Invité de Pascal Praud, Philippe Ballard, député RN de l’Oise et porte-parole du parti à la flamme, est revenu sur la théorie selon laquelle Marine Le Pen aurait censuré Michel Barnier à cause de ses ennuis judiciaires. Pour lui, "il faut décorréler les deux". Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
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00:00Certains ont interprété la censure de Marine Le Pen décidée par le Rassemblement National pour deux raisons.
00:06D'abord le réquisitoire lors de son procès il y a quelques jours,
00:13et puis également la volonté de faire tomber, de faire démissionner plus précisément Emmanuel Macron.
00:20Est-ce que c'est exact ?
00:22Non. On va prendre les deux points. Vous savez, en fouillant les archives, les premières critiques envers le budget,
00:30nous les avons émises à partir du 15 octobre, et le réquisitoire a été prononcé de mémoire le 16 ou le 17 novembre,
00:38donc un mois plus tard. Il faut décorréler les deux, ça n'a rien à voir.
00:43Ensuite, j'entends des commentaires, oui, on va forcer Emmanuel Macron à démissionner avant le 31 mars,
00:50le jour où on aura le jugement. Vous imaginez Emmanuel Macron, ce soir, nous dire
00:56« Ecoutez, pour faire plaisir à Marine Le Pen, je vais démissionner ».
00:59Ça ne tient pas la route deux secondes. Alors après, on va reprendre les propos de Marine Le Pen hier,
01:04qu'elle a tenus, on n'appelle pas la démission d'Emmanuel Macron, on respecte les institutions,
01:09il a été élu, on l'a combattu. Il a été élu, bon, malheureusement, mais c'est comme ça.
01:13Par contre, elle a dit, hier soir, est-ce que si cette crise politique perdurait, est-ce qu'il est en mesure de rester ?
01:19Voilà, est-ce que si cette crise perdure, c'est grave, est-ce qu'Emmanuel Macron pourra rester à l'Élysée ?