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De retour en France après avoir abandonné le Vendée Globe en raison d'une blessure à la cheville, le skipper V and B-Monbana-Mayenne s'est confié sur la manière dont il va suivre la suite de la course.

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Transcription
00:00Je vais continuer à envoyer des petits messages aux collègues dans le respect des règles bien sûr,
00:07mais au moins juste pour prendre de leurs nouvelles et puis quelques messages de soutien quand même.
00:12Je vais être plutôt assez actif dans le suivi. Clairement les mers du sud ce sont des mers où on
00:16navigue peu. Là on a la chance d'avoir 39 bateaux qui vont y être et donc il y a beaucoup d'analyse
00:22à en faire et c'est vrai que c'est des choses, des exercices que font les équipes, que font les
00:26architectes. Du coup je vais participer à ces éléments là. On a beaucoup de pistes de
00:30réflexion, d'amélioration de notre bateau, de changer les foils, donc de dessiner des nouveaux foils,
00:34peut-être changer les traves du bateau, enfin des tas de choses. Le fait de pouvoir analyser les
00:38bateaux qui sont sur l'eau, ça va permettre d'obtenir des réponses à des choses même si nous on n'y est pas.
00:47Les conditions sont particulières. On a eu un départ de course qui est assez unique quand même.
00:52On part au portant des Sables d'Olonne et on reste au portant jusqu'au passage de l'équateur
00:57quasiment. Et en plus c'est un portant où il n'y a pas un bord à privilégier et donc les bateaux
01:02qui naviguent avec des spi, qui naviguent très bas dans le vent, se retrouvent avantageux par
01:07rapport à nous des bateaux à foils où on a des angles un peu plus fermés. Ça n'arrive que dans
01:13ce scénario là. C'est sûr qu'on disait déjà ça en 2020, dans les mers du sud les bateaux à foils
01:17ils sont pas allés très très vite parce que les conditions étaient trop rudes et qu'ils
01:21pouvaient pas mettre les foils. Donc il y a quand même des cas où oui les bateaux à dérive arrivent
01:24à tenir la dragée aux bateaux à foils, mais globalement dès qu'il y a un tout petit peu de
01:29vitesse possible, ils sont vraiment loin de derrière. Donc je serais très très étonné de voir un bateau
01:35à dérive sur le podium du Vendée Globe en 2024.
01:42Sam Gutscheid, vraiment, beaucoup plus que les autres. Charlie Dalin, il est toujours là, il est toujours présent, il est toujours dans les bons coups.
01:49Globalement j'ai l'impression que les autres sont un peu plus en retrait ou un peu plus dans la
01:55difficulté au niveau du début de course, mais ils sont quand même très très proches. C'est serré,
01:59c'est une vraie bataille qui va être à l'échelle de la planète. Peut-être que dans les mers du sud
02:05il va se passer des choses, on n'a pas eu de coup de vent, les bateaux n'ont pas été très très
02:08sollicités à part des casques liés à autre chose que du vent fort. Sam Gutscheid, un prétendant à
02:14la victoire et je crois que ce serait le premier étranger à gagner à Vendée Globe. Donc allez, je mets une pièce sur lui.

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