• l’année dernière
La gentillesse est toujours louche 🤯

« Oui mais au fond tu pensais ceci, ou tu l’as fait pour cela »

Quand on ne sait pas expliquer, ici on suspecte ou on accuse

On projette nos propres pensées et insécurités.

◉ Quelqu’un est riche ?
Il a surement volé

◉ Quelqu’un est sympa ?
Il a un truc à se faire pardonner

◉ Quelqu’un est généreux ?
Il a un truc à cacher

◉ Quelqu’un réussit ?
Il a été pistonné

La seule façon de s’en tirer ?

Fuir les gens qui t’attribuent des intentions, pour un « oui », pour un « non »

Coluche disait : « Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort, qu’ils ont raison »
👋
Transcription
00:00Un vendredi soir, je débarque dans un Uberpool, et là, il y a une nana en larmes.
00:04Et du coup, je lui demande ce qui va pas, et elle m'explique qu'elle a eu toutes les galères de la terre,
00:07et au moment de descendre, sa soeur tout seule, je lui demande, qu'est-ce que tu fais ce soir ?
00:10Elle me dit rien, je vais rentrer, je vais mater une série, et moi j'avais une super soirée.
00:14Evidemment, même si c'était un peu bizarre, je lui propose de venir.
00:17Et j'arrive à la soirée de mes amis français, accompagnés de cette inconnue.
00:21Et pendant la soirée, très vite, elle est comme un poisson dans l'eau, tout le monde la trouve hyper sympa,
00:25mais il y a quand même un de mes potes, qui vient me prendre à part, et qui me dit,
00:28Caro, tu sais tellement pas arriver seule, que t'es allé nous dégoter la première inconnue qui passait.
00:32Ce que je trouve fou avec cette phrase, c'est que ça exprime deux choses.
00:35La première, c'est que les gens sont tout le temps en train de projeter leurs intentions sur toi.
00:39Pas à un seul moment, ça me dérange d'arriver seule en soirée, et j'avais même pas pensé à ça.
00:43La deuxième chose, c'est à quel point les gens sont pas à l'aise avec l'idée de donner.
00:46Ils avaient même pas pensé que j'avais fait ça pour rendre service, au lieu de me servir d'eux.
00:50Cette mentalité typiquement française, c'est exactement pour ça que je vivais aux US à ce moment-là.