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Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme était l'invité du Face à Face d'Apolline de Malherbe ce mercredi 4 décembre.  Il est revenu sur le vote de la motion de censure mais également sur ce qu'il se passerait sans budget. 

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Transcription
00:00Jean-Philippe Tanguy, bonjour.
00:01Oui, M. Coquerel est une personne, avant d'être à partie d'un homme de malheur,
00:04mais une personne respectable et avec qui on travaille de manière républicaine.
00:08Et je constate effectivement qu'il y aura beaucoup de travail en commun,
00:12en tout cas aujourd'hui, puisqu'on l'entendait à l'instant.
00:14Éric Coquerel va défendre sa motion de censure à 16h et vous allez la voter.
00:19Ça y est, il n'y a plus de mystère, il n'y a plus de suspense.
00:22Oui, Marine Le Pen, Jordan Bardella ont été très clairs.
00:25Nos lignes rouges, qui ont toujours été les mêmes, contrairement aux mensonges
00:28qui ont encore été répétées, c'est assez triste d'ailleurs, par M. Barnier hier,
00:32n'ont pas été respectées et c'était des lignes rouges très modestes
00:35par rapport au programme du Rassemblement National.
00:38Donc moi, quand j'entends qu'on a voulu saboter les choses,
00:40qu'on a voulu faire de la politique politicienne,
00:42je trouve que c'est particulièrement injuste parce que j'étais très présent
00:45avec les députés du Rassemblement National lors du débat parlementaire.
00:48Tout le monde, c'est public.
00:50M. Saint-Martin ne m'a pas adressé la parole pour répondre,
00:52pour proposer un compromis pendant deux semaines.
00:55Et encore...
00:55Ils se sont réveillés un peu tard, quoi.
00:57Mais ils se sont réveillés tout de même.
00:58Oui, mais Mme de Malherbe, le problème, c'est que faire un budget, c'est compliqué.
01:01Donc on peut dire aux gens que ça s'arrange sur un coin de table,
01:04ce n'est pas vrai, c'est un équilibre global.
01:06Donc quand on dit, par exemple, oui, les lignes rouges du Rassemblement National
01:08coûtaient tant, coûtaient tant.
01:09Non, Marine Le Pen a publié le tableau qu'elle a remis à M. Barnier lundi,
01:15puisqu'il y avait tellement de mensonges qu'on a voulu faire de la transparence.
01:18Il y avait 1,6 milliard de recettes ou d'économies de plus que dépenses.
01:22Donc tout cela s'est joué quand même sur des mensonges de la part du gouvernement.
01:25Et c'est triste.
01:26On va revenir sur justement les échanges qui ont eu lieu ces derniers jours
01:29et qui n'ont donc pas été concluants avec Michel Barnier.
01:31Mais enfin, tout de même, je suis frappée.
01:32Éric Coquerel, qui sort à l'instant de ce studio,
01:35va défendre tout à l'heure au micro à l'Assemblée Nationale
01:39une motion de censure dans laquelle il est écrit, je cite,
01:43« Alors qu'une large majorité de nos concitoyens et concitoyennes
01:46a fait le choix du barrage à l'extrême droite lors des élections législatives,
01:50le Premier ministre a cédé à leurs plus viles obsessions. »
01:54Et vous allez signer ça ? Et vous allez voter ça ?
01:57Mais on ne va pas voter ça.
01:59Mais non, Madame de Balherbe.
02:00Je suis allé vérifier hier parce que, vous savez, j'ai un côté bon élève.
02:03Le règlement de l'Assemblée Nationale, on n'est même pas obligé de déposer un texte
02:07pour déposer une motion de censure.
02:08Il se trouve qu'ils l'ont déposé, c'est peut-être de la provoque.
02:10Je vous réponds.
02:12On entend, à vous d'ailleurs, surtout nos adversaires politiques du bloc macroniste,
02:16y compris des gens de gauche qui ont essayé de faire ça évidemment pour nous bloquer,
02:18dire « elle va voter notre texte ».
02:19Non, la motion de censure n'a pas besoin de texte.
02:21Le texte, c'est une espèce d'artifice, de col fiché pour expliquer une position.
02:25Mais nous ne votons pas un texte.
02:26On vote la censure du gouvernement.
02:28Il peut y avoir des gens de tous bords.
02:29Il y aura peut-être même des centristes du groupe Lyott qui votent la censure du gouvernement.
02:33Vous allez vous associer à des gens qui parlent de vous en disant que vos obsessions sont viles.
02:39Vile, c'est hautement méprisable.
02:42Oui, je sais, je vous remercie.
02:43Non, mais ce qui est marrant, c'est que ce que vous reprochez quand même à Michel Barnier,
02:47c'est du mépris.
02:48Et vous allez voter pour des gens qui disent de vous que vous avez de viles obsessions,
02:53c'est-à-dire hautement méprisables.
02:55Non, mais si vous voulez, ce que les uns et les autres disent de nous dans des moments historiques importants,
02:59c'est quand même la première censure d'un gouvernement depuis 1962.
03:01Tout à fait.
03:02Ce n'est pas anecdotique.
03:03Moi, je peux vous dire, pour avoir assisté à un certain nombre de négociations,
03:05que Marine Le Pen et Jordan Bardella ont la main sérieuse et la main tremblante
03:11pour censurer ce gouvernement, parce qu'ils ne veulent pas assumer leur responsabilité.
03:15Parce que oui, c'est la vie des gens, c'est la vie des Français.
03:17Ils ont la main tremblante.
03:18Mais heureusement qu'ils ont une main tremblante comme responsable politique.
03:21La main tremblante, c'est une expression qui vient de Montesquieu pour dire que quand vous avez des responsabilités,
03:25vous devez agir avec responsabilité, vous devez peser le moment.
03:29Mais est-ce que ça veut dire...
03:31Nous avons tous, en tant que représentants de la nation, la main tremblante en faisant tomber un gouvernement de la République.
03:35C'est une décision importante.
03:37Est-ce que ça veut dire, Jean-Philippe Tanguy, le mot d'ailleurs a été dit également à l'instant par Éric Coquerel,
03:42qui parlait d'une responsabilité dont il était parfaitement conscient.
03:45Jean-Philippe Tanguy, vous n'avez pas été sensible aux appels à la responsabilité hier du Premier ministre.
03:50Il n'aura pas pu vous faire changer d'avis.
03:53Quand même, c'est assez frappant.
03:55Lorsqu'il racontait ses échanges avec Marine Le Pen hier soir,
03:58il a au fond expliqué qu'il avait plusieurs fois cédé.
04:03Il dit, Marine Le Pen a dit notamment ces derniers jours,
04:07il faudrait faire un geste soit sur les taxes sur l'électricité, soit sur les retraites.
04:12En tout cas, c'est comme ça que lui l'a compris.
04:14Il a donc mesuré les questions et il a décidé d'accéder à la demande de Marine Le Pen sur l'électricité.
04:19Et là, Marine Le Pen lui répond, finalement, pas seulement l'électricité, mais aussi les retraites.
04:23Je ne comprends pas cette position du Premier ministre.
04:25Parce que moi, j'ai assisté à l'entretien entre Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen.
04:28En fait, ce n'était jamais assez résumé.
04:29Non, c'est faux. C'est totalement faux.
04:31Ce récit est faux ?
04:32C'est totalement faux.
04:33C'est clair.
04:34En sortant de Matignon, Marine Le Pen a répondu à vos confrères qui étaient dans la cour.
04:38Nous avons remis le tableau des lignes rouges toutes équilibrées,
04:42qui était un tout, qui était un bloc.
04:44Il n'y en avait aucune en plus, aucune en moins.
04:46On a même fait encore un geste puisqu'on a allégé les efforts qu'on demandait sur l'Union européenne
04:50parce que c'était compliqué au dernier moment de demander une négociation à l'Union européenne.
04:54Donc, on a plutôt allégé un certain nombre de demandes,
04:57essayé de trouver d'autres sources de financement.
04:59Et d'ailleurs, ce qui est assez représentatif de la pensée de Michel Barnier et de ce gouvernement,
05:04c'est qu'il n'a jamais voulu parler des économies.
05:06Ça, ça m'a stupéfait dans les échanges.
05:08On parlait beaucoup de dépenses.
05:10Oui, nous, on a toujours mis des économies ou des nouvelles recettes sur la spéculation.
05:14On ne parlait jamais des dépenses.
05:15Moi, je lui dis, mais monsieur le Premier ministre,
05:17vous avez un rapport de l'Inspection générale des finances
05:19qui identifie 4 milliards de trésorerie inutile des opérateurs.
05:23Il faut en prendre au moins 3, on peut en prendre plus.
05:25Il ne voulait pas en parler.
05:27Et c'est d'ailleurs à l'image de ce budget.
05:28Moi, ce qui m'a beaucoup interpellé, et je finirai là-dessus hier,
05:32c'est que monsieur Barnier n'a pas défendu son budget finalement.
05:34Il a parlé de grands principes, il a beaucoup parlé de lui,
05:36mais il n'a pas expliqué aux Françaises et aux Français.
05:38Et c'est la deuxième fois en une semaine, la vision.
05:41Où est-ce qu'il veut emmener le pays ?
05:42Pourquoi ce budget ? Pourquoi ces économies ?
05:44Pourquoi ces impôts ?
05:45Comment redresser notre nation ?
05:47Rien.
05:48Et en fait, c'est vraiment à l'image de ce budget,
05:50qui est un mauvais budget, un budget de faillite,
05:52et un budget qui ne redresse pas les comptes.
05:53Et finalement, on ne parle pas de l'objet de la censure,
05:55qui est quand même cette crise financière de 50 ans de Gabgi.
05:59Mais pas de budget du tout.
06:01Paradoxalement, c'est meilleur qu'aujourd'hui.
06:02Alors c'est vous dire à quel point il est mauvais.
06:04Aujourd'hui, quand vous voyez que 380 000 contribuables
06:08vont se retrouver à payer l'impôt, ce n'est pas vrai ça ?
06:11Non, ce n'est pas vrai.
06:12D'ailleurs, le président Coquerel, j'ai écouté ce qu'il vous disait,
06:13il vous a bien expliqué pourquoi.
06:14Président Coquerel, parce qu'il est effectivement président
06:16de la commission des finances de l'Assemblée.
06:17Vous avez raison.
06:18Vous avez beaucoup d'égards les uns vis-à-vis des autres.
06:20Moi, je parle comme ça de tous les présidents de commissions.
06:22Je parle du Premier ministre avec M. le Premier ministre.
06:24J'ai salué la ministre de la Santé dans les couloirs.
06:25Je lui ai dit bonjour Madame la ministre.
06:27Il n'y avait pas de caméra.
06:28Moi, je respecte les statuts des uns et des autres,
06:30d'où qu'ils soient et quel que soit leur parti.
06:33Je n'ai pas de raison de mépriser M. Coquerel
06:36parce qu'il appartenait à un parti qui est mon ennemi principal,
06:39enfin mon adversaire politique principal avec la Macronie
06:41et nous le rend bien.
06:42Il vous le rend bien, mais vous êtes d'accord sur le constat,
06:45c'est-à-dire que pour vous, c'est un mensonge,
06:48c'est une forme d'agitation des peurs
06:50que de dire qu'il va y avoir une hausse mécanique des impôts,
06:53que de dire qu'il ne va pas y avoir de revalorisation
06:55des salaires des fonctionnaires.
06:56Tout cela, ce serait faux ?
06:57Tout à fait faux.
06:58Les salaires des fonctionnaires, c'est totalement faux.
07:00Les retraites, c'est dans le code de la Sécurité sociale.
07:02Toutes les retraites de la Sécurité sociale
07:05seront indexées au 1er janvier.
07:06D'ailleurs, j'ai entendu Xavier dit, y compris les plus privilégiés.
07:08Ce sont les retraites de la Sécurité sociale, du régime de base,
07:11qui sont plafonnées à 1900 euros bruts.
07:14En net, ce n'est pas beaucoup.
07:16C'est autour de 1500-1600 euros.
07:18La revalorisation des plus petites retraites était déjà actée ?
07:21Oui, des toutes petites.
07:22C'est ça que je veux dire.
07:23Vous avez le point, c'est dans les détails, en bas de page.
07:26M. Wauquiez a annoncé cela.
07:28C'était les retraites inférieures au SMIC, brutes.
07:31En fait, ça ne coûtait que 500 millions d'euros sur 3,5 milliards.
07:35Il restait les 4-5e.
07:37Il a fait mousser sa victoire.
07:40Je peux vous dire que quand j'ai fait les dîners et les déjeuners des aînés
07:43dans ma circonscription, avec souvent des conseillers départementaux de droite,
07:45ils étaient plutôt d'accord avec moi pour indexer toutes les pensions
07:48que d'accord avec M. Wauquiez pour seulement sauver une toute petite partie des pensions.
07:52Est-ce que vos électeurs vont vous suivre ?
07:56Ou pour certains, il y a eu plusieurs appels, notamment sur RMC depuis hier matin,
08:00de nombreux électeurs d'un bord ou de l'autre,
08:02mais il y a eu notamment des électeurs RN,
08:04principalement des récents électeurs RN,
08:07et qui disaient, j'ai eu Frédéric, j'ai eu Isabelle, j'ai eu Stéphane hier,
08:11qui disaient, moi j'ai voté RN aux dernières élections,
08:14mais on ne m'y reprendra plus, j'espérais d'eux une certaine stabilité.
08:18Mais moi j'écoute, j'entends les commentaires,
08:21je ne pense pas avoir raison sur tout, et qu'on est omniscient.
08:23Je leur dis, nous avons pris une position de responsabilité, de vérité.
08:27Ce budget, évidemment, les gens n'en mesurent pas forcément,
08:30ou ne connaissent pas les conséquences, puisqu'ils ne sont pas exécutés.
08:33J'avais un agriculteur, dans l'un, qui dit,
08:37mais on avait tellement besoin de ce budget.
08:40Mais non, les gens ont besoin d'être rassurés, je les comprends.
08:43Ils n'avaient pas besoin de 40 milliards d'impôts en plus,
08:45et seulement 10 milliards d'économies, ça je peux vous le garantir.
08:47La difficulté, et là où je trouve que Marine Le Pen et Jordan Bardella
08:50ont vraiment été courageux, c'est que c'est toujours difficile
08:52de s'opposer à des mesures qui n'existent pas encore.
08:55Parce que 40 milliards d'euros pour des personnes qui travaillent dur,
08:58qui gagnent entre 1500 et 2500 euros,
09:01ce sont des montants tellement extravagants,
09:03qu'on n'a pas forcément les échelles, et qu'on ne s'en rend pas forcément compte.
09:06Mais ça voulait dire 5% de baisse du remboursement des médicaments,
09:10donc de la perte de pouvoir d'achat pour tous les retraités,
09:13quasiment tous les retraités, même ceux, contrairement à ce qui a été dit,
09:15qui gagnaient peu.
09:16C'était des hausses de charges sur les entreprises.
09:18Moi j'ai des entrepreneurs qui m'ont appelé aussi,
09:20et ils n'étaient même pas au courant que leurs charges allaient augmenter
09:23de 1,4 milliard, tellement il y a ce récit,
09:25cette espèce de mur de mensonges,
09:27qui essaie d'inquiéter les Français et les angoisser,
09:30alors que c'est faux, on se rendra compte demain
09:32qu'il y aura un gouvernement démissionnaire,
09:34qui sera à peu près le même gouvernement que cet été.
09:36On a réussi à organiser les Jeux Olympiques,
09:38avec M. Attal démissionnaire.
09:39Je ne crois pas qu'on ait vu de grosses différences
09:41quand M. Attal n'était pas démissionnaire.
09:43Jean-Philippe Tanguay, est-ce que, comme la France Insoumise,
09:46au fond, votre objectif à peine voilé,
09:49c'est quand même la démission d'Emmanuel Macron ?
09:51Si c'est le cas, vous serez déçus,
09:53il a déjà annoncé hier qu'il n'en était pas question.
09:55Vous savez, Emmanuel Macron avait dit qu'il n'allait pas
09:57dissoudre l'Assemblée nationale.
09:59Ce qu'il dit, ça ne m'intéresse pas beaucoup.
10:01Vous dites qu'il pourrait quand même démissionner.
10:03Je voudrais vraiment qu'on remette le débat là où il est.
10:05Le sujet, c'est est-ce que ce budget permet de redresser les comptes ?
10:08Est-ce que ce budget permet la justice sociale ?
10:11Est-ce que ce budget permet de relancer la production ?
10:13Qu'est-ce qu'il va se passer ?
10:14Il ne va pas y avoir un gouvernement démissionnaire pendant des semaines ?
10:16C'était le cas cet été.
10:18Une fois plus, on a pu faire des choses.
10:19Vous préférez un gouvernement démissionnaire à un gouvernement attirant ?
10:21Je ne vois pas de différence ce qui s'est passé en 3 mois de M. Barnier
10:23par rapport à 3 mois de M. Attal démissionnaire.
10:25Rien du tout.
10:26Quelles réformes ont été lancées ?
10:27Quelle ambition ?
10:28Rien.
10:29C'est factuel.
10:30C'est une grosse déception, d'ailleurs, je pense, pour beaucoup de Françaises et de Français.
10:33Faut-il un gouvernement technique, alors ?
10:35C'est-il une forme de gouvernement technique qui n'admettrait pas ?
10:37Ce sera mécaniquement une forme de gouvernement.
10:39Un gouvernement technique, c'est une appellation prétentieuse pour des gens qui ne savent pas faire de politique.
10:44Michel Barnier pourrait rester Premier ministre démissionnaire pratiquement jusqu'à l'été ?
10:47Ce serait quand même un affront démocratique.
10:49On peut trouver quelqu'un qui présente un meilleur budget, sans ambition politique particulière.
10:54On parle d'un certain nombre de personnes qui ont eu des relations quasi amicales avec vous, Sébastien Lecornu.
10:59Amicales, ce n'est pas grave.
11:00Ils ont dîné ensemble.
11:01Le respect, la courtoisie.
11:04La courtoisie et surtout une capacité à faire des économies et à nous proposer un budget qui n'est pas...
11:09Le respect, la courtoisie.
11:11Qui n'est pas à 5,5% de déficit.
11:13Vous signerez une motion de censure qui parle de vous comme de Ville.
11:16Pendant qu'on discute de beaucoup de choses, hier, la loi finale pour les finances de 2024, encore 6 milliards de déficit en plus.
11:26Aujourd'hui, le dérapage du budget qu'on nous propose, on est déjà à 12 milliards de dérapage, alors qu'il n'a même pas commencé à s'exercer.
11:34Est-ce qu'on peut aussi parler des finances publiques ?
11:36Nous sommes en crise financière.
11:37Nous sommes en crise budgétaire.
11:38Monsieur Barnier a beaucoup parlé de lui.
11:40C'est son droit.
11:41J'aimerais qu'on parle du budget et surtout des Françaises et des Français.
11:44Où est-ce que tout ce petit monde veut nous emmener ?
11:46Et ce sera à la suite, effectivement.
11:47Après ce séisme politique annoncé cet après-midi, puisqu'on l'a bien compris, vous avez tué tout suspense.
11:54Il y aura bien ce vote de la motion de censure tout à l'heure.
11:57Merci Jean-Philippe Tanguy d'être venu ce matin à mon micro.
12:01Je rappelle bien sûr que vous êtes président délégué du groupe RN à l'Assemblée nationale, député de la Somme.
12:05Et merci aussi à Éric Coquerel d'avoir commencé cette interview du face-à-face.
12:10Éric Coquerel qui est député de la France Insoumise de Seine-Saint-Denis et président de la commission des finances.
12:14C'est lui qui défendra cette motion.

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