• il y a 4 semaines
Erwann, 9 ans, bénéficie d'une AESH qui l'aide à progresser en autonomie et en sociabilité. Cependant, il attend toujours son accompagnant pour cette année, alors que le gouvernement a promis des embauches. Mais avec le censure du gouvernement Barnier, tous les projets lancés sont mis à l'arrêt. La France compte 130.000 AESH, souvent à temps partiel et mal rémunérées.

Category

🗞
News
Transcription
00:00C'est l'heure des devoirs pour Erwan, 9 ans.
00:03Écrire les mots de la dictée 7, il faut les écrire dans le cahier de brouillons, non ?
00:06Ce petit garçon autiste peut suivre une scolarité ordinaire grâce à la présence d'une AESH,
00:11une accompagnante d'élèves en situation de handicap dans sa classe.
00:15Elle lui a permis de faire de grands progrès d'apprentissage,
00:18en matière d'autonomie et de relations sociales aussi.
00:22Au départ, mon fils passait les récréations seul,
00:24et à partir du moment où l'AESH a été présente,
00:26il y avait des dizaines d'enfants qui venaient jouer avec lui.
00:28C'est pour ça que je dis que la présence de l'AESH est clé,
00:31parce que sans elle, dans certains cas, et notamment dans le cas de mon fils,
00:35on peut parler de perte de chance.
00:37Mais depuis septembre, Erwan attend toujours son accompagnant pour l'année.
00:40Le poste n'est pas pourvu.
00:42Le gouvernement, avant d'être censuré, avait annoncé 2000 embauches,
00:46promesses mises en attente, comme tous les chantiers nécessaires dans la profession,
00:50selon ce syndicat.
00:51La difficulté majeure, c'est de recruter des AESH,
00:54parce que le métier est tellement peu attractif et tellement mal payé
00:57qu'on a du mal, de plus en plus, à trouver des candidats.
00:59Donc c'est peut-être là-dessus qu'il aurait fallu, même,
01:04que le gouvernement se concentre.
01:07La France compte environ 130 000 AESH,
01:10dont leur majorité soumise à du travail à temps partiel non choisi.

Recommandations