• l’année dernière
Après l’agression du mardi 26 novembre, les syndicats de police réagissent à leur tour.

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Transcription
00:00J'ai été alerté aux alentours de 18h30 par des camarades et des collègues qui m'ont appelé.
00:15De notre côté, ça a été le premier réflexe, savoir comment allaient nos collègues,
00:23leur état de santé éventuel. Nous avons été assez vite rassurés de ce point de vue-là.
00:31Nous avons pris la décision de le laisser tranquille. Lui, il a été de suite mis en
00:39garde à vue, comme l'implique la procédure. Je ne l'ai pas eu. Je lui ai envoyé des textos
00:49de soutien, bien sûr, au nom du syndicat et personnel aussi. D'autres collègues ont fait
00:55bien sûr la même chose. Les circonstances et le professionnalisme et l'entraînement des agents
01:10qui amènent à ça. Il consiste à des mises en situation, le rappel des règles légales,
01:18systématiquement. Beaucoup de mises en situation, pour essayer de représenter la réalité au mieux.
01:25Et apparemment, hier, nos collègues, que ce soit les collègues qui étaient sur la voie publique,
01:32mais aussi ceux qui étaient à la salle de commandement, qui manipulent les caméras de
01:36vidéo en protection, ont tous été à la hauteur de l'enjeu. Ils ont très certainement sauvé des
01:43vies. Nous avons noté surtout un grand sang-froid et un grand professionnalisme de nos collègues,
01:49qui vraiment ont agi, j'aurais presque dit, mieux qu'à l'entraînement.
01:56C'est surtout insister sur le fait que les policiers municipaux sont vraiment en première
02:10ligne. Au niveau national, je ne parle pas de Saint-Etienne, puisque pour le coup, à Saint-Etienne,
02:16on est bien doté. Mais c'est compliqué de voir encore des policiers municipaux non armés,
02:22avec des stylos, avec des équipements où il y a écrit « police » dessus. Le délinquant,
02:29le criminel, ne fait pas la différence. Alors ça, on le dit, on le répète. Et c'est encore
02:34un exemple aujourd'hui de cet état de fait.

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