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Transcription
00:00On va avancer, reconnaître le terrain, on va chercher les routes accessibles,
00:05les ponts accessibles aussi, et on va chercher l'ennemi.
00:16On va organiser un exercice de reconnaissance à partir du camp d'Alzenborn avec différentes nationalités,
00:20les français, les hollandais, les luxembourgeois et bien sûr les belges qui chapeautent l'exercice.
00:24On a l'habitude de travailler de manière, en belgo-belge comme on dit souvent chez nous,
00:29on a l'habitude de travailler ensemble, on sait comment est-ce qu'on fonctionne,
00:32donc il n'y a plus vraiment de surprises.
00:34L'idée était ici d'intégrer différentes nationalités pour pouvoir justement travailler cette surprise,
00:39travailler cet élément, cet inconnu qu'on a, et pouvoir évoluer dans nos manières de fonctionner,
00:44se calquer sur ce qu'eux font, est-ce qu'ils travaillent mieux que nous ou pas, et changer pour ce point-là.
00:48On va les déployer de neuf façons autour pour faire un exercice de reconnaissance en direction nord-est, direction Alzenborn.
00:56Donc le but est, avec deux escadrons, deux fois 100 personnes, on va les aligner et on va faire une reconnaissance.
01:02Donc on va avancer, reconnaître le terrain, on va chercher les routes accessibles, les ponts accessibles aussi.
01:10Sur le terrain, on va déployer environ, de manière mobile, entre 350 et 400 personnes,
01:16presque 180 véhicules qui vont se déplacer sur deux provinces.
01:20Donc ça représentera également une certaine charge sur les routes, mais le but étant évidemment de travailler de manière la plus discrète possible,
01:27et de créer le moins de problèmes possibles pour la population locale.
01:30Moi, comme officier d'opération et d'entraînement, je vais gérer pas seulement nos propres forces, mais je vais aussi gérer l'ennemi.
01:36L'ennemi va être aussi dirigé par nous, ils vont recevoir leur propre ordre.
01:41Ça veut dire que l'ennemi n'est pas scripté, ils n'ont pas de scénario, ils vont être intelligents, mobiles,
01:47et surtout, ça peut donner des surprises pour nos propres forces.
01:51Les plus grosses difficultés auxquelles on pourrait s'attendre pour le moment, ce sont peut-être les conditions climatiques, au final,
01:56parce que les unités viennent du sud de la France, donc travailler dans un environnement ici actuel proche de zéro degré, ce n'est pas toujours facile.
02:03À côté de ça, on aura vraiment un gros challenge au niveau gestion des différents capteurs, au niveau de la communication et de l'interopérabilité.
02:10On emploie des systèmes qui sont différents, donc il faut pouvoir faire travailler et converser toutes ces personnes ensemble.
02:15L'appui logistique sera également un des gros facteurs qu'on va devoir travailler.

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