Le président russe Vladimir Poutine a ordonné vendredi de produire en série et de continuer à tester au combat le nouveau missile balistique hypersonique Orechnik, utilisé jeudi 21 novembre pour frapper l'Ukraine.
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00:00Justement, qui y a-t-il en face de la Russie aujourd'hui, véritablement ?
00:03Bonsoir Antoine Hellard, vous êtes le correspondant de BFM TV à Washington.
00:06Le Kremlin s'est dit aujourd'hui confiant sur le fait que les États-Unis aient,
00:10je cite, « compris » le message de Poutine. Qu'en est-il ?
00:17Écoutez, les Américains ont réagi vraiment à minima.
00:20Une façon pour eux de montrer qu'ils n'ont pas l'intention de se laisser impressionner par le président russe.
00:24La Maison-Blanche et le Pentagone ont simplement dénoncé
00:27la rhétorique irresponsable de Vladimir Poutine.
00:30Sur le fond, l'administration Biden considère que c'est le président russe qui est dans l'escalade.
00:35D'abord avec ces bombardements qui se sont intensifiés ces dernières semaines contre des civils.
00:39Et puis escalade aussi et surtout avec l'arrivée sur le front russe,
00:43près de Kourts, de soldats nord-coréens qui sont arrivés en renfort.
00:47Ils seraient 11 000 selon le Pentagone.
00:49Et officiellement, c'est la présence de soldats nord-coréens qui a poussé Joe Biden,
00:52le week-end dernier, à donner son feu vert sur l'utilisation de missiles longue portée
00:56aux Ukrainiens pour qu'ils puissent frapper la Russie en profondeur.
01:00Ce qui devrait permettre de rééquilibrer le raffort de force.
01:03Washington, qui dans la foulée, a également autorisé Kiev à utiliser des mines antipersonnelles.
01:08Alors que jusqu'ici, c'était une ligne rouge pour Joe Biden.
01:11L'objectif du président sortant, il est très simple.
01:14C'est de faire en sorte que Volodymyr Zelensky soit le plus possible en position de force,
01:19le mieux placé possible pour négocier quand le moment sera venu de négocier
01:22la fin de la guerre avec Poutine et avec Donald Trump.
01:25Trump qui n'a pas réagi ces derniers jours.
01:28Mais son fils, Donald Junior, qui est un conseiller très influent,
01:30lui a tweeté pour dire que l'attitude de Biden risque de provoquer une troisième guerre mondiale.
01:37Une déclaration qui reprend quasiment mot pour mot l'argumentaire du Kremlin.