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Les chauffeurs de taxis protestent dans plusieurs villes, comme ici à Lyon, ce lundi, contre le projet d'une nouvelle convention de l’Assurance maladie pour le transport de malades assis, qui pourrait être signée courant décembre.

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Transcription
00:00On est là pour faire entendre nos voix contre la décision de l'ACNAM de réduire nos revenus de 40%.
00:07Aujourd'hui, sur le transport sanitaire, on est en dessous de notre seuil de rentabilité.
00:12Il n'y a pas d'entreprise qui peut survivre à ça.
00:14C'est la mort annoncée de la moitié des taxis de France, soit environ 30 000 personnes.
00:20Les taxis en ville, ça peut représenter 10%, mais les taxis de campagne, ça peut représenter 95% de leur activité.
00:26Après, on peut faire des choix de société.
00:28C'est-à-dire qu'on décide de laisser mourir les gens en campagne.
00:30Parce que nous, on a des clients qui n'ont personne d'autre que nous.
00:34Donc, que faire ?
00:36On choisit de ne pas nous payer, nos entreprises coulent, on ne transporte plus les gens.
00:40Effectivement, l'ACNAM fera des énormes économies, c'est certain.
00:43Mais il faut assumer.
00:44De toute façon, d'une manière générale, ça ira aussi au détriment du patient.
00:47Il ne faut pas se tromper.
00:49L'idée, c'est que si on déshumanise, on déshumanise à tous les niveaux.
00:52Les transporteurs fuiront l'entreprise.
00:55Visiblement, 30 000 ou 60 000 chômeurs de plus, ça ne dérange personne.
00:59Et on aura un service managé par des plateformes qui, eux, par contre, n'oublieront pas de se servir,
01:06en même titre qu'Uber ou des choses comme ça, sur l'État.
01:09Mais ça n'a l'air de gêner personne, plutôt que de faire travailler des artisans qui ont de 1 à 5 salariés.

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