• l’année dernière
"Le communiqué de nomination du Premier ministre sera publié demain (vendredi) matin", a dit l'entourage du président, alors que ce dernier venait d'atterrir près de Paris, de retour d'une visite en Pologne. Emmanuel Macron avait initialement promis de nommer le chef du gouvernement jeudi au plus tard. Richard Ramos, député MoDem du Loiret, est l'invité de notre soirée spéciale sur BFMTV.

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Transcription
00:00Non, ça fait plus de 48 heures, ça fait quasiment huit jours.
00:04Je pensais que vous alliez dire ça fait trente ans.
00:06Non, ça fait huit jours, et on voit bien que certains essaient de mettre des ballons d'essai,
00:12on connaît le truc, certains essaient d'appeler les journalistes pour placer leur poulain,
00:16pour regarder ce que ça fait dans l'atmosphère.
00:18On a beau prendre par tous les bouts, à chaque fois François Bayrou là, pour le coup,
00:23semble le favori avec les planètes qui s'alignent.
00:26Pourquoi il n'a pas déjà été nommé alors ?
00:27Parce que je pense que c'est dans la nature du Président, moi.
00:29Je pense que ce Président, d'abord, il a été un peu frustré pendant quelques mois,
00:34parce que c'était M. Barnier qui lui a dit « je vais m'occuper quand même du gouvernement »,
00:37et là il revient au cœur du système, d'ailleurs ce soir on en fait une émission spéciale,
00:42et donc il aime ça le Président.
00:43Il adore ça, il adore être au cœur de cette affaire-là, et donc il fait un peu traîner.
00:48Je pense que c'est délétère pour les Français.
00:49Les Français, ce qu'ils nous demandent à nous…
00:51Oui, parce qu'il y a un sujet, Richard Ramos, de crédibilité de la parole publique.
00:53Personne ne forçait Emmanuel Macron à dire devant les forces politiques représentées,
00:58« dans 48 heures, vous aurez un Premier ministre ».
01:00Je pense que l'attitude du Président de la République n'est pas à la hauteur de la fonction.
01:03C'est sa personnalité qui a pris le dessus sur la fonction, je l'ai dit.
01:06Et donc les Français, ils nous demandent « mettez-vous au travail ».
01:09Il y a des députés qui sont capables de bord différent.
01:12Chez vous, je pense à mon ami David Topiak, on est prêt à travailler.
01:17Donc il faut choisir celui ou celle qui sera l'équidistance.
01:21Moi, déjà il y a quelques mois avant M. Barnier, j'avais dit, vous vous rappelez du gouvernement Barnier,
01:26moi qui suis un ancien chroniqueur gastronomique, c'est un yaourt dont la DLC est courte.
01:30Je ne me suis pas compris. La date limite de consommation est courte.
01:33Et donc, aujourd'hui, je pense que Bernard Cazeneuve, et je l'avais dit, ou François Bayrou,
01:39sont beaucoup plus l'équidistance de ce qu'est le Parlement.
01:42Et comme on est à revenir au Parlement, à trouver des équilibres pour voter,
01:46pour voter quelque chose auquel les Français, on leur a fait croire que ce n'était pas important.
01:49Au mois de janvier, les tickets restaurants, 6 millions de gens…
01:52Mais juste, Richard Ramos, François Bayrou, il y croit encore ou pas ?
01:55Ah oui, il y croit encore, je pense que lui pense qu'aujourd'hui,
01:59il fait partie vraiment de ceux qui sont l'équidistance au Parlement pour aller passer le budget.
02:05Ça doit être l'objectif, février ou mars, il faut qu'on ait un budget.
02:09Si on n'a pas de budget, on se retrouve devant le chaos.

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