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Du lundi au jeudi, passez la soirée avec Lara et son équipe sur FUN Radio !

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Amusant
Transcription
00:00Ça s'est passé chez Lara Bell Rose & Friends sur Fun Radio.
00:04Vino, 22h22 tes rêves deviennent réalité, dis-moi ce que tu vois si tu dois choisir
00:09dans un...
00:10Ça va pas du tout.
00:11Très difficile hein ? C'est rapide.
00:12C'est le peura, c'est le peura.
00:13Toi tu faisais ça ? Juste un beat et puis tu...
00:18Alors nous, faut savoir que c'est notre génération à nous ça.
00:22Le freestyle ?
00:23Ouais l'impro.
00:24L'impro ? Parce que c'est vrai que des fois le freestyle c'est préparé à l'avance.
00:27Le freestyle c'est style libre, tu fais ce que tu veux, y'a pas de thème, mais l'impro
00:31c'est l'impro.
00:32Et alors nous en fait, à notre époque ce qu'il faut savoir c'est qu'il y avait des
00:35clashs en impro.
00:36Ça terminait très vite en fils de pute.
00:39Y'a la deuxième ou troisième phrase et puis ça partait en couille parce que t'avais
00:44les copains des uns, les copains des autres, c'était des soirées extraordinaires.
00:48La B-Side, moi j'ai pratiqué ça, la B-Side aussi que tu connais bien a fait beaucoup
00:53de clashs.
00:55Mais Zinou il était plus le Lunge Garden.
00:57Le dimanche soir on allait au LUNGE GARDEN !
01:00Vas-y, vas-y Jeanne !
01:01Mais je crois que c'est ça qu'il dit, non mais je connais pas tout à ça.
01:05Elle connait par cœur toutes les chansons, arrête !
01:07Et après les clashs en France, ils ont été plus malins, ils les ont écrits à l'avance.
01:11Donc c'était plus artistique, c'était plus spectaculaire.
01:14Parce que l'impro c'est un truc, faut travailler ça tous les jours, tous les jours, tous les
01:18jours.
01:19C'est pas l'impro, tu te lances en impro, t'es bon en impro y'a personne qui l'écoute.
01:22Ce qu'il veut dire c'est que dans les Cypher à l'époque, c'était vraiment de l'impro,
01:25j'ai mangé une mitraillette, je te la mange dans la gueule, fils de pute !
01:29Dès qu'il trouvait plus la hymne, fils de pute !
01:33Je comprends, bah ouais, ça tourne vite en route.
01:36Bah ouais parce qu'ils étaient pas entraînés les mecs, ils se prenaient pour des rappeurs,
01:40mais l'impro, tu veux être tué en impro, faut faire ça 8h par jour.
01:45C'est là qu'on peut saluer Jay-Z quand même, c'est ce genre de gars qui…
01:49Mais est-ce qu'il improvise ?
01:51Mais en fait ce qu'il y a c'est qu'à un moment, c'est comme sur scène,
01:55à un moment t'improvises tellement qu'à un moment t'as des combos qui s'installent
01:58et t'as des combos récurrents qui ressortent.
02:00C'est un peu du légo après.
02:01Ça reste du légo, donc tu commences avec tac et puis une rime t'amène toujours une autre
02:06parce que tu commences à avoir plein de combos de rimes en fait.
02:08T'as plein de petits tiroirs dans le dos.
02:10Mais pour avoir ça, faut bosser comme un fou l'impro tout le temps.
02:14Le travail paye !
02:16N'est-ce pas ?
02:17N'est-ce pas ?
02:19Oui parce que ce qu'on disait c'est que Jay-Z enregistrait, n'écrivait pas ses textes.
02:24Il faisait tout en impro.
02:25Il arrive, il dit ouvre-moi la cabine.
02:27Ouvre-moi la cabine, je rentre.
02:30C'est une otarie un peu non ?
02:33Une otarie un petit peu.
02:37Comment est-ce que tu fais l'otarie ?
02:42C'est ça l'otarie non ?
02:43Tu fais bien l'otarie.
02:44Je fais bien pas mal d'animaux je dois dire.
02:46Tu fais très très bien l'otarie.
02:47Ah ouais moi je sais pas.
02:49Je fais un peu le dauphin.
02:52C'est pas mal.
02:54Comment Flipper ?
02:56Le capitaine est en danger.
03:00D'accord, allons vite à sa rescousse.
03:02Il y a un cheval qui rentre dans l'histoire.
03:06Je sais pas quoi.
03:07Jolly Jumper.
03:08Jolly Jumper.
03:12Quelle belle passion tu as en tout cas.
03:14Cette éducation d'animaux.
03:17C'est du travail, c'est du travail.
03:18C'est du boulot, c'est de l'impro.
03:22En fait cette femme, elle pourrait faire, je le dis sérieusement,
03:25elle pourrait faire le taf que tu fais au cactus.
03:28Tu serais très excellente là-dedans.
03:30Je suis sûr que tu arrives à capter les trucs comme ça chez les gens.
03:33C'est pas donné à tout le monde.
03:35Moi par exemple, on me dit toujours, les langues et les imitations c'est impossible.
03:38Lui il a une facilité déconcertante pour faire ça et toi aussi.
03:41En fait tu serais très très bien à sa place.
03:43Il a raison.
03:44Moi je fais pas vraiment des imitations.
03:46Des caricatures.
03:47Des caricatures.
03:48J'essaie d'incarner un peu la personnalité.
03:51Et en fait je trouve peut-être une gestuelle, une mimique.
03:56Et je crois que toi tu as ça aussi.
03:58Vous êtes en train de dire que j'ai potentiellement un poste.
04:02Moi je suis sûr que tu pourrais être à fond là-dedans.
04:05C'est sûr et certain.
04:06Allez Lara, tu nous fais une impro ?
04:083, 2, 1, pro !
04:14En cactus tout est écrit en plus.
04:15C'est plus simple.
04:16Il y a un prompteur ou pas ?
04:17Il y a un prompteur.
04:18Il y a un prompteur.
04:19Il y a un prompteur.
04:20De ça j'aime bien les prompteurs.
04:22J'aime bien vraiment.
04:23C'est qui les prompteurs ?
04:24J'aime bien.
04:25René.
04:26Tu sais qu'en cactus, ils ont un prompteur.
04:28Tout ça c'est grâce à moi, je le dis.
04:29Oui ça c'est vrai.
04:30Je suis désolé d'être à l'arrogance de parler que de moi.
04:32Mais merci.
04:33Merci bien Dino.
04:34Non mais il a raison.
04:35C'est grâce à lui.
04:36Moi au début c'était chaud.
04:37Lui il devait retenir à chaque fois 2 fois 16 minutes.
04:40Plus je changeais de perruque, je faisais le maquillage, je changeais de costume.
04:43Il avait des journées de fou le gars.
04:45Et Pati en bas de la rue ?
04:46Je voyais lui avec son prompteur tranquille.
04:48J'écrivais pas mes textes, j'avais mon prompteur.
04:50Moi je faisais la sieste quand il essayait ses perruques.
04:52J'arrive tu vois dans la salle de maquillage en chaussette avec la tête comme ça et les yeux comme ça.
04:58C'est vrai.
04:59Moi j'avais enchaîné les textes et les textes.
05:01Il payait plus que moi.
05:03Il fait pas la sieste mais il payait plus que moi.
05:05C'est vrai ça ?
05:06Oui mais c'est logique, c'est normal.
05:09Et qu'est-ce que vous voulez que qu'on dise ?
05:11Ah cette femme qui se lève tôt.
05:13Elle n'a pas le droit Madame Royale de travailler un peu plus pour gagner plus ?
05:21Le mec il bosse au cactus.
05:23Moi c'est parce que je suis le témoin.
05:25Moi je suis le témoin.
05:26Parce que les gens lui disent toujours « Cody il connait jamais ses textes ».
05:29Ils ont aucune idée de ce que le gars a sur les épaules.
05:32Les gens se plaignent ?
05:33Non ils se plaignent pas.
05:34Ils rigolent de lui, ils se foutent un peu de sa gueule.
05:37C'est vrai que c'était souvent des blagues.
05:39« Mais il ne retire jamais ses textes, il ne travaille pas ».
05:41C'est là qu'on voit qu'il y a un fond de racisme culturel dans notre société.
05:45Un petit fond qui s'exprime comme ça.
05:49« Ah il ne connait jamais ses textes, il a eu le fainéant en gros ».
05:51C'est ça qu'ils lui disent.
05:52Mais c'est vrai, c'est complètement simple.
05:54Alors que toi on ne te dit rien, c'est ça ?
05:55Putain le fainéant, c'est moi le fainéant.
05:57C'est le putain de blanc.
05:58Personne ne le dit jamais.
05:59Et le gars il bosse comme un malade.
06:00Mais tu déchires au cactus, c'est incroyable.
06:02Mais toi aussi Dino, cette émission est vraiment chouette.
06:04Ça rappelle le truc de Guerlain.
06:06Vous vous souvenez de Guerlain ?
06:07Oui, la polémique.
06:09Le mec en pleine JT de 13h sur France 2.
06:13Je ne sais pas si tu te rappelles Jeanne, mais c'était impressionnant.
06:16C'est Élise Luce, je pense qu'à l'époque présente la pré-JT.
06:20Là on reçoit un invité, étendu dans un petit cadre.
06:23T'es à Paris, décors de France Télévisions, vue sur Paname et tout.
06:27On reçoit l'invité de la dernière minute.
06:29Bonjour, Monsieur Guerlain, vous êtes un des héritiers de la famille Guerlain.
06:33Les parfums, tout ça.
06:34Vous avez beaucoup travaillé dans votre vie ?
06:36Oui, il répond.
06:38Oui, j'ai travaillé comme un nègre.
06:40Si tant est que les nègres aient tellement travaillé.
06:43Détente, bim !
06:45En toute décontraction.
06:46En direct.
06:47En direct.
06:48Ah, Élise Luce, elle est en plumes coton.
06:51Elle va être avec des yeux plumes coton.
06:54Une plume coton sévère.
06:56C'est vrai qu'elle était écartée du conseil d'administration.
06:59Ça fait une grosse polémique.
07:00Sans blague.
07:01Mais le gars était déconnecté.
07:02Mais les gens sortent des dingueries à la télé.
07:05Je me souviens sur une émission, je ne sais plus comment elle s'appelle.
07:09Je n'ai plus le nom.
07:11On te pose une question et tu dois donner un mot et t'as les lettres.
07:16Chacun son mot à dire.
07:17Une espèce de motus.
07:18Chacun son mot à dire avec...
07:20C'est Blondinet qui présente.
07:22Ah, un slam !
07:23C'est ça.
07:24Un slam.
07:25Il dit animal vivant parmi nous.
07:27Étrange.
07:30J'ai vu ça.
07:34C'est bizarre quand même comme manière de penser.
07:36C'est étrange.
07:37Animal vivant parmi nous.
07:39Étranger.
07:40Et ça rentre dedans.
07:42Et tu vois la tête de Cyril, le présentateur.
07:45Cyril Féraud.
07:46Qui est là avec des yeux énormes.
07:48Animal vivant parmi nous.
07:51Et puis le gars est là, oui, non, c'est ce qui m'est venu.
07:54Le pauvre.
07:55Le pauvre, le pauvre.
07:57Non, parce qu'il y avait un E et un G.
08:00Il y avait deux lettres qui étaient dans les trucs.
08:02Donc pour les D.
08:03Ça rentrait dedans.
08:04Et il a vu G, étranger.
08:05Je crois que lui-même après il s'est dit...
08:07Animal vivant parmi nous.
08:10Il y a eu la même chose aux Etats-Unis.
08:12Je pense qu'il y a un petit garçon qui fait un peu les chiffres et les lettres.
08:15Il doit trouver des mots et tout.
08:18Et puis il y a un N, deux G et un R.
08:22Ah oui.
08:24Il est là en panique totale parce qu'il a trouvé un mot.
08:28Mais ce n'est pas le mot.
08:29Il ne peut pas le dire.
08:30Il a peur.
08:31Est-ce que c'est vraiment ça ?
08:32Il pourrait gagner 20 millions de dollars.
08:34Il finit par le dire.
08:36Ah, il le dit.
08:37Mais il est en panique le petit.
08:38Il se dit...
08:39Tu vois dans ses yeux.
08:41En vrai, je ne le pense vraiment pas.
08:43Oui, c'est le mot.
08:44Il doit épeler les lettres.
08:46Il doit épeler les lettres.
08:47Rappelle-toi.
08:48Oui, oui, oui.
08:49Mais ce n'était pas ça le mot.
08:51Il l'a dit quand même.
08:53Je ne sais pas c'est quoi la fin.
08:54Mais en tout cas, il a quand même épelé ce mot-là.
08:57Cette vidéo est disponible sur les réseaux.
08:59Il est en panique le petit.
09:01Mais il n'y a pas deux G.
09:03Je ne sais pas.
09:05Sinon, ça fait Niger.
09:07C'est un pays.
09:09C'est-à-dire que là, l'insulte est beaucoup moins ostratisée.
09:13Niger.
09:19En tout cas, merci d'être venu.
09:20Parfois, les clichés sont plus inattendus.
09:25Par exemple, je connais quelqu'un.
09:27Tu as vu la vidéo qui circule pas mal maintenant.
09:30Qui a un oncle à moi.
09:32Qui est un pilote d'avion.
09:34Premier pilote de Air Zahir.
09:36La compagnie Zahiroise à l'époque.
09:38Air Zahir.
09:39C'est une vraie anecdote.
09:40C'est une vraie anecdote.
09:41Et le type, il a eu le pape Jean-Paul II à l'époque.
09:44Dans les années 70.
09:46Et il a eu pour son grand combat Mohamed Ali.
09:50Ah, le combat dans les années 60 à Kinshasa.
09:54Dans les années 70.
09:55Ah oui, oui, pardon, 70.
09:57Mohamed Ali dans le cockpit avec son nom.
09:59Dans le cockpit.
10:00Et Foreman, non ?
10:01Contre Foreman.
10:02Et donc, il raconte cette anecdote.
10:04Au début, Mohamed Ali arrive.
10:06Il y a les photographes, la presse.
10:09Il est là.
10:10Super.
10:11Je suis là.
10:12Je vais voyager avec mon frère pilote africain.
10:15C'est génial.
10:17Il monte.
10:18Après avoir salué tous les photographes.
10:20Il monte dans l'avion.
10:21Il fait très, très bien à Mohamed Ali.
10:22Je fais une parenthèse.
10:23Il fait très, très bien.
10:24La voix.
10:27Il arrive dans l'avion.
10:29Et il va voir le cockpit et tout.
10:32Et il dit au pilote, à mon oncle Simon Diaselwa.
10:36Il lui dit, mais où est le pilote en fait ?
10:39Où sont les blancs en fait ?
10:40Où sont les blancs ?
10:41Mohamed Ali était très inquiet.
10:43Il ne voyait pas de blancs.
10:44Il dit, mais il est où le pilote blanc ?
10:46Il n'y a pas de pilote blanc là, monsieur.
10:47Vous êtes sur Erzahir, monsieur.
10:48C'est moi qui pilote.
10:49Il dit, arrête tes conneries.
10:51Il dit, je peux rester dans le cockpit parce que j'ai un peu…
10:54Il flippait quoi.
10:55Il flippait.
10:56Il flippait comme un fou.
10:57C'est-à-dire que même lui était sujet, tu vois, à la culture.
11:03Même lui était inquiet.
11:05Et il a piloté l'avion.
11:07Normalement, c'était un super pilote.
11:10Et à un moment donné, voyant que l'autre était détendu, que Mohamed Ali était détendu,
11:15il est revenu avec les journalistes dans le cockpit pour dire, regardez mon frère le pilote.
11:21Génial.
11:22Et il y a des images de ça.
11:23Et c'est ton oncle.
11:24C'est incroyable.
11:25C'était impensable aux Etats-Unis.
11:27Et même lui, il n'en revenait pas que des noirs puissent piloter à l'époque, dans les années 70.
11:31Ce racisme, il était hier.
11:34Il dit, on nous montre toujours les mêmes images d'Afrique, de savane et tout.
11:39Et alors là, il y a des gens qui sont instruits, pas évolués.
11:44Je trouvais ça incroyable comme anecdote.
11:48Je suis content qu'elle soit diffusée maintenant sur les réseaux.
11:51Moi, je l'ai vue il n'y a pas longtemps.
11:53C'est magistral.
11:54C'est une archive exceptionnelle.
11:55Et puis c'est ton oncle.
11:57Et ils se sont revus après.
11:59Et il a dit, oh mon pilote.
12:01Son pilote.
12:03Et donc, son oncle explique ça évidemment en français.
12:06Il faut voir cette vidéo.
12:08C'est magnifique.
12:09C'est une anecdote extraordinaire.
12:10Retrouvez sur Youtube ou quoi ?
12:12Ou sur tes réseaux à toi.
12:15Tu mets piloter Zahir.
12:17Moi, un médaille, une anecdote, à mon avis, tu vas trouver.
12:19Incroyable.

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