Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale, tient son traditionnel discours du 1er-Mai à Perpignan ce mercredi.
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00:00 Nous, nous voulons pouvoir dire non, si on veut envoyer des Français mourir dans des
00:05 guerres qui ne sont pas les nôtres.
00:07 Nous voulons pouvoir dire non à la submersion migratoire de notre pays.
00:11 Nous voulons pouvoir dire non à la destruction de notre économie au nom d'une écologie
00:16 décroissantiste devenue folle.
00:18 Nous voulons pouvoir dire non à des impôts européens qui s'ajouteraient à nos impôts
00:23 nationaux ainsi qu'à une dette européenne supplémentaire qui aggraverait l'avenir
00:28 de nos enfants.
00:29 Nous, nous voulons pouvoir dire non au gouvernement technocratique de Bruxelles ou d'ailleurs.
00:34 L'Union Européenne, c'est une vision impériale.
00:37 Elle se veut une autorité centrale qui écrase les nations, leur impose des valeurs prétendument
00:43 supérieures et réduit les peuples à des populations interchangeables à administrer.
00:48 Elle s'envisage non pas comme une communauté de peuples partageant une histoire commune
00:53 mais comme un marché mondialisé.
00:54 Mais un marché, je vous le dis tout de même, sans aucune règle.
00:58 Sans aucune règle autre que la loi de la jungle.
01:02 C'est la concurrence des loyales sacralisées.
01:05 La loi du plus cupide.
01:07 Un système pervers.
01:09 Où les appels d'offres par exemple sont gagnés toujours quasiment par des entreprises
01:14 extra-européennes.
01:15 Pourquoi ? Mais grâce à la règle du moins-disant.
01:18 La règle du moins-disant, c'est la règle du moins cher.
01:20 Moins vous respectez l'environnement.
01:23 Moins vous protégez vos salariés.
01:25 Moins vous les payez.
01:26 Moins vous respectez la sécurité des consommateurs.
01:28 Et plus vous arrivez à obtenir un prix bas et donc plus grande est votre chance de gagner
01:34 le marché.
01:35 Et comme il n'existe pas de patriotisme économique ni de préférence européenne,
01:40 eh bien nos entreprises perdront toujours.
01:42 On marche sur la tête.
01:44 Et cela non plus.
01:45 Nous n'en voulons pas.