LGBTQIA+ : pourquoi bien utiliser ces mots favorise l'inclusion ? Les explications d'Aline et Cédric Feito, fondatrice et fondateur du média PAINT
L comme lesbienne.
G comme gay.
B comme bi.
T comme trans.
Q comme queer.
I comme intersexe.
A comme asexuel.
+ comme : tous les autres.
Un reportage de Manon Derdevet, journaliste à France Inter
L comme lesbienne.
G comme gay.
B comme bi.
T comme trans.
Q comme queer.
I comme intersexe.
A comme asexuel.
+ comme : tous les autres.
Un reportage de Manon Derdevet, journaliste à France Inter
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00:00Dans l'idéal, on n'aurait pas à se dire LGBTQIA+,
00:02mais aujourd'hui, ces lettres sont là pour se rappeler
00:04qu'on n'est pas du tout au stade où on n'a plus besoin de les utiliser.
00:08Bonjour, nous c'est Aline et Cédric Fetto,
00:10on est jumeaux et tous les deux homos.
00:12Et ensemble, on a créé le média Paint,
00:14qui est un média LGBTQIA+, sur les réseaux sociaux,
00:17pour donner une voix et de la visibilité à toute la communauté LGBTQIA+.
00:21Il y a une vraie question sur les étiquettes.
00:23Par exemple, moi étant lesbienne, on me dit
00:24pourquoi est-ce que tu dois dire lesbienne, pourquoi toi gay ?
00:27Et en fait, si on veut aussi avancer dans nos luttes et dans nos revendications,
00:31on a besoin d'identifier les gens.
00:34Dans mon cas, étant une femme lesbienne,
00:36je vais avoir des problématiques que je vais vouloir défendre.
00:38Une personne trans va aussi avoir des problématiques à défendre,
00:40donc il faut vraiment respecter chaque lettre LGBTQIA+.
00:45Et quand on dit LGBTQ et l'alphabet,
00:50il y a des vraies histoires derrière.
00:52Nommer et avoir des mots pour décrire nos identités,
00:55nos orientations sexuelles, c'est dire qu'elles existent,
00:58qu'elles sont là et qu'elles sont légitimes.
01:00Parce que finalement, si on n'a pas de mots pour décrire qui on est ou ce qu'on ressent,
01:05en fait, on n'existe pas.
01:06Le paradoxe, c'est que plus on est visible
01:08et plus on est sujet à des agressions et de la violence de toute part.
01:12On le voit dernièrement un peu partout dans le monde,
01:14en Europe, en Pologne, en Hongrie, aux États-Unis.
01:17On pense que c'est quelque chose qu'il faut faire main dans la main.
01:19Finalement, on parle simplement d'amour,
01:20on parle d'humanité, on parle de vivre ensemble.
01:24On ne veut pas que ce soit la communauté LGBT et les autres.
01:27Non, c'est toute une société qui vit ensemble.
01:29Nous, on rêve d'un monde où on n'aurait plus besoin de se revendiquer
01:32comme un tel ou un tel et que juste on vivrait de nos ressentis,
01:35on vivrait de nos amours.
01:37Mais dès lors où il y a encore des agressions, des suicides
01:41et des discriminations de partout dans la société,
01:44on continuera à utiliser LGBTQIA+.
01:46Et on vous encourage à le faire aussi.