• l’année dernière
L'Ordre des kinésithérapeutes stigmatise les pratiques des ostéopathes, les agriculteurs croulent sous les normes, l'industrie automobile est corsetée par la surréglementation. Notre chroniqueuse Christine Kelly doute que ce soit pour le bien commun.
Transcription
00:00Un jour, je me rends chez un ostéopathe.
00:03Depuis plusieurs semaines, plusieurs mois auparavant, je souffrais de maux de tête.
00:07J'ai vu toutes sortes de praticiens, j'ai enchaîné les antidouleurs,
00:10j'ai fait des IRM sans solution, des maux de tête nuit et jour.
00:15Je pousse la porte de l'ostéopathe, il me demande comment il peut m'aider.
00:19Avant même de m'asseoir, je lui indique que j'ai des maux de tête ici,
00:22et je lui indique précisément l'endroit.
00:24Je ne me suis pas encore assise, qu'il m'a expliqué qu'une dent s'est déplacée.
00:28Je portais des gouttières pour avoir un magnifique sourire ou tenter d'en avoir un.
00:32Et ne voilà-t-il pas qu'en quelques secondes, j'ai pu soulager ma douleur.
00:37En quelques secondes, son diagnostic a été parfait.
00:40Pourquoi je vous en parle ?
00:42Parce qu'aujourd'hui, l'ordre des kinésithérapeutes stigmatise la pratique des ostéopathes.
00:48Des pratiques qui sont parfois même attribuées à des sectes.
00:51Et la question qui se pose aujourd'hui, c'est pourquoi autant de normes,
00:55pourquoi autant de règles dans notre santé aujourd'hui ?
00:58Pourquoi autant de définitions, d'interdictions, de stigmatisations dans une santé,
01:04alors qu'on ne met pas le patient au centre ?
01:07Règle excessive pour une santé compromise.
01:10On le voit chez nos agriculteurs, on le voit dans l'automobile,
01:14on le voit dans l'alimentation, on le voit dans tous les secteurs de notre vie quotidienne.
01:19Pourquoi autant de règles ? Pourquoi autant de normes ?
01:22Posons-nous les bonnes questions à lire dans le journal du dimanche.

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