• hier

Category

🗞
News
Transcription
00:00À 11h07, quand aurons-nous un nouveau gouvernement ? Je salue Constance Lugribe, députée Ensemble pour la République des Hauts-de-Seine.
00:06Emmanuel Macron a convié les partis politiques cet après-midi à 14h à l'Elysée, tout sauf la France Insoumise et le Rassemblement National.
00:13Je disais ce matin c'est Magouille et Combinazione qui flottaient un parfum de 4ème République.
00:18Pourquoi Magouille ? Parce que quand j'entends les dirigeants du PS imaginer quitter le Nouveau Front Populaire alors qu'ils doivent leur siège à Jean-Luc Mélenchon,
00:25je trouve qu'on n'est pas loin de la Magouille et Combinazione quand je vois Emmanuel Macron qui rêve d'une majorité relative,
00:32qui n'existe pas, avec un peu de socialistes, un peu de communistes, un peu d'écologistes et beaucoup de macronistes.
00:37Alors est-ce que vous partagez cette analyse Madame Lugribe ?
00:40Alors je partage l'analyse sous-jacente certainement à ce que vous dites, que la situation politique parlementaire actuelle est extrêmement complexe,
00:48extrêmement embrouillée, j'ose le mot, et que la conséquence est de la dissolution du 9 juin,
00:55dont je rappelle qu'elle était ardemment exigée, réclamée à l'époque par le parti de Madame Le Pen et de Monsieur Bardella,
01:03mais le fruit aussi et avant tout du vote de la motion de censure qui a fait voler en éclats le gouvernement de Michel Barnier.
01:11Donc effectivement on est face à une situation inédite où il faut trouver à reconstituer un socle gouvernemental, j'ose le mot,
01:22selon des formules diverses qui peuvent se présenter à nous, il peut y avoir de l'engagement au sein d'un gouvernement, de la participation,
01:31il peut y avoir du soutien sans participation, il peut y avoir des pactes de non-agression, de non-censure.
01:37J'entends ce que vous dites, et j'entendais Monsieur Bompard ce matin, on l'entendra peut-être tout à l'heure.
01:41Comment voulez-vous faire cohabiter dans un même gouvernement des gens qui ont souhaité la retraite à 60 ans,
01:50qui veulent la retraite à 60 ans, ce qui est le cas de la France Insoumise, et le camp macroniste qui l'a prolongé d'un an, deux ans ou trois ans ?
01:58Mais c'est juste impossible !
02:00Alors moi je ne veux pas du tout faire cohabiter, je reprends votre propre mot, dans un même gouvernement,
02:05je réponds directement à votre question, des membres de la France Insoumise, et des membres du modèle d'horizon...
02:11Même du PS ?
02:12Alors, le PS, loin de moi l'idée de vouloir accélérer les choses, mais je constate quand même qu'un certain nombre de déclarations de dirigeants des groupes socialistes,
02:25du parti socialiste, attestent d'un certain bougé.
02:29Sur la retraite, il y a des bougés, sémantiques aussi, qui ne sont peut-être que politiques.
02:34Certains ne parlent plus d'abrogation, mais parlent de suspension, certains appellent à une conférence sociale.
02:41Je ne veux pas faire du mainstream, mais il y a des déclarations très fortes chez Fallot, chez Roussel,
02:49il y a des déclarations intéressantes qui attestent quand même de la volonté d'être dans un esprit de construction de compromis.
02:58Il ne s'agit pas du tout de mettre dans un gouvernement des gens qui iraient de LFI à la droite républicaine,
03:06ça on l'a bien compris, et c'est hors de question.
03:08Et d'ailleurs, moi, je ne soutiendrai pas, si d'aventure une telle hypothèse abracadabrantesque devait voir le jour,
03:15je ne soutiendrai pas un tel gouvernement, mais ce n'est pas du tout de cela dont il est question.
03:18On a clairement compris que, aussi bien LFI que le Rassemblement National, ne veulent pas être dans ce chemin de construction d'une conciliation d'un compromis
03:27qui ne veut pas forcément dire habiter tous ensemble dans le même gouvernement.
03:31Par Rassemblement National, déjà, ils ne sont pas conviés.
03:33Ils ne sont pas conviés parce qu'ils n'ont pas du tout fait preuve d'esprit de conciliation ou de compromis.
03:40Clairement, Mme Le Pen, dès le lendemain ou sur le lendemain du vote de la motion de censure,
03:47a donné une interview dans laquelle elle disait très clairement, je pourrai à nouveau voter la motion de censure.
03:52Donc c'est tout, vous vous en conviendrez aisément avec moi, sauf une posture de conciliation, de construction d'un chemin possible pour essayer de trouver un accord, même un accord de non-censure.
04:05Et LFI, n'en parlons pas, on en parle assez souvent sur Europe 1, c'est carrément un parti avec lequel personne ne veut transformer quelque chose.
04:13Donc on en revient au résultat de la dissolution, c'est que c'est ingouvernable et on en est toujours à cette idée.
04:19Au lendemain de la dissolution, les premiers commentateurs ont dit que cette chambre est ingouvernable et on en est là aujourd'hui.
04:25La chambre n'a pas à être gouvernée, la chambre a à prendre ses responsabilités.
04:29Et on peut imaginer quand même qu'il y ait des hommes et des femmes qui acceptent de prendre leurs responsabilités,
04:34voyant l'effet délétère du vote de la motion de censure sur notre économie, sur notre crédibilité sur le plan européen et sur l'intentionnale,
04:43pour nos agriculteurs, dont je rappelle quand même que c'est la deuxième fois qu'ils voient être reportés à on ne sait quel jour,
04:51le versement d'aides très importantes, structurelles, qu'ils attendent.
04:55Tout cela peut amener certains quand même à considérer qu'il faut être maintenant dans un autre état d'esprit, plus constructif, plus constructif.
05:01Il est 11h11 et on écoutera notamment ce qu'a dit le Président de la République,
05:06et vous l'avez peut-être entendu ce matin avec Laurent Tessier sur CD, sur ses différentes déclarations sur le Rassemblement National depuis 5-6 ans.
05:15On écoutera Jordan Bardella, Manuel Bompard et Sandrine Rousseau qui ont pris la parole ce matin,
05:19et vous pourrez interroger Madame Le Grip, merci à tous vous de nous écouter sur Europe 1 11h12, entre 11h et 13h, puisque vous êtes de plus en plus nombreux.
05:26C'est bien flash.
05:27Exactement, ça fait plaisir, tout à fait.
05:28Merci, ça fait plaisir, vous dites, à tout de suite.
05:30Il faut réagir, vous composez le 0, 80, 20, 39, 21 de 11h à 13h.
05:35Vous écoutez Pascal Praud et vous sur Europe 1.
05:37Europe 1, 11h, 13h, Pascal Praud et vous.
05:41Il est 11h17, on est avec Constance Le Grip, députée ensemble pour la République des Hauts-de-Seine.
05:47Je vous propose peut-être d'écouter ce que disait Jordan Bardella, Président du Rassemblement National sur l'irrespect, trouve-t-il, des 11 millions d'électeurs du RN.
05:55D'abord c'est un aveu de l'irrespect et de l'inélégance du Président de la République qui, encore une fois, fait comme si 11 millions d'électeurs n'existaient pas.
06:03Quand on est dans une telle incertitude, quand on est dans une telle impasse démocratique, alors on parle à tout le monde.
06:09Nos électeurs ne sont pas des sous-citoyens.
06:11Donc vous y soyez allés ?
06:13A chaque fois que la République nous a convoqués, on a répondu à son appel.
06:15A chaque fois que le Président de la République a souhaité dialoguer avec les partis d'opposition,
06:18on a le premier groupe aujourd'hui à l'Assemblée Nationale,
06:20c'est normal qu'on puisse faire connaître, non seulement les aspirations de nos électeurs, mais également nos propositions.
06:27Nous sommes avec Serge, qui est un électeur du RN et qui peut-être voulait vous interroger, Mme Legris.
06:33Bonjour Serge, vous habitez où ?
06:35Oui bonjour, j'habite à Pau.
06:37À Pau, dans la ville de M. Bayrou ?
06:39Oui, dans la ville de M. Bayrou d'ailleurs.
06:41De M. Bayrou.
06:43M. Bayrou, oui.
06:45D'ailleurs si vous permettez, même si ce n'est pas mon bord, par rapport à ce que vous disiez de ce scandale démocratique de cracher à la figure des 11 millions d'électeurs du RN,
06:57tout ça pour faire plaisir à Mme Tondelier, à M. Roussel et aux socialistes,
07:02pour pas que le pouce de Mme Marine Le Pen s'abaisse une fois de plus et qu'il puisse tranquillement rester à l'Elysée jusqu'en 2027,
07:09je pense que l'homme de la situation, malgré tout, malgré mes opinions pour le RN,
07:13mais vu la configuration de l'Assemblée Nationale, c'est M. Bayrou qui devrait être au poste de Premier Ministre.
07:21Parce que j'entends beaucoup de choses sur M. Bayrou, mais pour le connaître un peu et voir ce qu'il a fait à Pau,
07:26il a été président du Conseil Général, il a été ministre, maire de Pau, ce n'est pas une girouette comme les gens veulent bien le décrire,
07:34et c'est quelqu'un qui sait gérer les finances et qui a une grande expérience politique.
07:38Bah écoutez, c'est le réflexe paloua qui marche, mais vous avez raison de dire que M. Bayrou...
07:43C'est-à-dire que moi je le connais, je le vois, je l'ai vu à l'œuvre, et c'est vraiment quelqu'un de crédible, d'abord très intelligent,
07:52ses défauts c'est qu'il est aussi très orgueilleux, mais si vous voulez, pour moi il n'y a que ça qui pourrait marcher,
07:58parce que qu'est-ce que vous allez avoir dans un gouvernement avec Grottaillot, Bellamy et compagnie, avec les gélécologistes et les communistes ?
08:08Non, cette configuration n'existera pas.
08:10Mais en revanche, vous voulez peut-être parler à Mme Legrippe, qui est, je le rappelle, députée ensemble pour la République des Hauts-de-Seine,
08:17et comme vous êtes un électeur du RN, vous avez peut-être un mot à lui dire ou une question à lui poser.
08:21Bon, déjà je lui dirai bonjour, Mme Legrippe.
08:23Bonjour monsieur.
08:24Et ce que je peux vous demander, une question déjà ou deux, bon, est-ce que ça ne vous dérange d'aucune façon
08:31que 11 millions d'électeurs du RN qui ont voté pour le RN soient aussi exclus de la politique française,
08:40en ayant par exemple l'Assemblée nationale n'étant représentée en aucune façon,
08:45en n'étant pas invitées de façon machiavélique par le chef de l'État ?
08:50Qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ils ont tué combien de personnes, les dirigeants du RN, pour qu'ils soient traités comme ça ?
08:56Vous trouvez ça normal ?
08:58Alors, plusieurs choses dans votre question.
09:03Vous parlez du fait que le RN serait exclu par exemple des organes dirigeants de l'Assemblée nationale.
09:12Vous faites allusion à la phase d'installation du RN le mois de juillet dernier.
09:17Alors je dois simplement rappeler, même si c'est peut-être un petit peu fastidieux et je ne veux pas rentrer dans tous les détails,
09:22mais que c'est l'ensemble des membres du groupe parlementaire du RN qui se sont eux-mêmes placés dans cette situation
09:31puisqu'ils ont joué un jeu un peu sournois, il faut bien dire les choses, un peu surprenant,
09:37en votant aux différents tours pour désigner les membres du bureau de l'Assemblée nationale pour des candidats du bloc du nouveau Front populaire.
09:46Donc ils ont joué un espèce de jeu pour d'emblée participer à leur auto-élimination en ne votant pas pour leurs éventuels candidats,
09:56ce qui a de facto entraîné cette posture.
09:58C'est un petit peu complexe, c'est un petit peu compliqué le sujet.
10:00Là, par exemple, le Président de la République ne s'est sacrément aujourd'hui.
10:04Qu'est-ce qu'il aurait dû ?
10:06Là, M. Bardella, manifestement, émet le désir d'aller à l'Élysée.
10:10Vous disiez tout à l'heure que Marine Le Pen avait dit le contraire.
10:12Je ne sais pas si M. Bardella émet le désir d'aller à l'Élysée,
10:16mais le Président de la République, qui est garant du bon fonctionnement des institutions,
10:22c'est le rôle constitutionnel qui lui est dévolu par notre Constitution,
10:26essaye de trouver une méthode, essaye de trouver un chemin entre les différentes forces politiques
10:32et fait savoir qu'elles étaient prêtes à entrer dans une discussion et un dialogue
10:36pour tenter de la conciliation du compromis.
10:38Ce qui ne veut pas dire bâtir un gouvernement ensemble, on n'est pas là du tout,
10:42ni même bâtir une majorité parlementaire à la Chambre, on n'en est pas là du tout.
10:46Mais force est de constater qu'aussi bien LFI que le Rassemblement national
10:50se sont d'emblée placés en dehors de cette posture de construction d'un chemin.
10:56Donc le chef de l'État en tire la conclusion qu'à ce stade,
11:02il n'est pas souhaitable de les avoir autour de la table,
11:06puisqu'aussi bien LFI que le Rassemblement national ne veulent pas de cette logique de compromis
11:10et que Mme Le Pen a déclaré qu'elle serait prête à nouveau voter une censure,
11:14et qu'honnêtement, ce qu'elle nous a un peu montré, c'est qu'elle négocie en mettant un revolver sur la tempe.
11:20Pardon, c'est ce qui est arrivé à Michel Barnier.
11:22Mme Le Grip, que le RN ne soit pas dans un gouvernement, on le comprend.
11:26A LFI c'est différent, parce que LFI a annoncé ne pas vouloir aller l'Élysée.
11:31M. Bompard d'ailleurs, on peut l'écouter, il le dit, il ne veut pas.
11:35Mais en revanche, que symboliquement, Jordan Bardella ne soit pas reçu,
11:41pour simplement dans le jeu des institutions dire
11:44« Attendez, il y a 11 millions de gens qui ont voté pour nous, voilà ce qu'ils souhaiteraient »,
11:47je trouve que ça peut effectivement froisser les susceptibilités.
11:50Écoutez, M. Bompard, il est de la France Insoumise et était ce matin sur France 2.
11:54Je les appelle à ne pas céder aux sirènes et à la tentation du gouvernement d'Union Nationale
12:00et de la grande coalition, parce que ça conduirait à les voir renier les engagements
12:06programmatiques qu'ils ont pris l'année dernière devant les électrices et les électeurs.
12:10Moi, je forme le « E », j'espère qu'ils ne feront pas l'erreur
12:13de rentrer dans un gouvernement d'Union Nationale,
12:16et par là même de détruire le Nouveau Front Populaire.
12:18Puisque si, à la fin, vous vous retrouvez dans un gouvernement
12:21dans lequel vous avez Olivier Faure et Bruno Retailleau,
12:25je pense que tout le monde comprendra que ce n'est pas un gouvernement
12:28qui va faire la politique du Nouveau Front Populaire.
12:30Il y a quelque chose, disons-le, de choquant, puisque le PS,
12:34beaucoup de députés PS doivent leur siège à M. Mélenchon.
12:40Et effectivement, lorsqu'il y a eu cette élection au mois de juin dernier,
12:45les alliances ne seraient pas celles ou n'étaient pas celles
12:48qui se mettraient en place aujourd'hui.
12:49Donc quand je parle de quatrième république, on est au cœur de cela.
12:53On change les alliances.
12:55Moi, ça me choque maintenant.
12:56On est dans une cinquième république dont la preuve est faite
12:59qu'elle est une république très souple, aux institutions assez « accommodantes »
13:07parce qu'on permet d'avoir à faire face à des situations.
13:11Très franchement, les changements d'alliances de la part de la gauche
13:15et de l'extrême gauche, ce n'est pas mon sujet du moment.
13:19Mais ce qui est sûr, c'est que je me félicite de l'explosion en direct.
13:24Je ne veux pas rentrer dans le jeu de Cascadis, le communisme.
13:28On est quand même en train de voir une désagrégation qui se fait
13:32de manière assez accélérée du Nouveau Front Populaire.
13:35Je pense que si demain, dans six mois, il y a une élection législative,
13:39n'ayez aucune crainte, tous ces gens-là iront ensemble sous la même bannière.
13:43Je ne sais pas s'il y aura des élections législatives dans six mois.
13:46C'est probable. On fait un petit pari tous les deux ?
13:48Non, je ne veux pas parier sur des choses aussi importantes.
13:51Ce n'est pas que je ne veux pas parier avec vous.
13:53Je ne suis pas très joueuse.
13:55On fait un petit pari tous les deux ?
13:57Je ne suis pas très joueuse et honnêtement, là, sur la stabilité de notre pays,
14:01la continuité de l'action publique pour nos agriculteurs,
14:05pour nos services publics, pour nos entreprises,
14:08nos PME dont l'incertitude, l'instabilité génèrent de l'angoisse.
14:13Il faut un gouvernement qui puisse gouverner,
14:17avec un socle qui le soutient.
14:20La majorité, il n'y en a pas. Effectivement, on est d'accord.
14:23Depuis le 9 juin, on a tous compris ça.
14:25Mais je ne suis pas sûre que des élections législatives
14:28provoquent d'un seul coup d'un seul ce sursaut.
14:31Dans le cas où il peut y avoir doute,
14:34quant à la pertinence et l'intérêt de mettre en permanence notre pays
14:37sous tension politique, sous tension électorale,
14:40sachant que nous allons avoir un rendez-vous électoral important
14:43au début de l'année 2026 qui sont les municipales,
14:46je préfère qu'on essaye de travailler entre nos crânes de bonne volonté,
14:49se rassembler.
14:51Ce n'est peut-être pas tout à fait conforme à l'esprit de la cinquième d'origine,
14:57mais entre 1958-1962, le quinquennat,
15:00beaucoup de choses ont fait que les instants de la cinquième ont évolué,
15:03ont changé. Je fais confiance à l'esprit de responsabilité.
15:06Merci beaucoup Madame Legrippe d'être passée par le micro d'Europe 1.
15:09Avec quelques jours d'avance, permettez-moi de vous souhaiter peut-être un joyeux Noël.
15:12Je ne sais pas si vous avez déjà pensé aux cadeaux de Noël ?
15:15Je commence à y penser très sérieusement, oui.
15:17Même si je risque d'être un peu prise par les travaux sur la loi fiscale spéciale
15:21jusqu'au 24 décembre soir.
15:23J'aime bien les vestes, si vous pensez à lui, bien sûr.
15:26Comme vous pouvez le voir, Géraldine aime les pulls colorées.
15:31Et vous ? Non, monsieur Provence.
15:34Achetez-lui une belle cravate, s'il vous plaît.
15:36Vous avez des problèmes ?
15:38Non, je plaisante. Aujourd'hui, pas mal.
15:41Prise de risque, mais pas mal.
15:43Il sort des sentiers battus.
15:46Merci Madame Legrippe, c'était un plaisir.
15:48Merci de votre invitation.
15:50Merci beaucoup. A tout de suite.
15:52Avec Pascal Fraude, 11h à 13h, sur Europe.

Recommandations