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En juillet 2024, après une violente altercation entre des jeunes et le GPIS à Villiers-sur-Marne, ce dernier a suspendu ses patrouilles dans la ville en accord avec Paris Habitat.
Cinq mois après, nous sommes retournés sur place pour rencontrer les habitants et avoir leur sentiment. 

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Transcription
00:00Depuis le départ des patrouilles du GPIS, des agents de sécurité privée,
00:04certains habitants ne décollèrent pas dans le quartier des Hautes-Nous, à Villiers-sur-Marne.
00:09« J'attends que le GPIS revienne, j'attends qu'on n'a plus ces groupes de jeunes qui deal,
00:14qui vendent, qui fument et qui dégueulassent, d'accord ?
00:17On en a ras-le-bol. Moi j'habite là depuis des décennies, je n'ai jamais vu ça.
00:21Ce ne sont pas ces jeunes qui vont faire la dictature dans le quartier. »
00:26Après une violente altercation en juillet dernier, Paris Habitat a décidé d'interrompre
00:31les patrouilles de ces agents. Certains les décrivent comme des sortes de cow-boys.
00:36« Les habitants des Hautes-Nous attendent une solution, deux solutions.
00:40Une solution de prévention pour les bruits nocturnes et en même temps l'autre solution,
00:45c'est de ne pas retrouver la situation qu'ils avaient avec les GPIS,
00:49c'est-à-dire des personnes, on va dire, pas vraiment formées pour la médiation,
00:54mais plutôt pour la répression. »
00:55Mais tous sont unanimes. À la nuit tombée, les habitants des Hautes-Nous se sentent abandonnés.
01:01« Il n'y a aucun service à la population qui est là et qui est présent.
01:04Donc la nuit, on a l'impression que le temps s'arrête et que les problèmes des gens
01:06doivent s'arrêter aussi et que le lendemain, à 8, 9 heures, on peut prendre le relais.
01:11Mais j'ai presque envie de dire qu'à ce moment-là, souvent, il est déjà tard. »
01:14Le maire dénonce le manque d'effectifs de la police nationale.
01:18« Le véritable problème aujourd'hui est que pour 200 habitants, vous avez un policier à Paris,
01:23alors que pour 2000 habitants en banlieue, vous n'avez qu'un seul policier. »
01:26Et il ajoute qu'il n'y a pas de dangerosité dans ce quartier,
01:29mais plutôt un manque de quiétude pour les habitants.

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