Jordan Bardella était l'invité de "Face à BFM" ce lundi 18 novembre. Le président du Rassemblement national a répondu aux questions des éditorialistes de BFMTV sur les problématiques régaliennes, économiques, judiciaires ou encore sur sa vie personnelle, abordée dans son livre "Ce que je cherche", paru le 9 novembre aux éditions Fayard.
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00:00La France est le deuxième contributeur net au budget de l'Union européenne, avec l'impôt de nos compatriotes.
00:06La France est la deuxième économie de la zone euro et je considère qu'Emmanuel Macron n'a pas su défendre depuis 7 ans les intérêts de la France sur la scène européenne.
00:17Il est contre cet accord ?
00:18Il n'a pas su les défendre.
00:20Vous m'interrogez si l'accord devait passer.
00:22On sait qu'il y a un projet de la Commission européenne qui vise à couper en deux cet accord pour faire en sorte que la règle de l'unanimité qui s'applique soit soustraite à celle de la majorité qualifiée,
00:32pour en gros faire en sorte que, même si la France est contre, l'accord commercial avec le Mercosur puisse quand même passer.
00:37Cet accord est un accord dangereux pour l'agriculture française.
00:40C'est un accord que je combats.
00:41J'étais il y a quelques jours dans le Lot-et-Caronne auprès de nos agriculteurs.
00:45Rien n'a changé depuis les révoltes agricoles au début de l'année 2024.
00:51On se souvient tous, et il les avait fait sur ce plateau, des promesses de Gabriel Attal.
00:56Ces promesses n'ont pas été tenues.
00:58Vous savez très bien qu'un certain nombre de ces promesses ont été tenues et que les agriculteurs le reconnaissent, par exemple sur le gasoil, etc.
01:04Pardon, je pense que si les promesses avaient été tenues, on n'aurait pas ces images et on n'aurait pas ces agriculteurs qui ont le sentiment aujourd'hui d'un plan social qui ne dit pas son nom.
01:13On a perdu 100 000 exploitations agricoles ces dix dernières années.
01:17Il est évident que si on ne sort pas l'agriculture des accords de libre-échange, si on ne fait pas le patriotisme économique, si on ne permet pas aux agriculteurs de vivre décemment de leur salaire, alors notre agriculture disparaîtra.
01:26Et moi, je n'y résiste pas.