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Apolline de Malherbe reçoit Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France, dans "Face-à-Face" sur BFMTV et RMC, ce mercredi 13 décembre 2023.

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Transcription
00:00 Aujourd'hui, le chef de l'État a quatre possibilités devant lui.
00:04 Quatre.
00:05 Soit il ne change rien et on continue comme ça jusqu'à la prochaine crise.
00:09 Ce qui a l'air d'être son option pour l'instant.
00:11 Ne rien changer.
00:12 Ne rien changer pendant trois ans, c'est de la folie.
00:15 C'est de la folie.
00:16 On voit bien qu'on ne peut pas continuer à avoir un quinquennat où on ne prend pas les
00:20 problèmes de fond.
00:21 C'est aujourd'hui l'immigration, ça sera demain une plus grande fermeté en matière
00:25 de justice et lutter contre l'islamisme sous toutes ses formes.
00:28 Pour tout ça, c'est quand même important.
00:30 Les politiques du logement se soignaient.
00:32 Parce que ce que ça a montré, c'est qu'au fond, il n'avait plus les moyens de gouverner.
00:35 Exactement.
00:36 Même quand il parle, il n'a pas les moyens de ses décisions.
00:40 Donc, il a quatre possibilités.
00:41 La première, il ne change rien.
00:42 La deuxième, il reconnaît la situation politique et il fait en quelque sorte le choix d'une
00:49 cohabitation.
00:50 Le troisième, il demande la confiance des Français et il y a une dissolution.
00:55 Ou la quatrième, c'est qu'il se tourne vers les Français, notamment en leur donnant
01:00 la parole avec un référendum.
01:02 Il y a quatre possibilités.
01:03 Le président de la République, Apolline de Malherbe, doit venir dire aux Français
01:09 quel choix il fait entre ces quatre solutions.
01:11 Vous appelez Emmanuel Macron à décider, à s'adresser aux Français et à prendre
01:16 une décision.
01:17 Qu'il décide et qu'il nous dise clairement quel est son choix.
01:20 Les Français, à ce moment précis, face à cette situation politique, face au spectacle
01:23 tragique que l'on voit notamment à l'Assemblée sur les plateaux de télévision, ils doivent
01:27 nous dire voilà le choix que j'ai fait pour faire avancer le pays.
01:31 Qu'on apprécie Emmanuel Macron ou pas, qu'on ait voté pour lui ou pas, nous sommes tous
01:35 aujourd'hui dans un pays qui a besoin d'avancer, de relever les défis.
01:38 Et les Français qui veulent être protégés.
01:39 - Xavier Bertrand, quelle est l'option dont vous estimez qu'elle serait la meilleure ?
01:42 - Ah mais moi, je ne suis pas le président de la République.
01:44 Posez-lui la question.
01:45 J'ai voulu devenir président de la République, ça n'a pas été le choix de ma famille politique.
01:49 Donc, je ne suis pas à faire le choix à sa place.
01:51 C'est à lui en conscience de nous dire ce qu'il veut faire pour faire avancer le pays.
01:55 - Alors, il le dit sans le dire.
01:56 C'est-à-dire que quand il réunit hier autour de lui un certain nombre de responsables politiques
02:02 et qu'il leur fait comprendre qu'on va continuer un peu comme si de rien n'était, c'est-à-dire
02:07 avec effectivement cette commission mixte paritaire qui sera donc réunie à partir de
02:10 lundi, il a annoncé qu'il n'y aurait pas de dissolution.
02:12 Donc déjà, l'option 3, elle est balayée et qu'a priori, il n'y aurait pas de changement.
02:17 Vous estimez qu'il devrait le dire plutôt que de le faire un peu en loussedé comme
02:22 il l'a dit ?
02:23 - Que de le dire dans un repas avec les fruits de mer, là, avec ses chapeaux à plumes.
02:26 Ne croyez pas que c'est devant les Français qu'il devrait venir le dire ? Il parle souvent,
02:29 mais sur des sujets essentiels comme celui-là.
02:31 Il doit rendre des comptes aux Français.
02:33 Il doit leur dire voilà le choix que j'ai fait pour le pays.
02:35 Voilà le choix que j'ai fait pour vous.

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