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Karima Brikh : «Les gens veulent qu'on se préoccupe de leur quotidien. La fracture qu'on trouve dans la société, on la retrouve à l'Assemblée nationale. Ça va être comme ça pendant des mois.»

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Transcription
00:00Quand on demande aux Français ce qui les préoccupe, que ce soit le pouvoir d'achat,
00:03sur la question de la sécurité, par exemple, sur le contrôle des flux migratoires.
00:08On le voit aussi dans d'autres pays, on a vu ce qui s'est passé aux États-Unis avec le vote de Donald Trump.
00:12Je pense qu'il y a beaucoup d'électeurs, partout à travers le monde, dans plusieurs sociétés occidentales
00:18qui en ont marre des étiquettes qui disent, écoutez, si on se questionne sur le pouvoir d'achat,
00:23si on dit, faites quelque chose pour la sécurité, sur le narcotrafic,
00:26si on veut faire quelque chose sur, justement, la régulation des flux migratoires,
00:30ce n'est pas du racisme, ce n'est pas de l'intolérance, c'est de la responsabilité.
00:33Faites quelque chose. Donc, les gens, je pense qu'ils en ont marre, justement,
00:36quand on leur dit, ah, il a fait un tel barrage républicain.
00:39Non, ils veulent qu'on se préoccupe de leur quotidien, de leurs préoccupations.
00:44La guerre aux étiquettes, il y a quelque chose, je pense qu'on est rendu à une autre étape.
00:48Et tant qu'on va rester dans cette espèce de logique, la facture qu'on retrouve dans la société,
00:55qu'on retrouve maintenant à l'Assemblée nationale, c'est un problème qui n'a aucune possibilité de s'entendre
01:00parce que ça va être comme ça pendant des mois.

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