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Dans son édito du 18/11/2024 dans l'Heure des Pros, Pascal Praud revient sur le match du XV de France vendredi, qui avait fédéré dès l'hymne national, repris par tout le stade.

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Transcription
00:00Une séquence a marqué les uns et les autres ce week-end.
00:03L'hymne national, la marseillaise, chantée par chacun des joueurs du 15 de France de rugby
00:09et reprise par l'ensemble du stade.
00:12C'était samedi soir sur TF1 avant que les Bleus ne gagnent contre les All Blacks la Nouvelle-Zélande.
00:17J'y ai vu un morceau de France, ce cher pays de notre enfance.
00:21J'y ai vu le monde d'avant, quand les hooligans ne remplissaient pas les tribunes,
00:26quand aucun typho politique ne perturbait une rencontre sportive,
00:30quand il n'y avait pas plus de policiers que de spectateurs,
00:33quand enfin des joueurs qui portent le maillot national semblent traversés par une émotion
00:39qui vient de loin, celle des enfants de la patrie quand le jour de gloire arrive.
00:44Les années passent, le rugby garde son identité pour le meilleur souvent et parfois pour le pire,
00:50lorsque ces jeunes gens arrosent trop une victoire.
00:54Mais il y avait dans cette Marseillaise chantée à plein poumon par des colosses aux pieds agiles
01:00un désir d'honorer et de servir la France.
01:04Une volonté aussi de partager.
01:06Les Français, j'en suis certain, ont aimé ce moment,
01:09qu'il soit dans les tribunes ou devant leur télévision.
01:12Ils l'ont d'autant plus aimé que cette déclaration d'amour faite à la France
01:17n'est pas si fréquente quand la Marseillaise est jouée
01:21et que certains sportifs ignorent jusqu'à ses paroles.
01:24Merci donc à Antoine Dupont, merci à ses coéquipiers.
01:28Fuisse cette Marseillaise, inspirez tous les sportifs de France.

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