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Le député LR Philippe Juvin était l'invité franceinfo soir du mercredi 23 octobre.

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00:00France Info soir, l'invité, Paul Barcelone.
00:04Paul, vous recevez le député Les Républicains des Hauts-de-Seine, Philippe Juvin.
00:08Bonsoir Philippe Juvin, merci d'être avec nous en direct sur France Info.
00:11Le Conseil des ministres a autorisé ce midi l'usage du 49.3, autorisé le Premier ministre Michel Barnier à le dégainer quand il veut à partir de maintenant.
00:20A votre goût, c'est le plus vite possible ? Il est grand temps que Michel Barnier siffle la fin de la récréation, c'est ce que vous nous dites ce soir ?
00:27Oui, d'abord c'est Michel Barnier qui décidera, vous me demandez mon commentaire, moi j'ai été à la commission des finances la semaine dernière,
00:33où toutes les cinq minutes il y avait une nouvelle taxe ou un nouvel impôt qui était inventé, ça c'est pas possible.
00:39Donc il faut accélérer les choses ?
00:41Je pense qu'il faut accélérer les choses, chacun s'est exprimé, maintenant c'est au Premier ministre de faire preuve d'autorité et de siffler la fin de la récré, oui.
00:47Ce que vous dites c'est que ce débat il a déjà trop duré, c'est ça pour bien vous suivre, bien vous comprendre ?
00:51Non.
00:52Je rappelle que les discussions ont commencé lundi dans l'hémicycle.
00:54Oui c'est ça, mais que les gens comprennent c'est qu'on a déjà eu un round de discussions absolument identiques en commission la semaine dernière,
01:00qui ont conduit à 60 milliards d'impôts supplémentaires.
01:03Vous avez même parlé d'orgie fiscale pour vous citer.
01:06C'est une orgie fiscale, les gens se lâchaient, c'était la folie totale, ça recommence dans l'hémicycle.
01:12Moi je vois l'image qu'on donne à l'étranger, qu'est-ce que vous imaginez qu'un investisseur étranger va se dire quand il voit ce spectacle ?
01:18Est-ce qu'il va avoir envie de venir investir son argent et ses capitaux en France ?
01:22Non, bien entendu.
01:24Ça donne une très mauvaise image de la France.
01:26Moi je pense que le Premier ministre a le droit, c'est la Constitution qui lui donne ce droit de passer ce qu'on appelle un 49-3.
01:32Autant le faire rapidement, au moins on limitera les dégâts sur l'image terrible de la France.
01:37Bon, les débats sont ridicules à vous entendre.
01:39La faute à qui ? La faute à la France insoumise, au Rassemblement National ? Vous pointez qui du doigt ?
01:43D'abord, moi je ne prends que personne, chacun est libre de déposer les amendements qu'il veut.
01:48Ce que je dis simplement, c'est qu'on a un déficit qui est absolument majeur et que nos marges de manœuvre sont plutôt dans les dépenses qu'il faut baisser plutôt que sur les impôts qu'il faut augmenter.
01:56La dépense publique.
01:57La dépense publique.
01:58On dépense beaucoup trop.
01:59Et je pense que pour équilibrer un budget, c'est finalement assez facile.
02:04C'est une question d'état d'esprit.
02:05Il suffit de dire non.
02:07Il suffit de dire non et de dire une chose très simple.
02:10Si on a 3200 milliards ou 3300 milliards de dettes, ce n'est pas parce qu'on n'impose pas assez, c'est parce qu'on dépense trop.
02:16Et donc, moi, la proposition que je fais, elle est de dire qu'il faut d'abord dépenser moins, il faut dépenser mieux.
02:22C'est quoi ? C'est supprimer des postes de fonctionnaires ?
02:24Supprimer tous les endroits où la dépense est inutile.
02:27C'est-à-dire ?
02:28Écoutez, j'ai signé dans un de vos confrères de presse écrite il y a quelques jours une tribune dans laquelle j'essayais de lister tout un tas de machins qui coûtent une fortune.
02:37Le CESE, le Conseil Économique Social Environnemental.
02:39L'Institut National du Cheval.
02:42Il y en a tellement.
02:43Le Conseil Supérieur de l'Éducation Routière.
02:45Le Conseil Supérieur de la Forêt et du Bois.
02:47La Commission de Concertation Historique de la Jeunesse et des Sports.
02:51Enfin bon.
02:52Non mais l'idée, c'est simple.
02:53Tous ces machins, c'est sûrement très utile quand on a de l'argent.
02:56Il se trouve qu'on n'a plus d'argent.
02:57Donc, quand on n'a plus d'argent, on fait quoi ?
02:59Soit on a plus de recettes, ça signifie plus d'impôts.
03:01Mais on paye déjà beaucoup d'impôts, on est champion du monde.
03:03Soit on baisse les dépenses.
03:05Donc, il faut baisser les dépenses.
03:06Il faut travailler plus aussi.
03:08Parce que quand vous regardez le nombre d'heures qui sont données par les Français en âge de travailler,
03:13il est inférieur en France par rapport à nos voisins.
03:15La nuit dernière, la coalition que vous soutenez autour de Michel Barnier,
03:20droite et macroniste à l'Assemblée, a été battue dans l'hémicycle
03:23quand les députés ont choisi de voter la suppression du caractère temporaire de la taxe sur les plus hauts revenus.
03:31Cette mesure, elle a été votée avec l'appui du MoDem,
03:35le mouvement démocrate qui appartient à cette coalition.
03:38Ça veut dire que la majorité est déjà de briquet de broc,
03:41qu'elle ne tient déjà plus debout, c'est déjà la fin de l'alliance ?
03:45Non, ça veut dire d'abord une chose très simple.
03:47C'est qu'en France, on a une loi qui est la loi quasiment de physique fiscale.
03:51Quand vous inventez une taxe temporaire et ciblée, très rapidement,
03:54elle devient généralisée et définitive.
03:56La TVA, ça a été inventée uniquement pour les grandes entreprises.
04:00Tout le monde la paye aujourd'hui.
04:01La CRDS, ça devait s'arrêter en 2024.
04:03Et je peux vous en citer des paquets comme ça.
04:05Donc, ça n'existe pas, les impôts ciblés et transitoires.
04:08Et la preuve, c'est que le gouvernement a dit
04:10on va faire une mesure fiscale qui sera transitoire.
04:13Et ça y est, elle a déjà été votée comme définitive.
04:15Donc, c'est une des raisons supplémentaires qui me poussent à vous dire
04:18que le Premier ministre, je lui conseille très respectueusement, bien entendu,
04:22de dégainer rapidement son 49.3.
04:24Mais est-ce que le socle commun n'a plus de commun que le nom, ce soir ?
04:28Non, non, il ne faut pas catastropher.
04:30Il y a, de toute façon, le gouvernement est minoritaire.
04:33Mais pour une raison simple, c'est qu'il n'y a pas de majorité.
04:36Personne n'a la majorité.
04:37Personne n'a la majorité.
04:38Ce n'est pas un scoop, ce que je vous dis.
04:39Donc, on a un gouvernement de coalition.
04:42Il se trouve que culturellement, en France, on n'a pas beaucoup l'habitude des coalitions.
04:45Moi, j'ai été député européen, j'ai vu comment les Allemands…
04:47Ce n'est pas dans notre culture.
04:48On n'a pas l'habitude, voilà.
04:50On aime les partis qui ont, à eux seuls, la majorité absolue.
04:53Vous savez, le mythe du chef, c'est un truc…
04:57Et c'est vrai qu'on n'a pas l'habitude de ces coalitions qui sont plurielles.
05:00Et parfois, ces coalitions, sur un texte précis, sur un article, elles ne fonctionnent pas.
05:05Et vous avez donné un exemple.
05:06Bon, j'entends qu'on n'ait pas la culture et tout cela ne soit pas totalement dans les mœurs politiques.
05:11Est-ce qu'il n'y a pas quand même un risque de grande fatigue, de grande lassitude ?
05:16Vous parliez du CESE, le Conseil économique, social et environnemental.
05:19À l'instant, il a remis ce matin son rapport annuel qui met en lumière une défiance à l'égard du système politique.
05:25Est-ce que finalement, la démocratie, au-delà de ne plus faire l'unanimité, c'est la conclusion de ce rapport et pas à bout de souffle ?
05:33Et tout ce qui se passe en ce moment à l'Assemblée ne tente pas de le prouver.
05:36Non, je ne crois pas du tout ça.
05:38Et concernant le CESE, le Conseil économique, social et environnemental, ça ne nous coûte que 46 millions d'euros tous les ans.
05:44Mais pour faire des études qui sont manifestement utiles.
05:46Pour ne pas faire grand-chose.
05:47Parce qu'en fait, en théorie, ils sont saisis par le gouvernement ou la parlement pour donner des avis.
05:53J'ai vu les chiffres de 2022 ou 2023.
05:55Il y avait eu, je crois, 17 saisis.
05:57Mais c'était des saisis, des ososaisines.
05:59Parce que personne ne les saisissait.
06:01Donc, je suis député depuis maintenant 2 ou 3 ans.
06:04Je n'ai jamais bénéficié d'un avis qui m'a aidé dans mon travail de député du Conseil économique et social et environnemental.
06:10Accessoirement, les géants du CESE sont très gentils.
06:13Il se trouve qu'ils n'ont jamais été élus.
06:15Ils sont désignés.
06:16C'est assez facile.
06:17Donc, moi, je pense qu'il faut supprimer le Conseil économique et social.
06:20Ça n'apporte rien.
06:21Ça coûte très cher.
06:22Si on avait les moyens, c'est très bien.
06:24Continuons avec le CESE.
06:25Il se trouve que nous n'avons plus les moyens.
06:27Donc, il faut trouver des économies.
06:29Et je propose la suppression du CESE.
06:31Ça ne fait pas plaisir aux gens qui en font partie.
06:33Évidemment.
06:34Et ça ne remet pas en cause leur qualité personnelle.
06:36Mais à quoi ça sert ?
06:38Moi, je crois que ça ne sert pas assez.
06:39Nous ne sommes pas capables de nous payer des trucs qui ne servent à rien.
06:42Je reviens à ma question sur la fatigue.
06:45Il y a plus d'un Français sur deux qui dit que, finalement, la démocratie ne fait pas l'unanimité.
06:50Et même tenté par un régime autoritaire qui pourrait garantir l'ordre et la sécurité.
06:55Qu'est-ce que ça dit ?
06:56C'est le résultat de qui ?
06:57Et est-ce que les politiques, aujourd'hui, vous, député, n'avez pas quand même une part de responsabilité ?
07:02D'abord, à tous ceux qui attaquent les politiques, je vais leur donner un conseil.
07:05Qu'ils essayent une fois dans leur vie d'être élus.
07:07Ils verront.
07:08C'est très facile pour prendre notre place.
07:10Deuxième point.
07:11La démocratie, vous savez ce que disait Churchill.
07:13C'est le pire des systèmes à l'exception de tous les autres.
07:15Ce que je crois.
07:16C'est que je crois, moi, en la liberté.
07:18Et une des expressions de la liberté, c'est la démocratie représentative.
07:21Quels que soient ses défauts, j'entends.
07:23Mais on n'a pas d'autres systèmes.
07:25Les autres systèmes, les systèmes où le despote éclairé décide pour vous, ça marche tant que l'éclairage, c'est-à-dire l'ampoule du despote, est allumée.
07:34Vous ne croyez pas en Jupiter, quoi.
07:36Mais le jour où l'ampoule grille, ça ne marche plus.
07:38Donc, je ne crois pas en Jupiter.
07:40Et je pense, encore une fois, que la démocratie représentative, on l'a inventée pour une chose.
07:46C'est pour permettre aux gens de n'être pas d'accord d'une façon pacifique.
07:50Au sein d'un hémicycle.
07:52Si vous n'avez pas de démocratie représentative, qu'est-ce qui se passe ?
07:54Les oppositions que nous avons les uns les autres, si ça se trouve, vous et moi, nous ne sommes pas d'accord sur des tas de sujets,
07:59elles s'expriment où ? Elles s'expriment dans la rue, dans la violence.
08:01La démocratie, c'est un outil de discussion.
08:05Et de discussion apaisée.
08:08Philippe Juvin, vous êtes aussi médecin.
08:10On vous a beaucoup entendu pendant la crise du Covid-19.
08:13Notamment, hier soir, à votre place, le député La France Insoumise, David Guiraud, qui était mon invité,
08:19faisait part de sa gêne, mais surtout estimait que les addictions étaient légion à l'Assemblée Nationale,
08:24au sujet du député Andy Kerbrat, qui a été interpellé à Paris et pris en flagrant délit d'achat de drogue de synthèse.
08:33Est-ce que ça veut dire qu'au Palais Bourbon, tout le monde est alcoolisé et drogué ?
08:36Mais c'est incroyable que l'on puisse faire courir de tels bruits,
08:41pour manifestement détourner l'attention de M. Kerbrat, qui souffre manifestement d'addiction.
08:47Je ne dirais pas de mal de mon collègue Kerbrat, qui a été chopé par la police.
08:51Parce que c'est grave ce qu'il lui a fait ?
08:52Non, mais c'est très grave ce qu'il a fait. Il a franchi une ligne continue, il a enfreint la loi.
08:56Mais je ne dirais pas de mal de lui, parce que je ne tire pas sur les ambulances, c'est comme ça,
08:59c'est mon caractère, je n'aime pas dire du mal des gens.
09:01Alors, Jean Thomas, est-ce qu'il doit démissionner ?
09:03Ça le regarde. Mais pardon, à partir de cette histoire, expliquer qu'en réalité, ce n'est pas grave,
09:08parce que tout le monde se drogue, à l'Assemblée, tout le monde ne se drogue pas et tout le monde n'est pas alcoolique.
09:13C'est probablement comme chez les journalistes, tout le monde ne se drogue pas et tout le monde n'est pas alcoolique.
09:17Donc votre réponse, elle est éclairée par le médecin que vous êtes ?
09:20On fait attention à ces sujets-là ?
09:22Vous connaissez le monde politique, vous croisez sans arrêt, à vous entendre,
09:26on a l'impression que tous les députés et les sénateurs que vous recevez sont des alcooliques ou des délinquants sexuels.
09:32Pardon, c'est quand même assez dingue.
09:36Si on veut véhiculer l'idée que les hommes politiques et les femmes politiques doivent être remplacés par un fameux despote,
09:44dont vous me parliez tout à l'heure, oui, il faut continuer comme ça. Mais vous savez que ce n'est pas vrai.
09:47Il y a probablement dans le monde politique des gens bien, des gens moins bien.
09:50Il y en a dans toutes les classes sociales, dans tous les métiers, ça fait partie des choses.
09:56Mais M. Kerbrat, manifestement, il souffre de toxicomanie, parce que c'est aussi une maladie.
10:02Il faut que ça soit soigné, mais de grâce quand même qu'on ne nous explique pas que ce n'est pas grave ce qu'il a fait,
10:08parce que tout le monde le fait. Ce n'est pas vrai, tout le monde ne le fait pas.
10:10Allez, dernière question. Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, l'a appelé un devoir d'exemplarité.
10:14Il a raison.
10:15Pour le coup, c'est la bonne réponse. Là aussi, vous dites devoir d'exemplarité pour tout le monde,
10:19et ça vaut pour Andy Kerbrat et les autres sur les bancs de l'Assemblée ?
10:22Mais particulièrement quand vous êtes élu par les Français. Les Français vous font confiance.
10:26C'est quand même compliqué. La question de la confiance, elle est fondamentale.
10:29La confiance, c'est quoi ? C'est l'exemplarité, mais aussi la parole publique.
10:32C'est-à-dire que vous devez dire la vérité.
10:34Et vous savez qu'on a un débat actuellement sur la véracité des informations qui nous ont été données
10:39sur la réalité de la situation économique du pays.
10:41Bien sûr, sur le dérapage des finances publiques.
10:42Absolument. Ça fait partie de l'exemplarité.
10:45Quand on est un homme ou une femme politique, on ne doit pas mentir.
10:48Tout simplement, puisqu'il nous reste quelques secondes, à vous entendre tout au long de cette interview,
10:53je me suis quand même, notamment sur la partie budgétaire, posé une question.
10:56Pourquoi Philippe Juvin, vous n'avez jamais rejoint Emmanuel Macron et franchi le Rubicon ?
11:00On a toujours dit que vous étiez Macron compatible, en deux mots.
11:02Pourquoi vous n'avez jamais tendu la main, franchi ce cap-là ?
11:05Parce que je suis très bien dans ma famille politique, qui sont les Républicains.
11:08Parce que j'ai un certain nombre de valeurs qui sont en particulier l'amour de la patrie,
11:13le fait que toute ma vie est une vie d'engagement.
11:16J'ai été soldat en Afghanistan. Je suis allé en Ukraine aider les blessés.
11:19Je suis allé au Liban aider les blessés.
11:21Et ma famille politique m'a apporté cela.
11:25Quels que soient ses défauts, c'est une famille politique qui a une grande richesse.
11:29C'est qu'elle accepte la diversité des opinions.
11:31Donc je crois en la liberté. Et cette liberté, j'ai pu la cultiver.
11:34Et je peux la cultiver au sein des Républicains.
11:36Merci beaucoup Philippe Juvin, député de la droite républicaine, membre de la commission des finances.
11:40Et merci à vous Paul Barcelon. On se retrouve dans un peu plus d'une heure à 20h pour les informer.
11:47IKEA !
11:48Les enfants, c'est midi, on va manger chez IKEA !
11:50Putain, tu vas les exciter !
11:52Tu es vraiment le roi des boulettes !
11:54Ouais, les boulettes !
11:55Jusqu'au 3 novembre, vos enfants sont nos invités dans notre restaurant suédois.
11:59Pour tout achat d'un plat chaud adulte, bénéficiez du menu enfant offert pour les moins de 12 ans avec la carte gratuite IKEA Family.
12:04Conditions sur IKEA.fr. Pour votre santé, bougez plus.
12:12France Infosoir.
12:16Thomas, c'est chier.
12:18Du foot dans un instant avec un match qui est sur le point de débuter.
12:21C'est le match des Brestois qui veulent continuer à rêver en Ligue des champions.
12:25Ils affrontent le Bayer Leverkusen.
12:2718h45 sur France Info, le fil info Emmanuel Langlois.
12:31Cette nouvelle fusillade à Grenoble où un mineur de 15 ans a été tué hier soir.
12:34Un autre de 17 ans blessé, tous les deux touchés par balle près d'un point de deal disputé entre trafiquants de drogue.
12:39Le maire de Grenoble, Éric Piolle, demande lui au ministre de l'Intérieur et de la Justice
12:43davantage de moyens après cette série de violences inédites ces derniers mois dans sa ville.
12:48Des membres des jeunes agriculteurs ont mené une quinzaine d'actions en Moselle la nuit dernière,
12:53selon nos confrères de France Bleu Lorraine Nord.
12:55Les paysans qui voulaient ainsi exprimer leur colère avant la mobilisation annoncée par plusieurs syndicats à la mi-novembre.
13:01Ils accusent le gouvernement de ne pas avoir tiré les leçons, selon eux, de leur mobilisation de l'hiver dernier.
13:08Au Rano, en difficulté au Niger, la filiale du spécialiste français de l'uranium
13:12est contrainte de suspendre ses activités de production à partir de la fin du mois,
13:16faute d'être autorisée par le régime militaire nigérien à exporter son concentré d'uranium,
13:21selon une porte-parole du groupe.
13:23Le Hezbollah confirme ce mercredi la mort de Hachem Safieddine.
13:26Israël avait annoncé hier avoir éliminé dans une frappe près de Beyrouth au début du mois
13:31le successeur pressenti de Hassan Nasrallah, la tête du mouvement islamiste libanais.
13:37Paul Watson restera en détention jusqu'au 13 novembre.
13:40Au moins, c'est la décision prise ce mercredi par la justice du Groenland
13:44dans l'attente de la décision du gouvernement danois sur la demande d'extradition du Japon
13:49du militant écologiste américano-canadien de 73 ans dans une affaire liée à son combat en faveur des baleines.
13:58France Info
14:04Direction Guingamp où le stade Brestois veut continuer son sans faute en Ligue des champions.
14:09Bonsoir Jean-Pierre Blimaud.
14:11Bonsoir Thomas, bonsoir à tous.
14:13Brest qui est obligé de jouer à Guingamp, c'est le match de Ligue des champions.
14:16Les Brestois opposés ce soir au Bayer Leverkusen pour enchaîner, pourquoi pas,
14:21un troisième exploit, une troisième victoire d'affilée Jean-Pierre.
14:24Oui, déjà les deux premiers matchs qui avaient été gagnés par les Brestois
14:29avaient été considérés comme des exploits parce qu'il s'agissait quand même des deux premiers matchs européens
14:34de ce club du Finistère en Ligue des champions, qui plus est,
14:38parce que Brest ne découvre pas seulement la Coupe d'Europe par la petite porte,
14:42mais par la grande, c'est-à-dire par la plus prestigieuse et la plus difficile des Coupes européennes.
14:46Elles avaient battu le Sturm Graz six semaines à Guingamp pour leur premier match à un stade délocalisé
14:52parce que le Stade Francis de Blay, faut-il le rappeler, n'est pas homologué pour la Ligue des champions.
14:56Et puis ensuite, une très belle victoire 4 à 0 sur le terrain de Salzbourg,
15:00où là, vraiment, les Brestois ont gagné avec l'art et la manière, surtout en contre au début du match.

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