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Portrait d’Armelle Fraiture, une laitière de 25 ans qui exprime ses inquiétudes liées au projet d’accord entre l’UE et le Mercosur. Et ce alors même que les revendications exprimées en janvier dernier n’ont toujours pas été prises en compte. 

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Transcription
00:00Elle faisait partie de ces agriculteurs,
00:03descendus massivement dans les rues en janvier dernier pour dénoncer des
00:07conditions de travail pénibles et des difficultés à avoir un revenu décent.
00:11Moins d'un an plus tard, ces revendications sont toujours
00:14d'actualité et la situation est loin de s'être améliorée.
00:18Rien qu'a changé, ou alors du moins on a demandé la simplification
00:21administrative, on a demandé des prix, un revenu pour les agriculteurs et ça on
00:27ne l'a toujours pas. Nous personnellement, on vient de s'installer et on se tire
00:32chacun 800 euros. Cette fois-ci, l'objectif est de dénoncer le projet
00:36d'accord commercial entre l'Union Européenne et le Mercosur qui créera
00:40selon les agriculteurs une concurrence déloyale.
00:43Le gros problème avec le Mercosur c'est qu'on va faire venir des produits
00:46d'Amérique Latine qui n'ont absolument pas les mêmes normes que nous, que ce soit
00:50européenne ou franco-française. C'est beaucoup moins encadré que ce soit sur
00:55les normes antibiotiques et puis le bien-être animal.
01:00Dès ce lundi, la FNSEA, principal syndicat des agriculteurs, prévoit une
01:05série de manifestations partout en France pour contester cet accord.

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