Après des menaces des islamistes, la Fnac a annulé une rencontre avec les auteurs du livre "Allah n’a rien à faire dans ma classe" provoquant la colère de nombreuses personnes qui les accusent d'avoir cédé - VIDEO
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00:00Dans un instant, je voulais qu'on revienne quand même sur ce qui s'est passé ce week-end en Belgique parce que je trouve que c'est très marquant.
00:05En Belgique, la FNAC de Bruxelles a en effet décidé d'annuler la présentation d'un livre que vous voyez qui s'intitule « Allah n'a rien à faire dans ma classe ».
00:14Un livre et une présentation qui devaient se tenir à Bruxelles, présentation annulée en raison des menaces qui ont été proférées à l'encontre de ces deux auteurs.
00:24Ce livre qui se présente comme un cri d'alarme au recueil des témoignages d'enseignants évoquant leur solitude et leur peur face à l'idéologie islamiste
00:32présente dans leur classe, un phénomène que l'on vit également régulièrement en France.
00:37On est en direct avec Claude Moniquet. Bonjour, merci d'être avec nous. Vous êtes en Belgique, vous êtes à Bruxelles d'ailleurs, justement.
00:43Claude, est-ce que vous pouvez nous raconter d'abord ce qui s'est passé ce week-end et pourquoi cette rencontre à la FNAC a été annulée ?
00:50Oui, Jean-Marc. Mais en fait, c'est malheureusement très simple. Ce livre est une enquête de deux journalistes, Laurence Dante et Jean-Pierre Martin,
01:01qui ont travaillé pendant des mois avec des professeurs pour mettre à jour ce qui se passait dans les écoles quand les professeurs essaient d'aborder certaines matières,
01:11que ce soit la Shoah, des problèmes de biologie, d'évolution, de sexualité, de genre, etc. Et l'espèce de dictat islamiste qui s'installe dans de nombreuses écoles en Belgique
01:24et surtout à Bruxelles et qui fait que les professeurs s'autocensurent et n'abordent plus ces sujets par peur. Ce livre, malheureusement, tombe mal pour certains.
01:34Et depuis sa parution, les menaces se sont accumulées. Et les dernières menaces en date, ce sont celles de « jeunes » d'islamistes, pour parler clairement,
01:46qui ont menacé la FNAC en disant qu'on ne pouvait pas citer le nom d'Allah et que si cette présentation au lecteur avait lieu, il y aurait des troubles.
01:54Il y a eu des menaces de mort contre les auteurs, etc. Et donc la FNAC a courageusement décidé d'annuler la présentation.
02:00– Pour être très clair, Claude Moniquet, c'est une décision de la FNAC, ce n'est pas une demande de la police ou des autorités d'annuler ce rendez-vous avec les auteurs.
02:09– Alors, ce que disent les autorités municipales et belges, c'est qu'ils n'ont rien à voir là-dedans, qu'ils étaient prêts à mettre des effectifs de police
02:19pour protéger cette rencontre et que c'est la FNAC qui a décidé d'annuler la rencontre. Et la FNAC, elle, est très discrète et ne communique pas excessivement sur l'affaire.
02:29Mais les autorités assurent qu'elles n'ont rien à voir dans cette interdiction, en fait.
02:33– Et ce qui est assez étonnant, Claude, c'est que visiblement, ce qui est raconté dans ce livre, c'est quand même ce qui se passe en France
02:39et qu'on raconte depuis des années, c'est l'affaire Samuel Paty, c'est tout ce qui se passe dans ces classes où les professeurs ne peuvent plus aborder certains sujets,
02:47où la Shoah est taboue, où certaines choses sont taboues. Or là, en fait, ce livre ne fait que raconter ça. On le sait, au fond.
02:56– Écoutez, c'est un très bon livre, donc je ne veux pas diminuer sa valeur, mais effectivement, il y a...
03:01– Le livre, c'était de dire qu'il n'y a rien de révolutionnaire à l'intérieur qui peut faire que ça déclenche une telle colère.
03:08– Non, c'est un constat, un constat clinique, un constat journalistique d'une situation donnée à un moment donné, mais qui, effectivement, est connue depuis longtemps.
03:15On sait depuis longtemps que les professeurs sont aux censures. On sait depuis longtemps que dans certaines classes, que ce soit en France ou en Belgique,
03:21il y a des matières qu'on ne peut plus aborder. On ne peut pas parler de la Shoah, on ne peut pas parler de la liberté d'expression,
03:27on ne peut pas parler de la religion, etc. Tout le monde le sait. Mais là, c'est probablement le fait d'avoir recensé l'ensemble de ces situations
03:35en donnant la parole aux professeurs, et d'avoir mis tout ça sur papier dans un volume qui déclenche la colère des islamistes,
03:44qui manifestement voudraient que tout ce drame scolaire, puisque c'est un véritable drame en fait, se joue à huit clous, à guichets fermés.
03:51Et là, avec ce livre, c'est Balka, c'est remis sur la place publique, et c'est ça qui est insupportable pour certains.
03:57– Merci beaucoup, Claude Moniquet, spécialiste du terrorisme et des renseignements, pour nous raconter ce qui s'est passé ce week-end à Bruxelles.
04:02Dans un instant, on va entendre un des auteurs, d'ailleurs, de ce livre. C'est intéressant, parce qu'il raconte ce qu'il y a dans ce livre
04:06et le mal qu'il a eu pour travailler. J'ai vu que ça vous faisait ragir, Michel Fayad.
04:10– Oui, moi, je pense que ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'objectif des islamistes, c'est en réalité de soumettre toutes les personnes,
04:16c'est-à-dire soumettre les musulmans à une forme d'islamisation, soumettre les non-musulmans, soit par la conversion forcée à l'islam,
04:23soit par ce qu'on appelle, en fait, les soumettre idéologiquement, voire même à terme fiscalement, c'est ce qu'on appelle la dimitude,
04:31c'est-à-dire soumettre vraiment les non-musulmans à la règle islamique s'ils ne veulent pas se convertir directement.
04:37– Mais là, on se soumet, quand on voit ce qui se passe à Bruxelles, c'est-à-dire qu'une rencontre est organisée dans un grand magasin,
04:45rencontre avec les auteurs, il y a des menaces, c'est annulé, ils ont gagné.
04:49– Exactement, et la FNAC se montre comme une FNAC dimi, c'est-à-dire qu'elle s'est soumise à la volonté des islamistes,
04:56et ça, c'est ce qu'ils souhaitent, ils souhaitent aussi que les musulmans se soumettent à l'islamisation qu'ils veulent,
05:01ils veulent aussi que le maximum de non-musulmans se convertissent,
05:05et ils veulent donc que ces non-musulmans, des chrétiens, des juifs, des athées et autres,
05:10se soumettent idéologiquement et à terme fiscalement.
05:13– Philippe Ballard, et après on écoutera l'un des auteurs, Jean-Pierre Martin.
05:16– Rapidement, mais vous parlez de soumission, mais une preuve de la soumission,
05:19c'est ce que disait M. Moniquel il y a quelques instants, il a dit que la police était prête à protéger cette rencontre,
05:24c'est-à-dire que les autorités étaient prêtes à envoyer des forces de l'ordre pour protéger cette rencontre,
05:29c'est une preuve de la soumission, et à travers ces propos, évidemment on pense à Samuel Paty,
05:33on pense à Dominique Bernard, et effectivement les islamistes sont en passe,
05:38si on n'y prend pas garde, de l'emporter.
05:40Alors la Belgique, entre parenthèses, c'est aussi Molenbeek,
05:43novembre 2015, les terroristes venaient de là.
05:45– Alors ce qui est clair, ce qui fait parler, c'est aussi le titre du livre,
05:49je le disais, ça s'appelle « Allah n'a rien à faire dans ma classe »,
05:52et justement on va écouter Jean-Pierre Martin qui est l'un des co-auteurs de ce livre,
05:55donc qui a été interdit de faire cette rencontre samedi,
05:58qui s'est exprimé sur la radio Judaïca,
06:01il était avec Lisbeth Camoun, qu'on connaît bien, sur CNews,
06:04et vous allez voir, il explique pourquoi il a fait ce titre,
06:07précisément si c'est de la provocation ou si simplement un constat, écoutez-le.
06:12– C'est un titre qui nous a été suggéré par des enseignants eux-mêmes
06:17qui ont prononcé cette phrase à plusieurs reprises,
06:20nous avons enquêté pendant plus de 8 mois en Belgique,
06:23nous avons sillonné tout ce pays,
06:26et plusieurs enseignants nous ont prononcé cette phrase à plusieurs reprises,
06:31et il se fait qu'elle est aussi la réplique d'un film qui s'appelle « Hamal, un esprit libre »,
06:38qui a abordé ce thème effectivement de l'enseignement,
06:41des professeurs confrontés à l'islamisme,
06:44dans le cas du film c'était un professeur de religion, de surcroît converti,
06:50qui endoctrinait ses enfants et qui a poussé l'un des adolescents à tuer.
06:56Alors nous n'en sommes peut-être pas là,
06:59mais les professeurs que j'ai rencontrés,
07:02certains d'entre eux en tout cas, vivent dans cette peur.
07:05Je pense à l'un d'entre eux dont l'épouse nous disait
07:08« Chaque fois que mon mari rentre, je lui dis arrête
07:11parce qu'un jour tu vas finir comme Samuel Paty,
07:14tu vas finir toi aussi, tu vas être décapité ».
07:19L'enseignement est au cœur de notre vie,
07:21c'est l'avenir, c'est celui des enfants et donc le nôtre aussi.
07:25Or, vous l'avez bien dit, l'école est depuis toujours la cible des islamistes.
07:31Elle est intégralement liée à cette idéologie
07:36qui a grandi depuis 1928 en fait,
07:40depuis la création des frères musulmans,
07:42parce que ce sont eux essentiellement qui sont le vecteur de cet islamisme
07:47à travers l'école.
07:49Ils ont d'abord imprégné cette idéologie dans tout le Moyen-Orient,
07:55à commencer par l'Egypte et puis quand le président Nasser
07:58a mis fin à la puissance des frères musulmans,
08:02des enseignants qui n'ont pas été emprisonnés ont été en Algérie
08:05et puis ils ont essaimé un peu partout.
08:07Aujourd'hui, on se retrouve effectivement avec une idéologie
08:11qui est extrêmement forte en Europe, en Afrique et dans une bonne partie du monde.
08:17Alors, l'école européenne et l'école belge est-elle menacée ?
08:21Oui, d'une certaine façon, c'est le constat de ce livre,
08:25parce qu'il y a une forme d'endoctrinement dès le plus jeune âge dans certaines écoles.
08:31Voilà, Jean-Pierre Martin qui est co-auteur de ce livre,
08:33« Allah n'a rien à faire dans ma classe », maître Dylan Slama.
08:36Est-ce que céder, au fond, céder comme l'a fait la FNAC,
08:41comme le font certains, est-ce que c'est une victoire pour ces gens-là ?
08:46Bien sûr que c'est une victoire, c'est une défaite pour l'IST,
08:48c'est une défaite pour la République.
08:49Et là, on met à mal, et à juste titre, on blâme une institution privée,
08:52enfin une entreprise privée, la FNAC, c'est autrement plus grave
08:55lorsque ce sont des institutions publiques qui procèdent à ces mêmes renoncements.
08:57Moi, j'ai en tête Valérie Pécresse qui distribue en ce moment
08:59des fichiers ou des fascicules sur des caricatures,
09:02donc justement pour développer la caricature et montrer que c'est important de caricature,
09:05mais qui n'a pas osé mettre à l'intérieur de caricatures de Mohamed, vous voyez.
09:09Donc là, pour le coup, ce n'est pas une entreprise privée,
09:10c'est l'institution publique, en la personne de la présidente de la région Lille-de-France
09:13et de la région Lille-de-France, qui cède.
09:15Donc après, ce qu'il faut comprendre aussi, c'est que pourquoi il y a ces renoncements ?
09:19C'est aussi pour des enjeux de sécurité.
09:20On a mis des mois et des années à pouvoir bâtir et nommer,
09:23renommer un établissement public d'enseignement Samuel Paty,
09:26parce que lorsqu'on est parent, et ce qu'on a envie pour sauver la République,
09:29de mettre son enfant dans une école qui porte le prénom
09:32et qui pourrait mettre en danger la vie de son enfant
09:34parce que l'école porte le nom de Samuel Paty,
09:37les parents, leur rôle, ce n'est pas de sauver la République.
09:39Leur rôle, c'est de préserver la sécurité de leur enfant.
09:41Donc on peut aussi comprendre malheureusement...
09:43L'idée, ce n'est pas de faire le procès de la FNAC,
09:44d'ailleurs, on n'a pas eu de propos contre la FNAC,
09:47mais la FNAC dit, par exemple, au cours des trois derniers jours,
09:49des groupes de jeunes ont à de multiples reprises intimidé le personnel.
09:53Donc c'est vrai que le rôle d'une société, c'est aussi de protéger son personnel.
09:56Et ça, on peut les comprendre.
09:58La police, même alors que ça a été annulé,
10:00les forces de l'ordre belge, elles ont envoyé des policiers en civil
10:03le samedi après-midi dans la FNAC en disant
10:05mais il y a peut-être des gens qui vont venir mettre la bagaille.
10:07Donc ce n'est pas si simple.
10:08Oui, mais on vit sous la terreur.
10:09En fait, c'est ça la réalité.
10:10La soumission.
10:11Oui, la soumission qui est liée à la terreur pour l'Antoine.
10:14Moi, je ne vais pas tomber sur la FNAC, comme vous l'avez dit,
10:17parce que même si la FNAC va dire qu'on fait quand même la conférence,
10:20qu'est-ce qui vous dit que ça ne va pas continuer une semaine, deux semaines, trois semaines après ?
10:23En revanche, là où je suis un peu moins d'accord avec vous, monsieur le député,
10:26c'est que le gouvernement belge, il a répondu très mollement.
10:28Ce n'est pas le ministre de l'Intérieur qui les a soutenus,
10:31c'est un ministre de l'Enseignement, je crois, je ne suis pas sûr,
10:35mais ce n'est pas du tout le ministre de l'Intérieur belge
10:37qui a répondu et qui les a vraiment défendus.
10:40Pour moi, le gouvernement belge, sur ces questions-là,
10:42comme le nôtre d'ailleurs, est toujours un peu aux abonnés absents.
10:44Là, il a répondu parce qu'il fallait répondre,
10:45mais il répond quand même très mollement, je trouve,
10:48et il laisse la FNAC quand même très seule.
10:50Oui, mais ce n'est pas le ministre de l'Éducation nationale
10:52qui est responsable de la police.
10:53Je le disais à monsieur Martinet, il disait que la police était prête à protéger cette réunion.
10:58Donc, il y a bien un ordre qui vient, a priori, du ministre de l'Intérieur.
11:02C'est-à-dire qu'on est soumis à un état d'intact.
11:06C'est une réunion qui peut provoquer un trouble à l'ordre public
11:09ou des bagarres, voire quelque chose de plus grave,
11:12parce que ce livre dérange une partie de notre population,
11:15en l'occurrence, on l'a très bien compris, les islamistes.
11:17Donc, on est prêt à envoyer de la police pour protéger cette réunion.
11:20Oui, mais ce que je veux dire par là,
11:22c'est que le gouvernement belge s'est quand même un peu lavé les mains,
11:25il laisse un peu la FNAC tout seul et il dit qu'on va envoyer des policiers samedi.
11:28Oui, mais tout le monde reste seul.
11:29Vous savez, le problème, c'est que les profs sont seuls, la FNAC est seule.
11:34On va réécouter un extrait de Jean-Pierre Martin dans un instant
11:37qui explique que les profs qui ont témoigné ont demandé l'anonymat,
11:40ils l'ont rappelé sans arrêt avant la publication du livre
11:43pour relire ce qui a été dit, parce qu'ils avaient peur d'être reconnus.
11:46En fait, c'est vivre dans la terreur, c'est ça qui est terrible.
11:49On va l'écouter dans un instant, pardon, je dois faire le CNews Info.
11:51On fait le CNews Info et ensuite, on écoute Jean-Pierre Martin,
11:53CNews Info, signé Somaïa Labidi.
11:58La Russie n'a pas tardé à réagir au feu vert de Washington
12:02concernant l'utilisation de missiles à longue portée par Kiev,
12:05autorisation de nature à, je cite, « jeter de l'huile sur le feu »
12:08dans le conflit en Ukraine, a déclaré il y a quelques minutes
12:11le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
12:14Une autre déclaration qui risque de mettre le feu aux poudres,
12:17Ursula von der Leyen affirme que le diable est dans les détails
12:20en évoquant les négociations sur l'accord avec le maire Kossur,
12:23négociations qui, selon la présidente de la Commission européenne,
12:26sont dans la dernière ligne droite malgré la ferme opposition de la France.
12:31Et puis, la composée pour les plus grands, Charles Dumont,
12:34compositeur du « Je ne regrette rien » d'Edith Piaf,
12:37s'est éteint cette nuit à Paris à l'âge de 95 ans.
12:40Je vous laisse apprécier quelques notes de l'une des plus belles chansons d'amour française.
13:04J'ai payé, balayé, oublié.
13:12Voilà Charles Dumont qui est décédé et auquel nous rendions hommage,
13:17bien évidemment, sur CNews.
13:19On revient à un sujet, hélas, plus dramatique et plus terre-à-terre,
13:22c'est ce qui s'est passé à la FNAC de Bruxelles,
13:25la FNAC qui a décidé d'annuler la présentation de ce livre
13:28« Allah n'a rien à faire dans ma classe » qui devait se tenir à Saint-Laurent,
13:31présentation annulée après des menaces proférées à l'encontre de deux de ses auteurs.
13:36Vous voyez ce livre qui pose problème.
13:39On va écouter Jean-Pierre Martin qui est co-auteur de ce livre
13:43et qui explique à quel point les enseignants qui ont témoigné dans ce livre ont eu peur,
13:47à quel point ils l'ont rappelé à de nombreuses reprises pour être sûrs de ne pas être reconnus
13:51parce qu'ils le disent, c'est leur vie qui est en jeu en témoignant ainsi.
13:55Écoutez-le.
13:57Jusqu'au dernier moment, jusqu'à l'apparition du livre, des professeurs nous ont appelés.
14:03Ils voulaient être absolument rassurés.
14:05Chaque professeur a pu voir l'histoire qui le concerne.
14:09C'est une pratique que je ne fais pas d'habitude,
14:13mais en l'occurrence, certains professeurs ont été jusqu'à nous dire
14:17que c'était une question de vie ou de mort.
14:21Donc le nom des écoles est escamoté, sauf une dont on a beaucoup parlé,
14:26d'une commune bruxelloise dont on a beaucoup parlé, Molenbeek.
14:30Mais tous les autres noms sont occultés,
14:34les noms des professeurs, bien entendu,
14:38et ils sont inidentifiables dans le livre.
14:42Et oui, vous avez raison, ça montre à quel point ces professeurs,
14:46aujourd'hui, certains d'entre eux en tout cas, vivent dans de la peur.
14:50Vous savez, quand vous enseignez, pas seulement à l'école primaire,
14:54où ça commence avec des choses banales, ou dans l'enseignement secondaire,
14:58au lycée ou au collège, mais aussi dans les écoles supérieures
15:02qui forment les futures infirmières de demain.
15:06Vous savez que des étudiants contestent, par exemple,
15:10le cours d'anatomie. Ils refusent
15:14que des diapositives soient projetées pour expliquer
15:18comment fonctionne le corps humain et sa reproduction.
15:22Donc nous allons avoir des infirmières dans les prochaines années,
15:26l'an prochain déjà, qui vont être diplômées, qui auront refusé
15:30de connaître, effectivement,
15:34de recevoir un cours sur la sexualité et de connaître
15:38la reproduction du corps. C'est édifiant, en fait.
15:42C'est édifiant, Jean-Pierre Martin, qu'auteur de ce livre,
15:46là, n'a rien à faire dans ma classe, c'était sur Radio Judaïca,
15:50Ben Kemoun. Michel Fayad, c'est terrible, ce qu'il a raconté, là.
15:54Il va y avoir des infirmières qui n'auront jamais eu un seul cours sur la reproduction,
15:58sur la sexualité, parce qu'elles refusent. On en est là, aujourd'hui, en Europe.
16:02On est en Belgique, là, c'est la porte à côté. Et ça veut dire que ça va arriver chez nous.
16:06Parce qu'on parle souvent du terrorisme, mais ce qu'il y a aussi, c'est une guerre intellectuelle.
16:10Et cette guerre intellectuelle, elle nous pose la question, est-ce que nous sommes prêts à mourir
16:14ou uniquement à nous soumettre ? Et ça, ça se joue à tous les niveaux de la société.
16:18Oui, mais il y a la révolte qui est possible, il ne faut pas se laisser faire.
16:22Oui, c'est ça, il y a une troisième solution, il n'y a pas que deux solutions.
16:26Il y a une troisième solution, c'est se révolter et dire non à tout ça.
16:28Mais bien sûr, ce que j'appelle la guerre intellectuelle, ça veut dire qu'on doit dire tous non
16:32à notre niveau. Dans chaque profession, on doit résister à cette attaque islamiste
16:37qui veut gagner des points, imposer sa volonté. Parce que si on se soumet,
16:42pour eux, c'est un feu vert pour continuer à avancer
16:46et continuer à demander davantage. Donc il faut les stopper, il faut dire non,
16:50quitte à mourir. Il faut prendre le...
16:52Vous dites, il faut dire non quitte à mourir ?
16:54Oui.
16:55Il faut être prêt à mourir ?
16:56Il faut être prêt à mourir. Sinon, on perdra.
16:58Si on leur montre qu'on n'est pas prêt à mourir, c'est eux qui gagneront.
17:02Philippe Ballard, là, on va loin quand même.
17:04Oui, mais...
17:05Non, non, je ne dis pas que vous avez tort, je dis juste qu'on va loin.
17:09J'entends ce que vous dites. Je suis député, je ne peux pas avoir ce genre de discours.
17:13Mais il faut, effectivement, ne pas soumettre et se révolter.
17:16Oui, mais ce que veut dire, je ne veux pas trahir ce que veut dire Michel Payet,
17:19mais ce qui veut dire que résister, ça veut dire aussi être prêt à mourir.
17:22C'est ça ce qu'il veut dire, je pense.
17:24Il est mort.
17:25Il y a peut-être d'autres moyens avant, quand même.
17:28Par exemple, non, mais note d'espoir quand même.
17:30Ne pas se soumettre dans l'éducation nationale.
17:32Par exemple, si vous regardez le vote, non seulement des professeurs,
17:35mais du personnel enseignant, on est passé, le Rassemblement national,
17:37Marine Le Pen, de 3% il y a quelques années, à 20%.
17:40C'est-à-dire que dans ce milieu-là, il y a une prise de conscience.
17:43Et c'est par la loi. Je suis législateur, je suis député à Rassemblement national,
17:47donc je fais plutôt confiance à la loi.
17:49Moi, je renvoie, par exemple, à la proposition-loi de Marine Le Pen de février 2021,
17:53qui s'intitule « Comment lutter contre le péril islamiste ? ».
17:56Et il y a, parce que là, on parle de l'école, mais dans les entreprises, c'est terrible.
17:59Ou les écoles de médecine, vous l'avez entendu.
18:01Un chauffeur refuse de s'asseoir si une femme a conduit ce même bus.
18:05Donc, l'éducation nationale, le monde de l'entreprise, etc.
18:09Donc, je ne peux pas avoir un autre discours.
18:12Donc, c'est par la loi qu'on va pouvoir mettre un frein à tout ça.
18:15C'est-à-dire combattre l'islamisme.
18:16Et puis, pardon, mais il faut aller jusqu'au bout du raisonnement.
18:18Combattre, quand même, un flux migratoire complètement incontrôlé,
18:21qui fait le lit du séparatisme, du communautarisme,
18:24qui fait le lit du séparatisme et, parfois, peut faire le lit de l'islamisme.
18:27Un mot, Paul-Antoine, et mettre ce nom après.
18:29Je suis un peu d'accord pour ajouter, évidemment, une note de pessimisme...
18:31Justement, pas de pessimisme, mais d'optimisme.
18:34Et je suis complètement d'accord avec ce qu'a dit l'écrivain du livre.
18:38Maintenant, moi, je pense qu'il y a aussi un problème dans l'éducation nationale.
18:42Pas toute l'éducation nationale, mais il y a aussi une partie, pendant très longtemps,
18:45il y a une partie des professeurs qui nous expliquaient que tout allait bien.
18:48Je vous rappelle quand même que, pendant l'affaire Samuel Paty,
18:51Samuel Paty avait demandé à son rectorat.
18:52Donc, ça, c'est les professeurs.
18:53Ce n'est pas des élus, ce n'est pas la gauche, la droite.
18:56Non, c'est des professeurs.
18:57Il avait demandé une protection.
18:58Le rectorat avait refusé ça.
19:00Donc, si vous voulez, il y a aussi un problème au sein de l'éducation nationale.
19:03Encore une fois, ce n'est pas tout le ministère de l'éducation nationale,
19:05mais il y a un problème au sein de l'éducation nationale.
19:07Et c'est ses collègues.
19:08Ces professeurs qui se sont mis des oeillères pendant très longtemps.
19:10Alors, on a parlé de l'éducation nationale, mais moi, je veux juste qu'on revienne peut-être,
19:13madame Nylens, là-bas, sur le dernier exemple qui a été donné par cet auteur.
19:16Le dernier exemple, dans les écoles de médecine, dans les écoles d'infirmières,
19:19on refuse les cours sur la sexualité en disant
19:22« et ces gens-là vont être dans les hôpitaux bientôt ».
19:24Oui, mais si vous voulez, il y a 20-25 ans,
19:26certains tiraient la sonnette d'alarme avec les territoires perdus de la République.
19:29Eh bien, c'est juste qu'à l'époque, on parlait d'école, mais ces enfants-là ont grandi.
19:31Et ces enfants-là, aujourd'hui, ils font des études,
19:33ils sont dans des écoles d'infirmières, ils font des études de médecine.
19:36Et donc, si vous voulez, c'est la suite logique du signal d'alarme qui a été tiré il y a 20 ans
19:39et qui n'a pas été entendu, n'a pas été écouté.
19:41Alors, j'entends qu'on puisse proposer des nouvelles lois, et pourquoi pas ?
19:43Mais déjà, faisons appliquer les lois qui existent.
19:45Vous voyez, il y a quand même un certain nombre de lois qui, aujourd'hui, ne sont pas appliquées.
19:48C'est bien d'en faire des nouvelles, et je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire,
19:50mais je dis que si, déjà, on arrivait à faire respecter certains principes,
19:53certaines valeurs, et les lois qui existent déjà sur notre territoire,
19:55je pense que ce serait déjà beau.
19:57Bon, voilà ce qu'on pouvait vous dire sur ce sujet.
19:59Oui, exactement.
20:01Moi, c'est en sens inverse.
20:03On m'a raconté qu'un chirurgien qui venait du Maghreb
20:05et dans le cadre de la coopération militaire
20:07avait fait sortir du bloc opératoire les femmes.
20:10Voilà.
20:11Alors, il faut savoir si c'est vrai, il faut savoir où.
20:13Attention aux rumeurs.
20:15C'est assez bien sourcé.
20:17Vous êtes journaliste, vous savez qu'il faut faire attention aux infos qu'on balance comme ça.
20:19C'est quelqu'un digne de foi qui me l'a raconté.