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L'ancien vice-président américain et militant pour le climat Al Gore a déclaré qu'il était "absurde" que la présidence des négociations de l'ONU sur le climat soit confiée à plusieurs reprises à des États pétroliers, dans une interview exclusive accordée à Euronews.

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Transcription
00:00Depuis son ouverture, la COP29 qui se tient à Bakou fait couler beaucoup d'encre.
00:05Outre les tensions diplomatiques entre la France et l'Azerbaïdjan,
00:08le choix même du pays suscite la controverse.
00:10Ignorant les critiques, le président Ilham Aliyev a dans son discours d'ouverture
00:14qualifié le pétrole de « don de Dieu ».
00:16L'an dernier déjà, la COP28 s'est tenue aux Émirats Arabes Unis,
00:19un autre pays dépendant des énergies fossiles.
00:22Euronews s'est entretenue avec Al Gore à Bakou.
00:25L'ancien vice-président américain, reconverti dans l'environnement,
00:28appelle à réformer le système actuel.
00:58Selon Greenpeace, l'industrie des énergies fossiles et les services qui y sont liés
01:07sont responsables de 86% des émissions de CO2 dans le monde.
01:28Face à l'urgence climatique qui inquiète de plus en plus,
01:45de nombreux pays encouragent des initiatives,
01:47comme l'achat de véhicules électriques pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.
01:51Mais ce n'est pas assez, selon Al Gore, qui appelle à prendre des mesures plus fortes,
01:56compte tenu, ces dernières années, des rapports alarmants prédigés par des scientifiques.
02:18De plus en plus de pays ont également recours aux énergies renouvelables.
02:21C'est le cas de la Chine, qui fait partie, malgré tout,
02:23avec les Etats-Unis, des plus grands pollueurs de la planète.

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