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00:00Fernandez m'a dit « Renato, je n'ai pas besoin de stopper, je ne sais pas pourquoi ils t'ont amené, mais je n'ai pas besoin de stopper. »
00:14Comment est-ce que tu arrives à l'Olympique de Marseille ? Est-ce que tu peux nous raconter un peu les dessous de ton arrivée ?
00:24Qui te recrute ? Qui te détecte ? Et comment tu arrives à Marseille ?
00:29À Marseille, ils m'amènent mon ami, parce qu'après des années, on est devenus amis, Salvador « Chico » Jiménez.
00:38Je ne sais pas si Jean-Charles, tu te rappelles de lui, comme recruteur en Amérique du Sud.
00:43Jiménez Amorimbié, c'est exact.
00:46À l'époque, Banfield, il allait bien. On avait fait la quarte de finale de la Copa Libertadores, on a fini 12e en championnat, on n'était pas mal.
00:59Il m'a recruté. En fait, « Chico » faisait une année qu'il était en Amérique du Sud, il n'avait pas fait un shooter encore.
01:07Alors, il avait un peu la pression et il m'amène en prêt, avec option d'achat.
01:16Et quand j'arrive, Fernandez me dit « Renato », tout gentil comme il était Fernandez, il me dit « Renato, je n'ai pas besoin d'un stopper ».
01:27Je ne sais pas pourquoi ils t'ont amené, mais je n'ai pas besoin d'un stopper.
01:34Il m'a dit « Vous ne vous inquiétez pas, je vous demande de me laisser entraîner avec l'équipe première et je vais gagner ma place, ne vous inquiétez pas. »
01:44Petit à petit, j'ai toujours eu énormément d'envie. Je me rappelle que je mettais les visées, les crampons, protège-tivia et c'était une finale pour moi.
01:59Dès lundi à lundi, pour moi l'entraînement c'était une finale.
02:04Et petit à petit, je me fais la place dans l'effectif et je sais que Pape, à l'époque, il avait l'option d'achat.