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Anne Coffinier, experte en éducation, à propos des transactions pour Matignon : «Jusqu'à présent, on a voulu fonctionner à l'envers par rapport à ce que font les pays étrangers».

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Transcription
00:00Est-ce qu'aujourd'hui, il y a un homme qui pourrait rassembler, qui pourrait apporter de la stabilité, un Premier ministre, au fond, qui pourrait, eh bien, ne pas être censuré et répondre aux besoins et aux demandes des Français aujourd'hui ?
00:14Est-ce que cette figure, elle existe ? Vous voyez qui, comme Premier ministre ? Qu'est-ce qui vous semblerait le plus cohérent, finalement ?
00:19Question difficile, mais que les Français ont pu se poser tout au long du week-end.
00:23Je botterais en tout. Je dirais qu'à mon avis, c'est plutôt une question de méthode. C'est-à-dire que jusqu'à présent, on a voulu fonctionner à l'envers par rapport à ce que font les pays étrangers.
00:32On s'est dit on va trouver quelqu'un sur lequel il n'y a pas une censure immédiate. Et on va lui dire débrouille-toi, trouve une majorité, trouve un programme, un socle commun, et puis en avant.
00:42Bon, on a vu qu'en ayant pris quelqu'un de très expérimenté et quand même assez consensuel, on est arrivé à un échec, et un échec plus rapide que ce qu'on aurait pu penser.
00:51Donc est-ce que ça ne serait pas le moment de procéder à l'envers ? C'est-à-dire, et c'est d'ailleurs un petit peu ce que disent les parties de gauche, en partie, Cullier, c'est-à-dire dire voilà, on part d'un sorte de socle commun.
01:04Il va falloir que ce socle commun soit fait d'énormément de concessions parce que personne ne pourra déployer son programme à l'état pur.
01:11Et avec ce socle commun, on va essayer de voir qui est capable de réunir une majorité et donc fonctionner à l'ancienne ou comme font les autres pays,
01:21c'est-à-dire dire à chacun, très bien, je prends n'importe quel ministre qui arrive avec le nombre de voix qui va bien pour tenir et un socle commun.

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