelques minutes.
04:49Vous dites non, ce n'est pas surprenant.
04:52Vous avez quoi ?
04:53Parce qu'on n'a jamais été pris dans le match.
04:55À l'arrivée, tu te dis que ça peut le faire.
04:58Et puis, elles sont toujours derrière.
05:01C'est vrai qu'elles ne mettent pas une seule fois.
05:03Ils ne mettent pas un tir.
05:04Il ne se passe rien.
05:05Tu ne rentres jamais dans le truc.
05:06Il n'y a jamais le moment du match qui fait tourner le truc avec un peu d'espoir et de folie.
05:11À la question surprenante, j'aurais été surpris si elles étaient repassées devant dans le Money Time.
05:17Mais il ne s'est pas passé grand-chose.
05:18Il y a un moment où tu te dis que ça peut basculer,
05:20quand les Danoises arrêtent de marquer pendant 7, 8, 9 minutes.
05:25Et malheureusement, ça ne prend pas.
05:28Ce qui les tue, en fait, c'est que...
05:31Moi, je n'y ai jamais cru.
05:32Parce qu'en fait, à chaque début de période,
05:34c'est un mauvais début de période de la part de l'équipe de France.
05:37Et Anna Christensen, le match qu'elle fait, elle est déjà à 15 arrêts au début de la deuxième mi-temps.
05:43Quand c'est comme ça, il y a un sentiment d'impuissance.
05:46On voit le score en face qui s'agrandit, qui se creuse.
05:50On ne revient jamais.
05:51Mais la gardienne danoise, elle est élue femme du match.
05:56Bien sûr, c'est mérité.
05:58Il n'y a pas de souci.
05:59Mais moi, je trouve, et là encore, il y a un spécialiste qui va arriver,
06:02qui nous contredira peut-être, qui me contredira peut-être.
06:04Mais je trouve que les Françaises ont une grande part de responsabilité dans ce match.
06:08C'est-à-dire qu'au tir, il y a eu des choses assez étonnantes.
06:13Et qui ne correspondent pas au niveau de l'équipe de France.
06:15C'est-à-dire que l'équipe de France fait mieux d'habitude.
06:18Fredo, je vous coupe parce que j'appelle notre prof de hand.
06:22Alors qu'il y a un surnom aussi.
06:23Ce n'est pas l'immigration surprenante, mais un surnom surprenant.
06:27J'appelle Maya.
06:29Mariama Signaté, 147 sélections, deux fois vice-championne du monde.
06:35Maya l'Abeille ?
06:37Oui, c'est mon surnom Maya.
06:38J'ai du mal à comprendre.
06:41Le lien, c'est que ma grande sœur, qui faisait du hand avec moi, m'a toujours appelée Maya.
06:45Parce que Mariama, c'est compliqué à dire.
06:47Et il y en a beaucoup qui se trompent assez souvent.
06:49Donc voilà, Maya.
06:51Mariama, on ne veut plus Mariama ?
06:53Les deux sont bien.
06:55Ce sera Maya alors.
06:57On vous fait entrer directement.
06:59Frédéric, vous aviez une observation, je vous ai coupé.
07:01Une question à Mariama.
07:03Mariama, je voudrais savoir si vous avez ressenti cette incapacité de l'équipe de France à produire son jeu naturel aujourd'hui.
07:11C'est-à-dire un jeu dans le grand espace, un jeu de vitesse, avec le jeu de possession des Danois.
07:16J'ai l'impression que c'est les Danois à chaque fois qui dictaient un peu le tempo du match.
07:19Et on sentait les Français jamais vraiment en contrôle, jamais dans leur jeu naturel.
07:24Pour le coup, je l'avais dit avant le match, les Français n'allaient pas battre les Danois à la course dans tous les cas.
07:30Il ne fallait pas s'attendre à un match où les Français auraient mis sur le rythme du jeu.
07:34Là, ce n'était pas du tout le cas.
07:36On l'a vu tout le long, les Danois ont repié comme des folles.
07:38À aucun moment, elles n'ont été prises à contre-pied ou en retard.
07:41Mais après, derrière, je ne sais pas si l'objectif, c'est de me faire mentir.
07:45Parce qu'aujourd'hui, je n'ai pas taré d'éloge par rapport à elles.
07:49En disant qu'elles avaient un jeu très léché.
07:51Qu'elles avaient tout le temps beaucoup de patience.
07:53Avec toujours l'option A, B, des petits coups préparés.
07:56Et là, ce soir, on n'a rien vu.
07:57Et c'est dommage.
07:58Rien vu.
07:59Elle est en colère, Mariam.
08:00Elle ne veut pas, mais elle est en colère.
08:01Elle est frustrée.
08:02Les conditions dans lesquelles j'ai regardé le match ont été un peu obscures.
08:05C'est-à-dire ?
08:06Parce qu'une certaine personne présente sur ce plateau, on ne va pas la citer.
08:10Grégory.
08:11Oui ?
08:12Il a encouragé le Danemark.
08:13Pardon ?
08:14Il a encouragé le Danemark.
08:16Le contraire, on va être surpris.
08:17Oui, il a dit qu'il était contre toute l'équipe de France.
08:20Non, non.
08:21Déjà, j'aime bien cette émission.
08:22Elle est là.
08:23Elle est là.
08:24Les masques tombent.
08:25Grégory, vous êtes donc un anti-France.
08:26J'ai eu beau encourager le Danemark.
08:27Je ne pense pas qu'elle m'ait entendu.
08:28Non, non, non.
08:29J'ai cru que c'était un autre match qui se passait à côté.
08:30Parce que chaque fois qu'il y avait un but danois, j'entendais « ouais ».
08:31Je me suis dit, il regarde le foot.
08:32C'est sûr.
08:33Et au fait, non, il regardait le handball.
08:34Ah non, non.
08:35Surtout le foot.
08:36Toulouse-Saint-Etienne, il n'y avait pas beaucoup de buts.
08:37Tu peux nous montrer ça sur les réseaux sociaux ?
08:38Tu peux nous expliquer cette position ?
08:39Non, mais vous savez, les élans du cœur en sport sont un peu mystérieux.
08:40Ça s'emprunte des voies que vous n'êtes pas véritablement formées.
08:41Mais jamais françaises.
08:42Parfois, si.
08:43Ce n'est pas si mystérieux.
08:44Non, jamais.
08:45J'avais une question à Mariama quand même sur ce qu'elle a vu.
08:46Quel rebond ?
08:47Changeons de sujet.
08:48On a l'impression qu'elles ont trop… Parfois, on avait l'impression que les
08:49Français ont trop gardé le ballon, qu'elles n'ont pas fait assez circuler le ballon,
08:50qu'elles n'ont pas fait suffisamment circuler le ballon, qu'elles n'ont pas fait suffisamment
08:51circuler le ballon.
08:52À défaut de mettre des courses, on peut faire circuler le ballon.
08:53Comment tu as vu ça ?
08:54Je pense qu'elles ont été un petit peu stressées.
08:55Et c'est vrai, c'est ce qui manquait dans la fluidité du jeu.
08:56Elles jouaient beaucoup en portant le ballon très près, avec une défense très agressive.
08:57Ça fait que…
08:58Je pense qu'elles ont été un petit peu stressées.
08:59Et c'est vrai, c'est ce qui manquait dans la fluidité du jeu.
09:00Elles jouaient beaucoup en portant le ballon très près, avec une défense très agressive.
09:01Ça fait que…
09:02Je pense qu'elles ont été un petit peu stressées.
09:03Et c'est vrai, c'est ce qui manquait dans la fluidité du jeu.
09:05on avait l'impression que les Français ont trop gardé le ballon, qu'elles n'ont
09:07pas fait assez circuler le ballon.
09:08À défaut de mettre des courses, on peut faire circuler le ballon.
09:10Comment tu as vu ça ?
09:12Je pense qu'elles ont été un petit peu stressées.
09:14Et c'est vrai, c'est ce qui manquait dans la fluidité du jeu.
09:16Elles jouaient beaucoup en portant le ballon très près, avec une défense très agressive.
09:20Ça fait que…
09:21Ça sortait très, très, très lentement, même en montée de balle, à un moment, sur
09:24le temps mort.
09:25Sébastien Gardiou dit « Il faut que les ballons partent vite devant et qu'on relance
09:29vers l'arrière pour que les arrières arrivent avec plein de vitesse ». Et ça, ça ne se
09:32passait jamais.
09:33Parce qu'elles arrivaient, elles essayaient de faire des duels et ce soir, elles n'étaient
09:37pas dans un grand jour.
09:38Mariama, je vous mets au défi.
09:39Juste…
09:40Je peux poser une question à Mariama ou pas ?
09:41Oui, on a toute la nuit pour poser une question à Mariama.
09:45Moi, je mets juste un défi à Mariama.
09:47Vous avez choisi 30 secondes pour nous raconter le match, de manière un peu linéaire, avec
09:51les focus, les petits points qu'il faut retenir.
09:54Les images vont partir, vous vous débrouillez, vous regardez et vous avez votre tour, c'est
09:58ça, pour avoir le truc ? L'écran, le contrôle, on y va ?
10:02C'est parti.
10:03Ça commence par quoi ?
10:04Ça a commencé très, très bien avec une défense assez engagée.
10:06On s'est dit « c'est bon, les Français sont là, on est parti, on va se régaler ».
10:09Mais derrière, il y a eu Annemeyer-Törnsen qui a mis la misère à ces Françaises.
10:13Des 1 contre 1, des tirs en appui, des tirs dans la foulée, en suspension.
10:16Et puis derrière, la maladresse des Françaises a encore frappé avec des poteaux, des puits
10:21de pétrole et ça a été assez compliqué.
10:22Parce que d'ailleurs, la machine danoise ne s'est pas arrêtée une seule seconde.
10:26Là, on voit Annemeyer-Törnsen, mais on aurait pu parler aussi d'Albert qui a été incroyable
10:31tout le long.
10:32Et là, on voit encore, c'est un des symptômes de cette équipe de France, la capitaine.
10:36Les puits de pétrole, c'est quoi ?
10:37C'est quand ça rebondit devant la cage et que ça part au-dessus.
10:38Les puits de pétrole, c'est quand ça tape tellement fort qu'on se demande si c'est
10:40un forage pétrolier ou si c'est…
10:42C'est-à-dire qu'on peut tirer trop fort ?
10:44Oui, quand le rebond, il remonte.
10:46Quand on touche le plafond, généralement, c'est trop fort.
10:48Quand ça touche le plafond, c'est trop fort.
10:53Elle n'a pas fini la réflexion par connard, mais elle y a pensé.
10:56Régis Tesseler, vous avez une question pour Mariamar, il me semble.
10:59Que j'appelle Maya.
11:00Oui, Maya.
11:01Allez-y.
11:02Oui, il y a une stat qui est assez étonnante.
11:05Les Français ne sont pas marqués pendant les huit premières minutes de la seconde
11:08période.
11:09Ça ne t'a pas échappé, je pense.
11:10Oui.
11:11Est-ce qu'on peut penser que la pause a été mal gérée pour revenir aussi mal dans
11:15une seconde mi-temps ?
11:16Après, c'était dans une continuité où elles se sont cherchées tout le long.
11:20Elles ont essayé de revenir un petit peu en défense.
11:23Elles n'ont pas eu de moment de répit parce qu'il y avait des joueuses qui étaient
11:26dans un pic de forme, qui ont mis du rythme.
11:28Pour moi, ce n'était pas surprenant parce que c'était le rythme danois.
11:32J'ai joué pendant un an au Danemark et le rythme, c'est ça.
11:35Encore, je les ai trouvées vraiment un peu sur le couloir parce que généralement, c'est
11:39des engagements rapides.
11:40C'est-à-dire que dès qu'il y a un but, on engage tout de suite.
11:42On attaque directement la défense adverse.
11:45Et là, il n'y avait pas de surprise, mais peut-être un contre-coup, la fatigue, le
11:49doute, l'envie de bien faire.
11:50Parce que c'est vrai qu'elles ont fait une semaine somptueuse, mais ce soir, elles
11:54n'ont pas été au niveau.
11:56Juste avant de t'arriver, Mariama, sur le plateau, il y avait une observation de Sébastien
12:01qui nous disait que c'est vrai que la gardienne, Christensen, Césaret, est l'UMVP.
12:06Mais vous avez trouvé qu'il y a des situations qui étaient très mal gérées.
12:09On a vu un exemple.
12:11Est-ce que vous avez d'autres exemples ?
12:13Les puits de pétrole, il y en a au moins deux dans un laps de temps assez réduit.
12:19Franchement, il y a des situations de 1 contre 1.
12:22Bien sûr qu'on ne va pas gagner tous les 1 contre 1.
12:24Bien sûr que les gardiennes peuvent réaliser des exploits formidables.
12:28Mais quand tu es en 1 contre 1, en contre-attaque, tu marques, c'est tout.
12:32Après, quand tu as mis 3, 4, 5 lobes, peut-être qu'à un moment, il faut arrêter de lober
12:36aussi.
12:37Il faut varier.
12:38Et donc, il y a eu ça en première période.
12:39Elles ont insisté sur les lobes.
12:41Ça a fait perdre des situations très favorables parce qu'elles ne sont pas idiotes en face.
12:46Elles s'adaptent.
12:48Je trouve qu'il n'y avait pas de maîtrise face au but.
12:50Mais ça arrive, c'est comme ça.
12:52Il n'y a que deux buts d'écart à la fin.
12:54Il y a juste deux buts.
12:56On a le sentiment que ça n'a jamais démarré cette partie sur le face-à-face.
13:01On espérait une petite surprise en fin de deuxième mi-temps quand l'Aura Glowser commence
13:04à faire des arrêts.
13:05On se dit peut-être que ça va partir de là.
13:07Mais le problème, il y a toujours cette crispation.
13:09Et après, elles n'ont pas réussi à utiliser leur force comme habituellement où on va
13:13lancer des filles comme Léna Granvaux pour exploiter vraiment du côté droit.
13:16Là, c'était sur le reculoir.
13:18Et je pense qu'une fois qu'on est perdu dans sa stratégie, c'est difficile de revenir.
13:22Qu'est-ce qui appartient aux Danoises dans les échecs que tu pointes côté français ?
13:27Déjà, il y a le côté Aura Handball où elles n'ont pas baissé la tête une seule seconde.
13:31Elles n'ont pas paniqué.
13:32Moi, ce que je regardais en première mi-temps, c'est leur calme, leur sérénité.
13:35Même si ça commençait, ça cognait un petit peu.
13:37Mais derrière, c'était vraiment avec les cadres qui étaient focus et qui n'ont pas
13:42arrêté d'impacter, impacter, impacter cette défense.
13:45Et après, derrière, ils ont une gardienne qui tient la baraque depuis un moment.
13:48Quand on ne doute pas derrière soi, quand on réussit en attaque et que derrière,
13:51on sait que la grille, elle est tirée.
13:54Tu as de la confiance.
13:55Oui, le capital confiance est très, très élevé pour elles.
13:58Romain, Estelle Nzeminko a parlé chez BIN ou TVX ?
14:02Exactement, chez BIN.
14:03Estelle Nzeminko, la joueuse de l'équipe de France.
14:05On se sentait prêtes, mais finalement, dès le début du match, j'ai la sensation
14:08que leur attaque était plus forte que ce qu'on pensait.
14:10Leur gardienne, plus forte que ce qu'on imaginait.
14:13On n'a jamais vraiment réussi à se connecter.
14:15Après, on entre dans une énergie du désespoir.
14:18On n'a jamais été en contrôle.
14:19Je suis déçu pour nous, mais le Danemark a été plus fort ce soir.
14:22L'aventure n'est pas terminée.
14:24On le rappelle, match contre la Hongrie dimanche.
14:25C'est un bon résumé ?
14:27C'est un bon résumé.
14:28Elles ne sont pas entrées dans leur match.
14:29Après, bon, de là à dire, je suis surprise par le niveau de la gardienne.
14:33Elle fait pleurer tout le monde depuis le début à 40%.
14:36Il n'y a pas trop de surprises, mais après, peut-être que le capital confiance
14:39était tellement haut qu'elle pensait excellent.
14:41Dimanche, jour de finale à Vienne.
14:43Il y aura la grande finale Norvège-Danemark.
14:45Ce sera à 18 heures, 15h15.
14:47La petite finale entre la Hongrie et la France.
14:52Qu'est-ce qu'il y a ?
14:53Encore une question.
14:54Ah, excusez-moi Colombo.
14:55Oui, encore une petite question.
14:57On avait l'impression avant le début de la compétition qu'il y avait un peu,
15:01à tord ou à raison, les Françaises et les Norvégiennes sur une autre planète.
15:04Est-ce que c'était une illusion ?
15:05Est-ce qu'on s'est trompé là-dessus ?
15:08C'était une illusion parce que le Danemark performe depuis un petit moment.
15:12Elles ont été quand même médaillées de bronze aux JO.
15:14Elles ont été dans la dernière finale européenne.
15:16Donc, il fallait compter avec elles.
15:18Après la France, avec ce changement d'entraîneur,
15:20on savait très bien que ça n'allait pas être un long fleuve tranquille.
15:23Pour moi, hormis la Norvège avec sa superstar Eni Reichtat,
15:29et puis après, un équilibre qui est trouvé.
15:32C'est ce genre de pays qui enchaîne les générations
15:34et le niveau ne baisse absolument jamais
15:36parce que les codes sont inscrits et sont respectés tout le long.
15:39Mais non, la France n'était pas favorite.
15:41Vous venez de lâcher juste un petit truc, j'aimerais que vous le précisez.
15:43Sébastien Gardieu est le nouveau coach.
15:45Il est dans le paysage du handball français de l'équipe de France depuis longtemps
15:48parce que c'était l'adjoint.
15:50Avant, c'était le responsable vidéo.
15:52Monsieur vidéo, la stratégie et tout ça.
15:54Aujourd'hui, c'est le chef des avions.
15:56Il y a toujours une transition.
15:59On risque de perdre quelque chose.
16:02Il y a une adaptation.
16:05Après, c'est tout l'intérêt de l'entraîneur.
16:07Il ne faut pas que ce soit les histoires qui se répètent.
16:09Lui, il a tout intérêt à imprimer sa marque de fabrique dans le jeu.
16:13Donc, il a essayé de changer quelque chose.
16:15Moi, j'entendais aussi qu'il faisait participer les joueuses dans la stratégie.
16:19Il les laissait choisir la stratégie.
16:22C'est un système à part entière qui demande la transition
16:25parce que forcément, même si elles ont l'expérience,
16:27laisser une équipe choisir, ce n'est pas forcément toujours...
16:29Vous avez écouté parfois les temps morts,
16:31lorsqu'il y a des temps morts,
16:33pris par soit la Marseille, soit la France.
16:36Vous avez vu son attitude, son truc ?
16:38Vous, l'ancienne joueuse de la professionnelle,
16:40vous devez être effrayante de ça, de regarder.
16:43Oui, mais ce qui me parle énormément,
16:45c'est le silence et l'écoute des filles à chaque temps mort.
16:48Habituellement, on avait vu, à la fin des Crumbles,
16:50les filles qui prenaient automatiquement la parole
16:53pour dire on va faire ça, ça, ça.
16:55Là, quand ils prennent la parole, tout le monde écoute.
16:57Après, ce qu'ils proposent, ça ne marche pas forcément tout le temps.
16:59Mais on sent qu'il y a une vraie volonté
17:01de se mettre en ordre de bataille pour l'entraîneur
17:03et qu'il a réussi au moins à fédérer tout le monde autour de son corps.
17:05Mais ça, est-ce que c'est un gage de réussite ?
17:08Parce que c'était un énorme bazar avec Crumbles,
17:11ça a parlé dans tous les sens,
17:13mais ça peut aussi être quelque chose de positif.
17:15Les joueuses peuvent prendre la main sur ce qui se passe.
17:17On a vu avec les garçons, parfois, ça pouvait poser problème.
17:19J'allais dire avec les garçons, est-ce que ça marchait ?
17:21Je ne suis pas sûre.
17:23Il n'y a qu'un seul capitaine dans un aviaire, quand même.
17:25Oui, mais Crumbles, attention, l'exemple des garçons, c'est différent.
17:29On a l'impression qu'il n'a même pas le droit de parler.
17:31Ça, c'est encore autre chose. Il est toujours là, certes,
17:33mais il n'a pas le droit de parler.
17:35Il n'a pas le droit de parler.
17:37Je sais que c'est son type de management,
17:39mais il pourrait lever le doigt de temps en temps.
17:41Mais bon, chez les filles,
17:43Crumbles, c'était quelqu'un d'impactant.
17:45Pour autant, elles étaient très sonores dans les temps morts.
17:49Contexte différent, parce que lui, il arrivait en fin de carrière
17:51et il avait décidé un petit peu de se détendre.
17:53Moi, je l'ai pratiqué pendant très longtemps.
17:55Même détendu, il n'était pas très détendu.
17:57Oui, mais du coup, il a décidé de faire confiance
17:59à l'expérience de son collectif.
18:01Donc, c'était différent.
18:03À partir du moment où c'est autorisé par le coach,
18:05c'est tout à fait normal.
18:07Il a connu des années où personne ne bipait.
18:09Si tu bipes, tu vas finir sur le banc ou dans les vestiaires.
18:11Vous lui dites que Gardillou a un management associatif,
18:13mais dans ce qu'on a vu ce soir,
18:15finalement, il parle et l'association,
18:17la participation, c'était plutôt
18:19l'ancien monde.
18:21Il y a encore des choses à apprendre
18:23entre ces filles et lui.
18:25Oui, ça reste du sport.
18:27Il y a des soirs où on peut avoir
18:29la meilleure stratégie du monde
18:31si l'exécution n'est pas là,
18:33si le dynamisme n'est pas là,
18:35si la réponse musculaire n'est pas là.
18:37Quoi qu'on puisse faire, c'était peut-être juste
18:39ce qu'il a proposé, mais en termes d'engagement,
18:41ça a manqué.
18:43Un petit mot en deux images de la Norvège
18:45qui a balayé l'Angouri.
18:47Vous vouliez mettre l'accent sur une demoiselle,
18:49Annie Reichstadt, la joueuse la plus dangereuse.
18:51Qu'est-ce qu'elle a fait de différent
18:53? Vous avez sélectionné quelques buts.
18:55C'est une serial goaleuse.
18:57Elle est capable d'enchaîner tout le long.
18:59Pour moi, c'est la meilleure joueuse
19:01du monde en ce moment parce qu'elle ne s'arrête
19:03jamais. Elle est capable d'enchaîner 10,
19:0515 buts. On l'a vu sur les finales comme ça.
19:07Elle a tout. Elle a le duel,
19:09elle a la passe autour.
19:11Elle sait se retirer par moments
19:13et elle sait toujours trouver des espaces.
19:15Ce n'est pas le genre de fille qui va se défiler dans les moments chauds.
19:17Personnalité et technique.
19:19Et puis, la gardienne norvégienne,
19:21l'une d'eux. Increvable.
19:23Elle est meilleure que Christensen la danoise ou pas ?
19:25Bien sûr, parce qu'elle a l'expérience.
19:27Pour moi, elle est meilleure parce que
19:29elle a une telle connaissance aussi
19:31du milieu du hand, parce qu'elle est là
19:33depuis 180 ans, j'ai l'impression.
19:35Elle a 44 ans.
19:37J'en ai pensé à plusieurs.
19:39Incroyable.
19:41Et elle fait toujours aussi mal.
19:43Elle a un style particulier, elle anticipe énormément.
19:45Des fois, il y a des parades
19:47où on ne comprend pas trop, mais globalement,
19:49son taux de réussite, c'est impressionnant.
19:51Dimanche,
19:53ce sera France-Hongrie, ce ne sera pas pour l'or.
19:55Ce sera au mieux pour la médaille d'argent.
19:57Les femmes,
19:59l'histoire du hand, ça a démarré en 99.
20:01Tu te souviens d'Isabelle Welding ?
20:03Ce titre de vice-championne du monde.
20:05C'était face déjà à la Norvège dans leur défaite.
20:07Exactement.
20:09Elles sont lisses pour une 15ème médaille.
20:1115ème médaille dans l'histoire du hand français.
20:13Et ça ferait en tout et pour tout
20:15pour le hand français, ce serait 39 médailles.
20:1739 médailles pour le sport co-français.
20:19C'est beau.
20:21Moisson qui a commencé
20:23avec les barjots en 92.
20:25C'est pour ça qu'il ne faut jamais
20:27banaliser ce genre de résultat.
20:29Là, si elle monte encore sur la boîte
20:31dimanche,
20:33c'est exceptionnel.
20:35Il y a quand même cette persistance.
20:37Là, Maria Malady, il y a quand même un passage
20:39de témoin, donc il y a aussi un changement.
20:41Il y a Crumbles
20:43qui a été un gars plus qu'emblématique,
20:45le handball au féminin et notamment le coaching
20:47du handball féminin
20:49pendant quasiment 25-30 ans.
20:51Le fait qu'il y ait maintenant
20:53ce changement et qu'il soit quand même
20:55peut-être que tous ces gens soient sur la boîte
20:57dimanche, c'est monstrueux
20:59parce qu'on a l'impression que quoi qu'il se passe,
21:01il y a toujours cette espèce
21:03de culture de la victoire, de la gagne,
21:05cette connaissance du truc.
21:07Fred, la parole
21:09est au procureur.
21:11Grégory Schneider.
21:13Le procureur du sport français.
21:15Ce n'est pas, avec tout
21:17le respect, ce n'est pas un sport
21:19qui est branlé tous les jours
21:21par la mondialisation galopante
21:23du jeu. C'est-à-dire que ça ne joue jamais
21:25que sur un continent et pas deux.
21:27Non mais une fois qu'on a...
21:29Oh purée, ça appartient.
21:31Préparez le ring.
21:33Ça, sur les filles, avant le début de la compétition,
21:35vous pouvez faire le podium, les yeux fermés.
21:37Le Qatar, ils ont fait une finale.
21:39Pourquoi en 99, les Français,
21:41ils n'ont jamais rien fait avant. Pourquoi en 99,
21:43elles arrivent, elles montrent une première fois sur la boîte
21:45et elles n'en bougent plus jamais.
21:47D'accord, mais...
21:49On en parlait tout à l'heure.
21:51Je crois que j'avais vu les Coréennes
21:53chez les femmes au début des années 2000,
21:55mais sinon je n'ai jamais vu un pays asiatique.
21:57Il y a eu un peu l'Egypte. Il y a eu la Russie quand même.
21:59Il faut suivre. Oui, mais c'est européen.
22:01Ce que je veux dire, c'est que ça reste
22:03un précaré. Entre
22:05grandes puissances du monde, effectivement, il faut y être.
22:07Quand on regarde de temps en temps, ça reste un précaré.
22:09C'est ça.
22:11Il voit ce que je veux dire.
22:13Ce n'est pas le tennis.
22:15C'est un sport européen, mais quand même, il y a des
22:17nations montantes tout autour. Il y a eu le Brésil aussi
22:19qui a eu sa période où ça a tapé
22:21énormément. Il n'y a pas toujours eu le même
22:23championnat. Il ne suffit pas de faire un match, de dire
22:25qu'il y a un vainqueur. Ce n'est pas le tennis.
22:27C'est vrai qu'au tennis, on n'a pas eu trois gars pendant 20 ans.
22:29C'est mondialisé. Le vélo, c'est mondialisé.
22:31Je ne trouve pas le hand très mondialisé.
22:33Il n'y a pas resté un Espagnol.
22:35On ne va pas se quitter comme ça.
22:37On ne va pas se quitter comme ça.
22:39France-Hongrie.
22:41On ne va pas se quitter comme ça.
22:43France-Hongrie.
22:45Mariamar, qu'est-ce qu'on dit ?
22:47Elles ont affronté cette semaine. Elles ont battu.
22:49Ça a été une belle lutte.
22:51Il y a un incendie psychologique.
22:53On fait des discours, des trucs.
22:55Ça match pour la troisième place. C'est un autre match.
22:57Après, la Hongrie est un pays organisateur.
22:59Il faut savoir qu'elle aussi,
23:01elles sont passées au travers de leur demi-finale.
23:03Elles n'ont pas hésité du tout
23:05face aux Norvégiennes.
23:07Il va falloir se remobiliser.
23:09Mais l'avantage qu'elles ont, c'est qu'elles ont tout un public derrière elles.
23:11À Vienne, il n'y avait que des Hongrois.
23:13C'est la frontière d'à côté.
23:15Tout le monde est venu.
23:17Il va falloir montrer de la force mentale
23:19de la part des Françaises.
23:21Ne faites pas comme Greg.
23:23Regardez positivement les Françaises.
23:25Mariamar, il est déjà temps de se quitter.
23:27Je ne vous raccompagne pas à la grille du parc.
23:29Nous allons parler Ligue.
23:31Merci Mariamar.
23:33Au moins, tu es constante en dehors des plateaux
23:35et sur le plateau.
23:37Ça change les gens.
23:39De certaines personnes qui commencent par un G.
23:41Le portable de Grégory Stader.
23:43J'ai l'impression que le débat va se poursuivre.

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