• l’année dernière
Les rebelles syriens ont nommé Mohammad al-Bachir comme chef de gouvernement transitoire. Jusqu'alors, il dirigeait le "Gouvernement de salut" du bastion rebelle d'Idleb, dans le nord-ouest de la du pays.

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Transcription
00:00Alors ces dernières heures, ce matin, j'étais au souk de Damas, l'un des plus anciens souks du monde.
00:05Il y avait beaucoup de monde, il y avait beaucoup de magasins qui étaient ouverts,
00:09une bonne ambiance, des gens qui marchaient, des gens qui achetaient notamment des savons, les fameux savons d'Alep.
00:15Et parmi ces gens-là, il y avait bien évidemment des combattants, des rebelles,
00:19qui en fait, tout simplement, découvraient la ville pour beaucoup, pour la première fois.
00:23Ils viennent du nord, de la Syrie, d'Idlib notamment, mais aussi de Hama.
00:27Et en fait, ils se promènent là, évidemment, ils font la sécurité, ils sont tous armés jusqu'aux dents.
00:33Mais en fait, tout se passe plutôt bien, parce que les gens les saluent, et en fait, sont tout simplement heureux.
00:39Ce que les gens nous disent, c'est que voilà, c'est la fin de la peur.
00:42Et justement, je vais vous emmener derrière moi. Ici, je suis devant une prison.
00:45C'était l'une des pires prisons en Syrie, la prison Al Khatib, qui en fait, accueillait des prisonniers politiques.
00:53Et en fait, aujourd'hui, elle est évidemment gardée par ces nouveaux rebelles.
00:56Et il y a beaucoup, tout simplement, de citoyens, notamment de personnes qui habitaient juste à côté de la prison,
01:02qui viennent voir, parce que le sol est jonché de documents, de documents officiels.
01:07Donc ce que les personnes viennent voir, c'est tout simplement voir ce qu'il s'est passé ici,
01:10parce que personne ne savait exactement ce qui se passait en souterrain.
01:14Et aussi, certains, évidemment, de voir s'ils reconnaissent des noms.
01:19Et ils essayent encore de chercher des personnes qui ont disparu dans les prisons du régime.
01:24Donc il y a, d'un côté, cette joie immense d'avoir retrouvé, tout simplement, la liberté, la liberté de parole notamment.
01:31Mais aussi, toutes ces cicatrices de 50 années de régime sanguinaire qui sont encore bien présentes ici.

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