Volodymyr Zelensky a ouvert la porte à un cessez-le-feu si le territoire ukrainien sous le contrôle de Kiev est placé "sous l'égide de l'Otan" avant de récupérer les zones occupées par "voie diplomatique".
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00:00Oui, bien sûr. Alors le problème, c'est l'opinion publique parce que c'est le Churchill de l'Ukraine et évidemment, ce qu'il vient de dire est en opposition avec les phrases très courageuses et son attitude très courageuse depuis le début du conflit.
00:16Mais aujourd'hui, on voit bien que les choses s'accélèrent et qu'il faut être réaliste et que dans cette affaire-là, chacun a moins d'un mois maintenant ou un peu plus d'un mois plus tôt pour trouver une position qui lui permette de sortir favorablement de la nouvelle situation qui va se créer à partir de l'arrivée du président Trump aux affaires.
00:36Et donc, chacun doit se positionner. Il faut bien négocier. Aujourd'hui, il n'y a pas d'autre choix que la négociation. Et donc, il faut que l'Ukraine existe dans cette négociation, que cette négociation ne se fasse pas au-dessus de l'Ukraine, entre juste Trump et Poutine.
00:53D'ailleurs, l'Europe également devra être présent. Chacun doit trouver une position. La seule difficulté, mais elle est majeure dans cette affaire-là, et chacun le sait, c'est que pour danser le tango, selon l'expression bien connue, il faut être deux.
01:06Et ce n'est pas parce que le président Zelensky dit « je suis prêt à négocier » que le président Poutine, lui, est prêt à le faire puisqu'il est clair que maintenant, le président Poutine n'a pas d'intérêt à négocier. Et donc, on n'est pas encore véritablement dans les conditions d'une négociation.