Le maestro suisse vient d’être nommé à la tête de l'ONF. Il répond aux question de Jean-Baptiste Urbain dans Musique Matin.
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00:00Pourquoi avoir accepté ce poste de directeur musical de l'Orchestre National de France ?
00:06Tout d'abord, c'était clair pour moi.
00:09Une fois mon contrat à Vienne va se terminer, et au bout de 12 ans à l'Opéra de Paris
00:15et puis 5 ans à l'Opéra de Vienne, mon travail quelque part comme chef lyrique
00:20dans des fonctions de responsabilité, je ne savais pas où aller plus loin
00:24parce que c'était des maisons extraordinaires avec des orchestres extraordinaires
00:29où j'ai pu tout faire et tout dire quelque part.
00:34Je crois que pour un chef lyrique dans cette fonction, il faut avoir un certain âge
00:41et une certaine énergie qu'on ne puisse pas tenir après 60 ans, par exemple.
00:49Je n'y suis pas encore.
00:50Vous venez d'avoir 50 ans.
00:51Merci, c'est officiel maintenant.
00:54Mais c'était clair qu'après ça, je cherche plutôt des nouvelles aventures
01:03et plutôt dans la symphonique parce que là, il y a encore un terrain à découvrir.
01:08C'est normal, si vous voyez tous mes collègues, s'ils font du lyrique,
01:13c'était surtout entre 30 et 60 ans.
01:16Et puis, on se concentre plutôt vraiment sur la musique elle-même.
01:20Évidemment, je veux faire de l'opéra comme chef invité.
01:23J'espère de retourner aussi à l'Opéra de Paris un jour.
01:27C'est prévu ?
01:28On parle.
01:29On n'a pas encore de projet, mais c'est absolument nécessaire de revenir de temps en temps.