Le président de la Région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, était l’invité du Face-à-face d’Apolline de Malherbe ce jeudi 5 décembre.
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00:00La cible, ce n'était pas Michel Barnier, Michel Barnier qui a été courageux, qui s'est engagé pendant ces trois mois totalement pour essayer de trouver des solutions,
00:07qui a dû bâtir un budget dans des conditions invraisemblables, les plus difficiles qu'ils soient.
00:11Il a fait le maximum de ce qu'il pouvait faire, mais il est tombé dans le piège des mensonges de Mme Le Pen.
00:17Et ce qui va se passer aujourd'hui, c'est très simple.
00:20Regardez, le problème n'est pas Michel Barnier pour les extrêmes, le problème n'est pas le budget.
00:25Le sujet aujourd'hui pour eux, ils veulent accélérer le calendrier politique.
00:30La cible, c'était Emmanuel Macron. La cible, c'est le chef de l'État.
00:34Mme Le Pen, aujourd'hui, elle voudrait que tout s'accélère pour qu'il y ait des élections le plus vite possible et avant la fin du mois de mars, avant la décision sur son jugement.
00:44Il n'y a que ça qui compte pour elle, il n'y a que ça qui compte pour ces gens-là, leur tête, leurs intérêts.
00:50Et aujourd'hui, clairement, l'intérêt général, l'intérêt du pays, ce n'est pas le problème des extrêmes.
00:54Ils ont intérêt au chaos. Et c'est ça qui est en train de se tramer.
00:58Et plutôt que de se dire aujourd'hui, il y a une censure, comment on va faire ?
01:01La Ve République, elle a été conçue, elle a été pensée dans des situations qui pouvaient être des situations de guerre civile.
01:08Le général de Gaulle, à l'époque, a voulu une constitution qui soit vraiment très forte.
01:13Mais attention, cette constitution, ces institutions, elles tiennent aussi parce qu'il y a un chef de l'État.
01:18Et que l'on aime ou pas, que l'on apprécie ou pas, que l'on soutienne ou pas Emmanuel Macron, c'est le chef de l'État.
01:24Et on a besoin de cette solidité parce que si demain, vous aviez une crise institutionnelle,
01:31eh bien dans ces cas-là, le chaos serait bien pire encore.