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Alors que de nouvelles consultations sont prévues à l'Élysée ce mardi pour la formation d'un nouveau gouvernement, Marine Le Pen s'est exprimée ce mardi sur la non-invitation du RN.

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Transcription
00:00Vous souhaiteriez être reçue à l'Elysée ? Vous réclamez d'être reçue à l'Elysée ?
00:04Non, parce qu'être reçue à l'Elysée, pour faire quoi ? Pour me proposer d'être dans un gouvernement ?
00:09La réponse est non. Le président de la République le sait.
00:12Donc il n'a pas jugé bon d'inviter le Rassemblement national à ses agapes
00:19où il s'agit de se partager les postes. Et toi, quel ministère ? Et toi, est-ce que tu accepterais d'être là ?
00:25Nous sommes dans l'opposition et j'ai envie de vous dire, après cet après-midi, nous sommes la seule opposition.
00:32Mais comment se sortir de cette situation avec une assemblée divisée en trois ?
00:36Se sortir de cette situation est simple, il suffit encore une fois de respecter les conditions qui nous apparaissent minimales
00:45qui ont été posées par le Rassemblement national lors de la nomination, dès avant d'ailleurs la nomination de M. Barnier,
00:52c'est-à-dire un Premier ministre qui respecte l'ensemble des forces politiques de l'Assemblée nationale
00:59et qui construit un budget en tenant compte des lignes rouges des forces politiques qui pèsent au sein de l'Assemblée nationale.
01:10Je crois que la feuille de route est relativement claire.
01:13Il ne me semble pas qu'elle puisse être aussi contradictoire que ce que l'on cherche à faire croire.
01:20Parce que dans la protection du pouvoir d'achat, dans le fait de ne pas augmenter inconsidérément les impôts,
01:27dans le fait de ne pas s'attaquer aux malades, de ne pas s'attaquer aux retraités,
01:32moi je vous dis qu'il y a une majorité à l'Assemblée nationale pour refuser, encore une fois, de taper sur le pouvoir d'achat des Français.
01:40Donc il suffit que le Premier ministre tienne compte des majorités à l'Assemblée nationale
01:45et il pourra construire un budget qui sera plus juste que celui qui avait été envisagé par M. Barnier.

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