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La motion de censure déposée par la gauche contre le gouvernement de Michel Barnier a été adoptée par l'Assemblée nationale avec 331 voix en sa faveur. Le gouvernement tombe donc pour la deuxième fois de l’histoire de la Ve République, après celui de Georges Pompidou en 1962.

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Transcription
00:00Et Benjamin Djamal, il faut être clair avec les gens, si c'est Bernard Cazeneuve pour mettre en place au gouvernement le programme du Nouveau Front Populaire,
00:09alors pourquoi vous ne choisissez pas la candidate proposée en accord par les quatre composantes du Nouveau Front Populaire ?
00:14Vous voyez bien le problème. Donc la vérité, c'est que ce n'est pas Bernard Cazeneuve pour mettre en place...
00:18Ce que vous voulez, c'est Jean-Luc Mélenchon à l'Élysée.
00:19Mais vous écoutez ce que je suis en train de dire ou... ?
00:21Complètement, justement. Je vois que toutes les hypothèses, bon...
00:24Mais ce n'est pas toutes les hypothèses. Je vous ai dit que si on veut, si...
00:28Mais vous voulez quand même Jean-Luc Mélenchon à l'Élysée, rassurez-moi, vous n'avez pas changé de point.
00:33Si Emmanuel Macron décide enfin de renoncer à son tété pour s'accrocher au pouvoir comme il le fait depuis le résultat des dernières élections législatives,
00:41il se tourne vers la gauche et dit le Nouveau Front Populaire, je vous demande de constituer un gouvernement, on a une candidate pour cela.
00:49Pourquoi vous voulez en inventer une autre ?
00:51Vous dites vous-même que c'est pour faire le programme du Nouveau Front Populaire, si c'est pour faire le programme du Nouveau Front Populaire,
00:55il vaut mieux choisir celle qu'on a choisie.
00:56Mais vous voulez quand même toujours que Jean-Luc Mélenchon arrive à l'Élysée ?
00:58Mais évidemment, mais évidemment.
01:01Et le plus vite possible ?
01:02Mais évidemment, mais pas pour Jean-Luc Mélenchon, pour moi, pour le pays.
01:06Excusez-moi, mais attendez, excusez-moi, c'est quand même un sujet important.
01:09Ah non, mais je n'ai jamais dit que c'était pour des réunions personnelles.
01:11Je vais vous répondre franchement, je veux bien commenter les noms, les trucs, voilà.
01:17Bon, la vérité, je réponds avec franchise, c'est que je vois bien, on a vu depuis six mois que les macronistes disent compromis, compromis, il n'en faut aucun.
01:26Donc je vois bien que, je crains qu'il n'y ait pas vraiment de solution institutionnelle dans le cadre de cette assemblée.
01:31Et c'est pour ça que je dis les choses, parce que je cherche une solution de stabilité pour mon pays, parce que je cherche une solution de stabilité pour mon pays.
01:38Je pense que la stabilité passe par le départ du président de la République, c'est tout.

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