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00:00Europe 1 Soir Week-end, 19h21, Pascal Delatorre Dupin.
00:05Il est 19h16 sur Europe 1, nous sommes avec Robert Leblanc, vice-président de la Fondation Notre-Dame.
00:11Bonsoir monsieur, merci d'être avec nous dans ce studio.
00:13D'abord, juste peut-être un petit mot avant de parler de votre fondation.
00:18Vous avez pu participer en tout cas à la messe qui a été célébrée ce matin dans cette cathédrale Notre-Dame.
00:25Est-ce que vous pouvez raconter aux auditeurs d'Europe 1 comment ça s'est passé ?
00:27Il y avait des caméras, mais c'est vrai que les caméras filment le premier rang.
00:32Comment ça s'est passé ? Il y avait une certaine émotion ce matin ?
00:36Il y avait une énorme émotion évidemment pour tous ceux qui étaient là.
00:39C'est quand même essentiellement des catholiques qui étaient là,
00:41donc pour qui ça représentait quelque chose de très important.
00:44Mais pour moi, le symbole va au-delà du cercle des catholiques.
00:48Je crois que ça a été dit ailleurs, la cathédrale et surtout Notre-Dame de Paris, c'est un peu l'âme de la France.
00:54On l'a senti avec l'élan de générosité qui est venu de partout et certainement pas que de catholiques pratiquant.
00:59En tout cas, ceux qui étaient là ce matin, c'était un immense privilège.
01:02J'y étais parce que je suis vice-président de la fondation Notre-Dame.
01:05Donc il y avait des mécènes, il y avait des associations aussi soutenues par l'église.
01:11Il y avait donc des associations qui étaient venues avec des handicapés, avec des gens de la rue.
01:16Je le dis parce que c'est important.
01:18Je l'entends autour de moi, on a l'impression que c'est toujours les happy few, toujours les mêmes qui ont le droit d'y aller.
01:23Évidemment, il n'y a que 1500 chaises, donc on ne peut pas accueillir tous ceux qui voudraient y être dès le premier jour ni dès la première semaine.
01:29Vous le disiez très bien tout à l'heure.
01:31Mais néanmoins, c'est organisé de telle sorte que ce ne soit pas toujours que les mêmes qui y soient.
01:36Voilà, c'est très important de le rappeler. Et l'émotion était partagée par tous.
01:39Émotion partagée par tous.
01:41Ce matin, je voudrais juste faire une petite parenthèse politique et poser une question.
01:44Je ne sais pas si vous avez vu cette image au moment de la communion, à la fin de la cérémonie.
01:49Peut-être que Véronique et Jacques y aient une réponse, on attend deux verses.
01:52Ensuite, Macron est allé communier, pas Emmanuel Macron. Est-ce que c'était un geste politique ?
01:56Non.
01:57C'est un non-geste obligé, puisque depuis 1870, aucun président ne s'autorise, même s'il a une voix personnelle,
02:06à communier en public au nom de la laïcité et de l'esprit républicain.
02:11Donc même si Emmanuel Macron l'avait souhaité à titre personnel, parce qu'il a été baptisé à l'âge de 12 ans,
02:16il ne l'a pas fait en tant que parce qu'il incarne en fait la fonction.
02:20Sa présence ce matin était purement protocolaire.
02:23Exactement. Le général de Gaulle avait la même règle.
02:26Robert Leblanc.
02:27On sait qu'il était un catholique pratiquant, il communiait dans un cadre privé,
02:31mais quand il était présent en tant que chef de l'État, il ne le faisait jamais.
02:33Voilà, donc c'est peut-être une explication pour les auditeurs d'Europe 1 d'avoir vu cette scène.
02:39Voilà pourquoi Emmanuel Macron n'y est pas allé.
02:43C'est vrai qu'un chef de l'État ne peut pas participer à un rite religieux.
02:47C'était des raisons météorologiques, mais son discours à l'intérieur de la cathédrale,
02:51ce qui n'était pas prévu initialement,
02:53et ce qui a montré, je crois, que la laïcité ce n'est pas l'anticléricalisme.
02:57Et que le religieux, là en l'occurrence le catholicisme,
03:01mais le religieux en général peut avoir aussi une place dans la vie collective,
03:06dans l'image qu'une nation se donne d'elle-même,
03:08sans que ça vienne entraver la séparation du politique et du théologique.
03:12Et c'est bien de le préciser, vous avez raison Nathan Devers.
03:15Robert Leblanc, vice-président de la Fondation Notre-Dame.
03:17Justement un mot de cette fondation.
03:20Premier financeur des travaux de restauration, la Fondation Notre-Dame.
03:24Combien d'euros au total vous avez récolté peut-être pour Notre-Dame ?
03:27On a recueilli 360 millions pour l'édifice,
03:30plus la collecte que nous avons menée pour les aménagements intérieurs
03:35qui sont à la charge de l'affectataire, c'est-à-dire de l'église,
03:38qui utilise cet édifice.
03:40Donc pour l'édifice, 360 millions,
03:42ce qui fait de nous effectivement le premier collecteur en montant,
03:45pas en nombre de dons, mais en montant.
03:47Parce que nous avons notamment quelques grands mécènes
03:50qui ont choisi de passer par nous pour les sommes qu'ils ont provises.
03:54Et bien sûr ils tiennent leur promesse.
03:56M. Pinault par exemple ? M. Arnaud ?
03:58M. Pinault et M. Arnaud, donc leurs chiffres sont publics,
04:00ils l'ont annoncé, 100 millions pour l'un, 200 millions pour l'autre.
04:03Vous voyez déjà 300 millions qui sont chez nous avec deux grands mécènes.
04:07Mais au total, 60 000 dons sont quand même arrivés chez nous.
04:10Des dons de tout montant.
04:12Et tous aussi importants, j'ai envie de dire, les uns que les autres,
04:16d'un point de vue moral, d'un point de vue émotion.
04:19Quand vous recevez une lettre avec un billet de 20 euros
04:22et les 20 noms des membres de la famille qui ont chacun donné un euro,
04:26c'est extrêmement touchant.
04:28Mais oui c'est ça !
04:29C'est important de souligner combien de Français en moyenne,
04:32c'est incroyable le nombre de Français qui ont participé,
04:35à leur mesure bien sûr, à la restauration de Notre-Dame.
04:38C'est énorme !
04:39C'est énorme, c'est énorme !
04:4160 000 donateurs, bien sûr quelques-uns de l'étranger,
04:44mais en grande majorité quand même chez nous des Français.
04:47Le Diocèse avait créé une fondation américaine,
04:49donc il y a eu aussi des dons très importants venus des Etats-Unis,
04:53où c'est une tradition quand même de générosité.
04:57Et comme cet outil existait, ça a permis de très bien fonctionner.
05:01Mais donc, dans la fondation Notre-Dame proprement dite,
05:04c'est essentiellement des dons français.
05:05Donc 60 000 Français qui ont donné, c'est quand même un chiffre énorme.
05:08Voilà, un élan de générosité.
05:10Nous, nous avions ce chiffre, près d'un Français sur 200.
05:14Oui, c'est ça, ça correspond, en comptant les adultes.
05:17Oui, c'est ça, en comptant même, exactement.
05:18Mais c'est incroyable, un Français sur 200.
05:20C'est dire à quel point, parce que ce n'est pas forcément des catholiques,
05:23c'est dire à quel point Notre-Dame appartient à notre patrimoine national.
05:28Notre-Dame appartient au peuple français, c'est l'âme de la France.
05:31C'est le cœur bâton de Paris, l'île de la Cité, mais c'est l'âme de la France.
05:35Ce que je voudrais souligner, c'est que dès la pose de la première pierre de Notre-Dame de Paris en 1163,
05:41si on a réussi à construire cette cathédrale,
05:44alors il y avait auparavant une autre église romane,
05:48mais si on a réussi à la construire, mais c'est déjà à l'époque,
05:51grâce aux dons de tout le petit peuple de Paris.
05:54On a voulu, on s'est autorisé en fait à construire cette cathédrale,
05:57parce que Paris n'avait pas de cathédrale digne de ce nom.
06:00Il y avait déjà la cathédrale de Lens, il y avait Saint-Denis,
06:03il y avait Reims, bien entendu,
06:05et donc Maurice de Suilly, l'archevêque de Paris, voulait quelque part sa cathédrale,
06:10mais là encore, ça a été possible grâce aux dons,
06:13parce que vous imaginez, même pour l'époque, pour le XIIe siècle, ça a coûté une fortune.
06:17Donc là encore, ça a été grâce au peuple de Paris.
06:20Oui, alors Robert Leblanc, votre fondation,
06:25qu'a-t-elle permis de financer et de restaurer dans cette cathédrale Notre-Dame ?
06:31Alors, la pratique n'est pas d'affecter les dons.
06:36Donc quand nous récoltons 360 millions d'euros,
06:39ils vont à l'établissement public qui mène le chantier,
06:42qu'il a mené de manière admirable au cours des cinq années qui viennent de s'écouler,
06:46et en aucun cas, on dit, ben écoutez, voilà, il y a tant pour la Tour Nord, tant pour...
06:51Non, l'argent est fourni à l'établissement public qui mène le chantier,
06:56et on n'affecte pas les dons.
06:58Pour les aménagements intérieurs,
07:00certains donateurs ont exprimé le souhait, quand ils ont fait leur don,
07:05de dire qu'on aimerait que ça aille vers telle ou telle partie des aménagements,
07:08donc le mobilier liturgique, l'hôtel, le tabernacle, l'ambon, le baptistère,
07:14et la cathèdre, mais l'usage n'est pas de pouvoir afficher
07:20que telle ou telle partie de l'édifice ou des aménagements
07:26vient de tel ou tel donateur, ça ne se fait pas en France, voilà.
07:29Alors les noms, néanmoins, des grands mécènes, des grands donateurs,
07:32sont sur une plaque à l'intérieur de la cathédrale,
07:35parce qu'il est normal de rendre hommage quand même à ceux qui ont apporté des montants déterminants,
07:39encore une fois, tous les dons étaient importants,
07:42mais les travaux ne seraient pas allés aussi vite s'il n'y avait pas eu
07:44quelques très gros montants apportés par quelques mécènes.
07:46Robert Leblanc, vice-président de la Fondation Notre-Dame,
07:49hier nous évoquions ici dans ce studio que les travaux n'étaient pas finis,
07:52c'est ça qu'il faut dire aux auditeurs d'Europe 1,
07:54c'est-à-dire que l'essentiel a été fait, mais il reste encore des travaux à financer,
07:57est-ce qu'on peut continuer à donner à Notre-Dame ?
08:00On peut, on peut toujours donner.
08:02Oui, les travaux restants sont des travaux à l'extérieur de l'édifice,
08:06à l'intérieur, ceux qui ont vu les images ou qui ont pu y être,
08:09voilà, on voit que c'est fait, magnifiquement fait,
08:12tout est beau, tout est propre.
08:14Le président de la République avait dit, elle n'aura jamais été aussi belle,
08:17c'est vrai, certains s'étaient inquiétés de dire,
08:19mais que va-t-on inventer pour produire quelque chose de soi-disant plus beau ?
08:23Non, c'est elle, simplement, mais dans un état qu'aucun d'entre nous n'a jamais vu,
08:27elle n'a jamais été aussi belle, aussi propre,
08:29voilà, tout est soigné, tout est magnifique.
08:32Alors, donc l'intérieur c'est fait,
08:34mais l'extérieur, il y a beaucoup de choses à faire,
08:36quand on va à l'est, au chevet de la cathédrale,
08:39on voit que les pierres extérieures sont très abîmées,
08:42des arcs boutants, vous savez, ces supports qui soutiennent la voûte de l'extérieur
08:46ont besoin d'être réparés,
08:48il y en a un qui était très fragile avant l'incendie,
08:51ça, ça a été traité, mais d'autres menacent aussi,
08:54donc il y a tout ce travail qui est à faire, qui est considérable,
08:56et puis l'Église...
08:57C'est chiffré, pardon, excusez-moi Robert Leblanc,
08:59est-ce que c'est chiffré ?
09:00Est-ce qu'on a une idée du montant qu'il faudra pour la restauration de cette partie ?
09:03Oui, c'est chiffré, c'est encore beaucoup d'argent,
09:05c'est pas loin de 200 millions pour faire tout ce qu'il reste à faire encore.
09:08Ah oui, il y a 200 millions supplémentaires à trouver !
09:10Alors, tout n'est pas à trouver, car il reste de l'argent des mécènes.
09:12140 millions !
09:13Il reste 140 millions, oui.
09:14C'est important de dire, quand je dis argent des mécènes,
09:21pour réparer les dégâts de l'incendie,
09:23est bien servi à ça et à rien d'autre,
09:25et ont été consommés pour l'ouverture qui a eu lieu ce week-end.
09:28L'argent, les 140 millions restants,
09:31c'est de l'argent des mécènes,
09:33et là il est facile de parler avec eux,
09:35leur dire, il reste de l'argent,
09:37est-ce que vous voulez le laisser ou le reprendre ?
09:39Ils ont tous dit, on le laisse.
09:40Et donc cet argent est disponible
09:42et couvre une partie des 200 millions que j'évoque.
09:44Le chiffre de 200 millions est approximatif,
09:46moi je ne le connais pas encore de manière précise,
09:48tout dépend de l'étendue exacte,
09:50je n'ai jamais fini en réalité,
09:51mais je pense qu'en disant 200 millions,
09:53on est proche de ce qui permet quand même d'avoir une cathédrale
09:55bien propre,
09:57de l'extérieur comme de l'intérieur.
09:59Et maintenant votre fondation, à quoi va-t-elle servir ?
10:02Alors la fondation n'a pas été créée pour l'incendie,
10:04elle a plus de 30 ans,
10:05elle a été créée par le Gardinal Gustiger,
10:07pour pouvoir disposer de moyens
10:11pour toutes les associations
10:13qui œuvrent autour des paroisses parisiennes,
10:15et soutenir aussi un certain nombre de projets plus importants,
10:17comme la maison Bakhita qui accueille des migrants,
10:20comme la maison de la visitation
10:22qui est en cours d'installation
10:24entre la rue de Vaugirard et la rue du Cherchemidi.
10:26Des religieuses ont quitté ce lieu,
10:30elles n'étaient plus assez nombreuses et trop âgées,
10:32elles en ont fait don aux diocèses,
10:34à condition que ce lieu,
10:36donc terrain et bâtiment,
10:38serve à l'installation d'œuvres
10:40qui servent le bien public,
10:42et le bien commun.
10:43Et donc il y aura trois associations,
10:45une qui vient en aide aux handicapés,
10:48une au long de la rue,
10:50et une aux jeunes mamans avec enfants,
10:52aux seules.
10:53Donc ces trois associations s'installeront,
10:55donc ça nécessite beaucoup d'argent,
10:57et la fondation soutient aussi bien
10:59des petits patronages,
11:01que des opérations de cette envergure.
11:03Donc c'est sa raison d'être d'origine,
11:05plus le patrimoine déjà,
11:07avec notamment une fondation abritée,
11:09la Fondation Avenir du Patrimoine à Paris,
11:11qui aide la ville à restaurer un peu plus vite
11:13les églises historiques de Paris.
11:15Notre-Dame sauvée, on peut le dire,
11:17Notre-Dame restaurée,
11:19Notre-Dame flamboyante,
11:21Nathan Devers.
11:22Je le disais, ça fait quand même du bien,
11:24c'est pour ça qu'on voulait y revenir ce soir,
11:26ça fait quand même du bien,
11:27dans cette actualité qui est quand même très sombre,
11:30d'avoir eu cet instant suspendu dans le temps.
11:33Exactement.
11:34L'actualité appartient à une échelle temporelle
11:37qui est celle du quotidien,
11:38qui est celle du jour le jour,
11:39qui est celle du temps court,
11:40qui est celle souvent d'informations
11:42qui déclenchent un ouragan sur le moment,
11:45et qui sont oubliées 24 heures plus tard,
11:46et qui sont aussitôt publiées,
11:48aussitôt désuètes.
11:50Notre-Dame, aussi bien l'incendie
11:52que sa reconstruction et sa réouverture,
11:54on se situe dans une échelle temporelle
11:56qui est celle de l'éternité,
11:58qui est celle du gigantisme,
12:00qui est celle de la grandeur.
12:01Notre-Dame, vous le disiez très précisément,
12:03c'est le premier monument de Paris
12:05où Paris décide qu'il va y avoir
12:07une grandeur inspirée d'un idéal
12:09construit sur plus d'un siècle,
12:11construit directement pour tutoyer l'éternité.
12:15Je crois que c'est ce qui s'est passé profondément,
12:17d'ailleurs de magnifique, d'émouvant,
12:19de transcendant dans la cérémonie d'hier,
12:21c'est qu'on a eu un moment
12:23de génie chrétien, de génie catholique
12:25et de génie français.
12:26Il faut quand même dire une chose,
12:28c'est que dans une situation
12:30où quand la cathédrale avait brûlé,
12:32la France était divisée,
12:33c'était en plein pendant les Gilets jaunes.
12:34Le soir même, Emmanuel Macron devait faire un discours
12:36qui allait cliver l'opinion.
12:38La cathédrale brûle.
12:39Immédiatement, tout le monde oublie les Gilets jaunes
12:41et tout le monde se réunit.
12:42Moi, je me souviens, j'étais allé devant la cathédrale
12:44et il y avait toute une foule, on était là,
12:45on pensait que la cathédrale allait s'effondrer devant nous.
12:47Eh bien, il s'est passé l'inverse hier.
12:49Un message d'espérance et Dieu sait que l'espérance
12:51est une vertu chrétienne,
12:54christique.
12:55Quand le Président avait dit qu'on reconstruirait
12:57la cathédrale en 5 ans,
12:58personne n'y croyait.
12:59Ça a été fait.
13:00La France hier a impressionné le monde,
13:02elle l'a impressionné autant qu'elle l'avait impressionné
13:04pour des raisons profanes pendant les Jeux olympiques,
13:06sauf que là, c'était avec ce gigantisme transcendant.
13:09Tout ça est profondément émouvant,
13:11qu'on soit aux noms catholiques,
13:12qu'on soit aux noms croyants,
13:13qu'on soit aux noms français.
13:14Exactement.
13:15C'est de très belles paroles.
13:16Et grâce à vous,
13:17et grâce à cette Fondation,
13:19si, si, Fondation Notre-Dame,
13:21c'est vous qui avez géré l'afflux des dons
13:23les plus importants.
13:24Merci beaucoup en tout cas, Robert Leblanc,
13:26vice-président de la Fondation Notre-Dame,
13:27d'être venu ce soir dans le studio d'Europe.
13:30Et bravo pour le travail effectué.
13:31Merci.
13:32J'avais beaucoup d'autres quand même aussi.
13:34Oui, bien sûr.
13:35Mais bon, là, c'est vous qui êtes en studio ce soir.
13:36Donc on vous dit merci à vous.
13:37Merci d'être venu.